WordPress est actuellement le CMS PHP (Content Management System) le plus utilisé. Dans ce cours pratique, vous allez apprendre les notions de base pour créer un site Web dynamique avec WordPress 4.
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Ce document regroupe les manipulations de base de WordPress 4.0 ainsi que quelques retours d’expérience sur les bonnes pratiques à mettre en place en termes de référencement naturel, mais aussi optimisation du site.
Il est important de noter que les versions de WordPress évoluent et que les informations présentes peuvent dévier légèrement par rapport à la nouvelle version.
Il existe aujourd’hui un nombre illimité de ressources sur WordPress. L’objectif de ce guide est de vous apprendre à utiliser WordPress en vous donnant les informations indispensables simplement.
Avant de vous lancer dans la création d’un site sur WordPress, il est nécessaire de respecter quelques étapes.
On peut résumer ces étapes comme suit :
Avoir un blog représente beaucoup de travail. Évidemment, plus le travail sera sérieux et soutenu, plus vous aurez de chance de réussir dans ce domaine.
Pour vous aider, il existe beaucoup d’ouvrages de référence ainsi que des vidéos.
Concernant la rédaction pour le web, sachez que cela ne s’improvise pas. C’est tout un art et cela s’apprend !
Pour vous aider dans cette démarche, je vous conseille vivement de lire l’ouvrage de référence écrit par Isabelle Canivet : Rédiger pour le web.
Vous trouverez également de nombreux articles qui traitent de ce sujet en cherchant sur Internet.
Concernant le SEO (ou référencement naturel), vous pouvez consulter plusieurs cours et tutoriels très intéressants sur le sujet. Il y a aussi l’ouvrage de Daniel Roch centré sur le référencement de WordPress est idéal.
Sachez que le SEO est un art en constante évolution et il sera la base de votre site pour obtenir un trafic de qualité de manière régulière. De plus, c’est une démarche qui s’inscrit dans le temps, donc pas d’inquiétude si votre trafic ne double pas du jour au lendemain.
WordPress est un CMS (Content Management System) en PHP. C’est un logiciel qui permet de gérer du contenu sur Internet. C’est le CMS le plus utilisé.
Concrètement, WordPress s’installe sur un serveur Web (comme ceux fournis par les hébergeurs comme OVH, LWS, 1&1, Infomaniak ou encore NeoDomaine) très rapidement et met à disposition un certain nombre de fonctionnalités permettant de démarrer un site web rapidement.
WordPress est mis à disposition gratuitement et il est possible de télécharger la dernière version française sur le site suivant : http://www.wordpress-fr.net/telechargements/
L’installation de WordPress est très simple et rapide à partir du moment où vous avez accès à un serveur FTP (il faut pour cela louer un espace serveur via un hébergeur et un nom de domaine pour pointer vers ce serveur).
Aujourd’hui, WordPress est utilisé par un grand nombre de blogueurs professionnels, car la plateforme est très complète et très flexible. Initialement conçue pour les blogs, WordPress peut également être utilisé pour des sites vitrine, des forums (extension bbPress) ou encore des boutiques en ligne (extension WooCommerce).
WordPress est une application PHP couplée à une base de données MySQL. Les prérequis à l’installation de WordPress 4.0 sont donc :
La plupart des hébergeurs vous offrent une telle infrastructure. Certains d’entre eux comme OVH ou LWS offrent une installation automatisée de WordPress. C’est une installation directement en ligne sans que vous ayez à uploader les fichiers.
Mais si vous voulez effectuer une installation locale ou sur serveur distant, pour préparer votre plateforme, vous pouvez juste installer EasyPHP ou un autre outil qui embarque ces deux serveurs comme WAMP, LAMP ou XAMPP.
Vous pouvez consulter cette page pour aller plus loin avec Apache.
Une fois votre plateforme prête, vous devez :
Pour démarrer l’installation, lancer dans votre navigateur, l’URL correspondant à l’emplacement où vous avez copié les fichiers décompressés de WordPress : par exemple : http://localhost/blog. L’assistant d’installation démarre automatiquement avec les étapes qui suivent.
Étape 1 : Préparation du fichier de configuration
Il s’agit de préparer le fichier de configuration de l’installation : wp-config.php. C’est le fichier qui contient les informations générales pour identifier le site et se connecter à la base de données. Si le fichier n’est pas préparé, vous obtenez cette page :
Vous pouvez le générer automatiquement ou le faire manuellement. Pour la génération automatique, cliquez sur le bouton « Créer un fichier de configuration » sur le bouton présenté dans l’interface précédente à partir du fichier exemple fourni dans le package :wp-config-sample.php 
La création automatique du fichier présentera le formulaire suivant :
Étape 2 : Renseignement des paramètres de la base de données 
Dans le processus d’installation, vous allez renseigner les paramètres de connexion à la base de données créée dans MySQL.
Le préfixe des tables n’est pas très important, mais il est à titre indicatif pour spécifier les tables de votre site. Vous pouvez par exemple indiquer wp_nomdevotresite.
Si vous obtenez une erreur, cela veut dire que l’un des paramètres n’est pas correct (Identifiant, mot de passe, ou nom).
Si tout va bien, vous n’avez plus qu’a définir un utilisateur et un mot de passe puis vous connecter sur l’espace administrateur http://www.votresite.fr/wp-admin pour commencer à mettre du contenu et à paramétrer.
Pour la suite, l’assistant se chargera de créer votre site Web en moins de cinq minutes.
L’installation est achevée. Les chapitres suivants portent sur la mise en œuvre effective de votre site Web.
L’espace d’administration est accessible par l’adresse http://nomdevotresite.com/chemin/wp-admin.
Si vous avez installé WordPress à la racine de votre domaine, vous pouvez enlever chemin et accéder à l’interface d’administration avec :http://nomdevotresite.com/wp-admin.
Il se décompose en plusieurs parties.
Espace 1 : La première ligne est un menu qui s’affichera tant que vous êtes connectés (si vous n’avez pas désactivé la fonction dans les réglages).
Cette barre affiche :
Espace 2 : Cet espace est le tableau de bord. Vous y accédez en cliquant sur le lien « Tableau de bord » dans le menu à gauche.
Comme nous le verrons dans le chapitre associé, cet espace est personnalisable et permet de regrouper les informations essentielles de notre site.
Lorsque vous vous connectez sur l’espace d’administration, le tableau de bord sera le premier écran que vous verrez apparaître.
Il pourra contenir un résumé des informations importantes de votre site.
Espace 3 : cet espace est le menu principal. Il contient les liens vers toutes les fonctionnalités WordPress.
Nous allons détailler les différents menus dans les chapitres suivants.
Ce menu est dynamique (il évolue au cours du temps en fonction des extensions que vous installerez notamment).
Il est en effet possible que mon menu ne contienne pas les mêmes liens que vous. C’est tout simplement parce que dans WordPress, il est possible d’installer des extensions (cf. chapitre ci-dessous) qui viennent modifier ce menu. Nous parlerons ici des menus qui sont natifs WordPress (présents juste après l’installation) et qui ne sont en général pas modifiés par les extensions.
D’une manière générale sur WordPress, quel que soit le menu où vous vous trouverez, vous disposerez d’un bouton « Aide » en haut de l’écran.
Par exemple :
Cette aide vous expliquera comment utiliser l’écran sur lequel vous vous trouverez.
Le tableau de bord est la première page qui s’affiche lorsque vous vous connectez sur l’espace d’administration du site.
Cet espace est personnalisable. Vous pouvez afficher et masquer certaines informations en cliquant et glissant.
Pour déplacer une fenêtre, cliquer et en restant appuyé, déplacer la fenêtre.
Vous pouvez également masquer ou afficher certaines informations en cliquant en haut sur Options de l’écran.
Une fois cliqué, vous pouvez décocher une case pour masquer certaines informations.
Comme je le mentionnais plus haut, une aide est en plus disponible en cliquant à droite du bouton
« Options de l’écran ».
Un thème WordPress représente le design du site. Il existe des thèmes gratuits et des thèmes payants.
Les thèmes payants ne sont généralement pas très chers (souvent moins de 100 €) et proposent par rapport aux thèmes gratuits des options d’intégration en général pratiques et très bien terminées. Vous aurez par exemple dans un thème payant la possibilité de traduire les textes, d’intégrer un diaporama, de personnaliser le logo, d’afficher des boutons vers les plateformes sociales (sites comme Facebook, Twitter…), etc.
Le thème est très important, car il vous permettra de donner une identité graphique à votre site et sera aussi très important pour le référencement naturel (placement des balises titre, performance, responsive…)
Pour acheter un thème, vous pourrez par exemple aller sur KitGraphic, vous avez énormément de choix et tous les prix. Sinon, vous pouvez publier une offre d’emploi ou rechercher des profils pour trouver des travailleurs indépendants qui pourront travailler pour vous. Il y a aussi d’autres sites pour le faire.

Il y a sur Internet, de nombreuses ressources pour créer votre propre thème. Il faut pour cela avoir quelques notions de langage de programmation web que sont PHP et HTML.
Certains thèmes gratuits sont très bien, mais proposent souvent moins de flexibilité que le thème payant.
Pour accéder aux thèmes, il suffit de cliquer sur « Apparence » puis « Thème » depuis le menu à gauche.
WordPress vous propose quelques thèmes après l’installation.
Ces thèmes sont relativement basiques et permettent d’afficher une première mise en forme de votre site.
En plus des thèmes premium, sachez que vous pourrez aussi utiliser des frameworks.
Ils fourniront le squelette du thème optimisé dans tous les sens du terme et vous n’aurez plus qu’à personnaliser l’affichage. Il existe par exemple Genesis ou Thesis.
Pour ajouter un thème, vous pouvez cliquer en haut sur « Ajouter ».
Vous pouvez rechercher un thème dans la base de données WordPress.
Avec la possibilité d’utiliser des filtres de recherche.
Exemple de recherche en cochant quelques critères et en appuyant sur « Recherche » sans indiquer de mot clé.
L’installation s’effectue et il faut ensuite l’activer pour qu’il soit appliqué au site.
Une fois le thème activé, lorsque vous retournez à la liste des thèmes, vous pouvez voir quel thème est actuellement activé.
Si l’installation automatique ne fonctionne pas ou si vous ne trouvez pas votre thème dans la base WordPress, vous pouvez le télécharger sur le site qui propose le thème (soit vous avez l’adresse de l’éditeur soit vous pouvez chercher sur Google avec le nom du thème) et l’installer manuellement. Il faut pour cela envoyer le fichier ZIP.
Cliquez sur Parcourir, sélectionnez votre thème sur votre ordinateur puis cliquez sur « Installer maintenant ».
Une fois votre thème installé, il faut maintenant le paramétrer. Certains thèmes proposent des menus avec des options propres à ce thème.
En fonction des thèmes, les options sont diverses.
Il y a également des personnalisations qui sont communes à tous les thèmes (par exemple les widgets, la page d’accueil…).
Vous avez sûrement déjà rencontré le mot « Widget ». Il est en effet utilisé sur le web, mais aussi dans d’autres domaines comme les mobiles (Android par exemple) ou sur Windows.
Un Widget est un composant logiciel qui souvent propose un raccourci pour accéder à certaines fonctionnalités. Ce mot est dérivé de « Gadget ».
Par exemple sur mon blog, les widgets s’affichent sur toutes les pages dans le menu à droite et dans le pied de page.
Pour personnaliser les Widgets, il faut cliquer sur « Apparence » puis « Widgets ».
À gauche, les widgets disponibles. À droite votre disposition actuelle (Widgets affichés sur votre site).
Pour mettre un Widget sur votre site, il suffit de cliquer dessus dans le panneau de gauche et tout en restant appuyé, le glisser dans l’emplacement souhaité (dans l’exemple ci-dessous je peux le mettre dans le menu à droite sur mon site ou dans le pied de page).
La plupart des widgets demandent une petite configuration pour pouvoir fonctionner. Si par exemple vous mettez en place un Widget « Facebook », il faudra alors renseigner votre nom d’utilisateur et mot de passe pour que le Widget puisse accéder à votre compte et afficher les informations que vous voulez.
Exemple ci-dessous si vous utilisez le Widget WordPress pour les articles récents.
Une fois les informations obligatoires renseignées (pour que le Widget fonctionne) il n’y a pas besoin d’enregistrer à ce niveau-là.
La modification est prise en considération immédiatement.
Par défaut WordPress propose un certain nombre de Widgets. Vous pouvez ajouter d’autres widgets en installant des extensions (voir chapitre sur les extensionsGérer les extensions).
Pour tous les textes que vous aurez à manipuler, que ce soit sur une page ou un article, vous pouvez utiliser l’éditeur de texte de type WYSIWYG (What You See Is What You Get) de WordPress.
D’une façon générale, les éditeurs WYSIWYG permettent d’afficher votre texte mis en forme sans que vous ayez à vous préoccuper du langage de mise en forme utilisé (à savoir HTML).

Dans la version 4, l’éditeur WYSIWYG de WordPress a été amélioré afin d’améliorer la rapidité et la fluidité. Le copier-coller depuis Microsoft Word est notamment facilité afin d’éviter de devoir retoucher toute la mise en forme.
L’éditeur se présente sous cette forme :
Il est très ressemblant à ce qu’on pourrait trouver dans Word par exemple.
Vous pouvez mettre en forme votre texte à l’aide de ces boutons et visualiser directement l’impact en termes de balises HTML (c’est-à-dire ce que vous auriez dû mettre comme code HTML pour obtenir le même rendu sans cet éditeur).
Par exemple, si vous souhaitez mettre les caractères en gras, il suffit de cliquer sur le bouton « B ».
Vous obtenez un texte en gras.
Si maintenant vous visualisez l’onglet « Texte », vous verrez ceci.
Si les boutons proposés dans l’éditeur par défaut de WordPress ne vous suffisent pas, vous pouvez utiliser des extensions comme « TinyMCE » qui ajoutent beaucoup d’icônes supplémentaires à l’éditeur.
Il y a également des extensions payantes qui proposent de mettre en forme ses articles par glisser-déposer. En général, ces extensions sont payantes (environ 20€).
Pour ma part, j’ai désactivé ces extensions car parfois, elles génèrent du code HTML inutile. Afin d’optimiser cela (car plus il y a de code, plus elle met de temps à se charger), je mise sur une mise en page simple à travers l’éditeur standard de WordPress.
Initialement, WordPress est utilisé pour créer un blog. Il y a donc la possibilité de créer des articles. Ces articles sont ensuite affichés au choix, soit sur la page d’accueil, soit dans une autre page indépendante (en fonction de la catégorie du site, à vous de choisir).
J’en ai déjà parlé plus haut mais c’est très important : avant de créer du contenu sur WordPress, je vous conseille vivement lire le livre d’Isabelle Canivet : Bien rédiger pour le web.
Dans ce livre, vous apprendrez à rédiger dans le but d’améliorer l’expérience utilisateur tout en optimisant son contenu pour le référencement.
Avant toute rédaction, sachez qu’il est nécessaire de définir un mot clé ainsi que des synonymes ou termes s’en rapprochant. Le but de cette approche sera de permettre à Google de bien définir le contenu de la page pour le positionner dans les résultats de recherche.
Pour créer un article, depuis le menu à gauche, il faut cliquer sur « Articles » puis « Ajouter ».
Juste après l’installation de WordPress, il y a aura un article de bienvenue que vous pourrez supprimer.
Commencez par indiquer le titre de l’article.
Ensuite le contenu de l’article.
Comme je le disais dans le chapitre précédent, il y a la possibilité d’utiliser l’éditeur visuel ou l’éditeur texte avec les balises HTML.
Prenez l’habitude de regarder l’éditeur de texte avant de publier afin de vous assurer que le code généré par l’éditeur visuel n’est pas anarchique.
Afin d’optimiser votre contenu pour le référencement, sachez qu’il est très important d’utiliser les balises de titres qui sont <h1>, <h2>, <h3>…
Ces balises permettent de structurer le contenu pour l’utilisateur, mais sont également utilisées par les moteurs de recherches.
Veillez à placer des mots clés dans ces balises ainsi que des synonymes de ces mots clés.
De plus, la balise gras, <strong> est également utilisée par le moteur de recherche Google.
Enfin, toujours dans votre contenu, essayez d’insérer des images et de ne surtout pas oublier de renseigner le champ « description alternative » (afin d’améliorer le positionnement de votre image dans les résultats de Google Image).
Dans le menu à droite, vous avez un certain nombre d’options.
Le premier cadre :
Vous pouvez sauvegarder votre article à tout moment sans le publier. Pour cela, vous enregistrez un brouillon. Vous visualisez l’état de votre article juste en dessous. Par exemple, Brouillon, planifié ou publié.
Vous pouvez si vous le souhaitez protéger certains articles. Par exemple si vous souhaitez avoir un espace membre et réserver certains articles aux membres.
Lorsque vous cliquez sur modifier, le menu ci-dessous apparaît.
Enfin l’option intéressante est la planification des publications.
Par exemple, il est important de publier vos articles aux heures de pointe. Si des personnes sont abonnées à votre blog par flux RSS, elles consulteront en général les articles reçus le soir. Si vous avez publié le matin, il y aura eu pendant la journée beaucoup de nouvelles publications qui seront automatiquement mises en avant par rapport à la vôtre (qui se retrouvera donc en bas de liste).
De plus, si vous avez un outil qui envoie vos derniers articles à vos abonnés par mail, il est préférable qu’ils reçoivent le mail au moment où ils sont connectés sur leur ordinateur. Cela augmente les chances qu’ils consultent votre article immédiatement.
Lorsque vous cliquez sur « Modifier », le menu suivant apparaît.
Vous indiquez une date future pour la publication de votre article. Si vous le souhaitez, vous pouvez modifier cette date à tout moment. Si vous avez planifié votre article et que vous souhaitez le publier immédiatement, il suffit de mettre la date et l’heure actuelle (un petit peu dans le passé).
Ne cliquez pas encore sur « Publier », il reste des choses à renseigner.
La prochaine partie concerne les catégories.
Dans WordPress, une catégorie vous permettra de regrouper les articles. Chaque fois que vous créerez une nouvelle catégorie, WordPress va générer une nouvelle page contenant tous les articles liés à cette catégorie (ou l’extrait en fonction de votre thème et de la page archive.php).
Si vous affectez un article à deux catégories, le même article sera donc présent sur deux pages.
Si vous n’êtes pas familiers avec le SEO (Search Engine Optimisation), sachez que la duplication de contenu n’est pas du tout appréciée par Google. Un article dans deux catégories augmente le risque de duplication de contenu, c’est pourquoi il faut être très vigilant dans son découpage.
Vous pouvez créer une catégorie directement depuis votre article. Sinon vous pouvez gérer vos catégories individuellement depuis le menu.
Il est important d’associer ses articles à des catégories. Cela permet ensuite à l’internaute de se retrouver plus facilement.
En plus vous pourrez générer des menus avec des pages qui affichent uniquement certaines catégories.
La prochaine étape consiste à associer votre article à des mots clés. Ceci est également important, car il permet aux moteurs de recherche d’indexer plus facilement votre site.
Comme pour les catégories, soyez vigilants, car WordPress créera une page par catégorie.
L’erreur classique est d’affecter des mots clés qui ne sont pas pertinents, car on pense que cela facilitera la recherche.
Indiquez vos mots clés séparés d’une virgule et cliquez sur « Ajouter ».
Enfin, pour ce qui est du menu sur la droite vous avez également la possibilité de mettre une « Image à la une ».
Vous sélectionnez une image de votre bibliothèque qui en fonction de votre thème peut être utilisée éventuellement comme image de présentation de l’article sur la première page. Elle est également utilisée dans la version mobile de votre site (si vous utilisez « WPtouch ») ou avec « Publicize » (inclus dans l’extension « Jetpack » et permet de publier du contenu directement sur les réseaux sociaux).
En dessous de la zone d’édition, en fonction des extensions que vous avez installées, vous aurez plus ou moins d’informations à remplir.
Sans extension, voici ce que vous pouvez avoir à remplir comme informations.
Certains thèmes utilisent des extraits sur la première page. D’autres thèmes génèrent leur propre extrait.
Dans le doute, il est préférable de renseigner cette zone avec le premier paragraphe de votre article.
Dans le cas où vous avez migré vos articles sur WordPress, vous avez la possibilité pour vos anciens articles de pointer vers la plateforme de blog initiale. Pour l’article en question, il faut pour cela renseigner le lien vers l’ancienne plateforme.
Par défaut, il est possible de commenter vos articles. Vous pouvez désactiver les commentaires sur les articles qui n’ont pas besoin d’être commentés.
Enfin, s’il y a plusieurs auteurs ou que l’article a été écrit à plusieurs, vous pouvez choisir l’auteur.
Lorsque vous avez rempli toutes ces informations, il ne vous reste plus qu’à publier l’article. Pour cela, il suffit de cliquer sur le bouton « Publier ».
Vous pouvez à tout moment choisir de modifier l’état de l’article afin de le retirer de l’espace public. Pour cela, il faut modifier l’état :
Si vous souhaitez supprimer un article, vous pouvez le mettre dans la corbeille.
Si vous souhaitez modifier plusieurs articles en même temps, il est possible d’effectuer des actions groupées.
Si vous cliquez sur modifier, vous avez un certain nombre de possibilités :
Vous pouvez modifier les catégories, les mots clés, les auteurs, l’état…
Une page contrairement à un article n’a pas d’indicateur chronologique. Par exemple, vous créez une page « contact » ou « à propos ». Si votre site n’est pas un blog, la page d’accueil peut également être statique.
Pour créer une page sur votre site, depuis le menu à gauche, cliquez sur « Pages » puis « Ajouter ».
On retrouve quelques similitudes avec les articles (vu précédemment) :
Il faut donc saisir le titre, le contenu, la date de publication (si vous voulez programmer la publication) et les paramètres de visibilité (protégé par mot de passe, public…).
Pour une page, il est en plus possible de sélectionner un parent pour créer une hiérarchie et éventuellement un modèle (les modèles sont gérés par votre thème. Ils permettent d’agencer une page d’une certaine manière).
La bibliothèque de médias est utilisée dans WordPress pour regrouper l’ensemble des images que vous utiliserez dans votre blog.
Pour accéder à la bibliothèque depuis le menu à gauche, il faut cliquer sur « Média » puis « Bibliothèque ».
Dans votre bibliothèque, vous avez un aperçu de toutes les images que vous avez envoyées sur votre serveur dans le but de l’utiliser soit sur une page, un article ou autre.
Après avoir envoyé une image, il suffit de cliquer dessus pour l’envoyer.
Lorsque vous modifiez une image, à droite de celle-ci vous pouvez indiquer un certain nombre de paramètres.
La légende est un texte qui s’affiche en dessous de l’image, pour la décrire par exemple.
Le texte alternatif est utilisé pour que les moteurs puissent savoir à quoi correspond votre image. En HTML cela place une balise ALT. Il est donc très important de remplir ce champ pour l’indexation de votre site sur les moteurs de recherche.
La description longue est utilisée dans un cas particulier, si vous ouvrez l’image en plein écran à l’aide d’un type de fichier PHP particulier (attachment.php). Cette description n’est pas lue par le moteur de recherche.
Enfin, vous avez la possibilité de modifier l’image directement comme vous pourriez le faire sous Windows avec un éditeur d’image.
Les possibilités sont limitées mais quand même essentielles.
Pour modifier l’image, il faut juste en dessous de l’aperçu cliquer sur « Modifier ».
En bas à droite, vous avez la possibilité de sélectionner sur quelle taille d’image vous souhaitez appliquer les modifications.
Lorsque vous envoyez une image, WordPress va créer par défaut plusieurs images. Il ajoute en plus de l’original trois tailles que vous pouvez configurer. Ces différentes tailles sont utilisées pour optimiser l’affichage des images.
Pour indiquer à WordPress quelles tailles il doit créer lors de l’envoi d’une image, il faut depuis le menu à gauche cliquer sur « Réglages » puis « Médias ».
Si vous laissez une taille vide, WordPress ne créera pas cette taille.
Personnellement, j’ai désactivé le redimensionnement automatique afin d’éviter la création d’images inutiles.
Je préfère gérer manuellement toutes les tailles si besoin, afin d’une part optimiser l’espace, d’autre part assurer une bonne qualité en redimensionnant moi-même les images.
Vous pourrez également modifier une image directement dans les articles / pages.
Tout d’abord, une fois l’image insérée, vous pouvez modifier la taille :
Ensuite, si vous cliquez sur le crayon en haut à gauche de l’image, vous accédez à plus d’options.
Malheureusement dans cette version de WordPress (3.9), il ne sera pas possible de modifier les marges et les bordures.
Pour faire cela, il faudra passer par l’éditeur de texte et mettre un peu de code HTML.
Exemple : Rajouter la partie style
Les extensions sont dans WordPress des programmes additionnels que l’on peut ajouter à la solution standard WordPress. Ces extensions peuvent être gratuites et parfois payantes. Elles peuvent être développées soit par des entreprises soit par des particuliers.
Ces extensions doivent être installées indépendamment de l’installation de WordPress. Malgré tout, la solution WordPress permet d’installer ces extensions très facilement depuis l’espace administrateur. À tout moment, il est possible de désactiver une extension et de la supprimer sans endommager le reste du site.
Le moins d’extensions seront installées sur votre site, le plus rapide il sera (et Google aime la performance). Veillez donc à n’installer que l’indispensable.
Pour installer une extension, il faut soit télécharger le fichier archive soit rechercher dans la bibliothèque WordPress.
Pour ajouter une extension, depuis le menu à gauche, il faut cliquer sur « Extensions » puis « Ajouter ».
Comme pour les thèmes, vous pouvez rechercher l’extension dans le répertoire WordPress :
Ou envoyer directement le fichier archive :
Installons par exemple une extension pour créer des sondages. On recherche dans le répertoire avec le mot clé « Poll » qui signifie en anglais sondage.
WordPress étant avant tout anglophone, vous aurez davantage de résultats en cherchant en anglais. Malheureusement, toutes les extensions ne sont pas traduites et il faudra alors un peu maîtriser l’anglais pour accéder à un choix plus grand.
Sinon vous pourrez toujours utiliser la barre d’outils Google.
J’obtiens une liste de résultat et je vais installer l’extension « YOP POll ». Pour cela, je clique sur « Installer maintenant ».
Une fois le bouton cliqué, l’installation peut prendre quelques secondes.
Une fois terminée, vous verrez apparaître cet écran.
Il ne reste plus qu’à l’activer.
Dès que l’extension est activée, vous pouvez l’utiliser. Cela peut également prendre quelques secondes, alors pas besoin d’actualiser la page.
Si tout s’est bien passé, vous aurez le message suivant :
Vous pouvez à présent utiliser l’extension. En fonction de ce que vous installez, vous aurez peut-être un nouveau menu sur la gauche. Certaines fois, ce ne sera qu’un nouveau widget. Il faut alors bien lire la documentation de l’extension en général assez bien détaillée.
Dans le cas de l’extension que je viens d’installer, il y a un nouveau menu.
Je n’aborderais pas ici le détail des réglages de cette extension.
Il arrive que certaines extensions deviennent obsolètes avec les montées de version de WordPress ou simplement parce qu’elle ne répond plus à vos besoins.
Il est alors conseillé de faire régulièrement le ménage en désactivant puis supprimant les extensions inutiles ou remplacer celles qui ne sont plus mises à jour depuis longtemps.
En effet, cela pourrait ralentir inutilement votre site ou engendrer des insécurités.
Pour cela, depuis le menu à gauche, il suffit de cliquer sur « Extensions » puis « Extensions installées ».
Trouvez l’extension à supprimer dans la liste puis cliquez sur « Désactiver ».
La désactivation peut prendre quelques secondes, il suffit de patienter.
Si tout s’est déroulé correctement, vous aurez ce message :
À présent, vous pouvez supprimer l’extension.
Il faut confirmer la suppression.
Si tout s’est bien déroulé, vous aurez ce message.
Certaines extensions sont très lourdes et l’installateur intégré peut planter. Il est alors possible d’installer ou de supprimer une extension directement par le FTP. Pour cela, si vous souhaitez l’installer, décompressez l’archive téléchargée dans le dossier du FTP « wp-content/plugins ». Pour la suppression, il suffit de supprimer le dossier de l’extension.
Si vous utilisez WordPress comme un blog, vous aurez sûrement envie que les gens commentent vos articles. Il est possible également de désactiver cette possibilité sur des articles ou des pages (voir plus haut).
Ne jugez pas le succès de votre blog sur la quantité de commentaires que vous obtiendrez. Ce n’est pas parce que les gens n’ont pas commenté que votre article n’a pas plu !
Jugez plutôt avec le taux de rebond de Google Analytic (temps moyen passé sur votre page).
Les commentaires peuvent être modérés si vous le souhaitez, uniquement pour les inscrits, postés directement.
Avec des extensions comme JetPack, les utilisateurs pourront s’abonner au flux de commentaires (si par exemple ils attendent une réponse) et d’autres extensions comme Akismet (http://wordpress.org/plugins/akismet/) permettent de filtrer les spams.
Pour accéder à la liste des commentaires depuis le menu à droite, cliquez sur « Commentaires ».
La première information affichée en haut concerne :
Ensuite, vous avez la liste des commentaires postés sur votre blog.
Pour accéder aux réglages des commentaires depuis le menu à droite, cliquez sur « Réglages » puis « Discussion ».
Les premiers réglages sont suffisamment explicites.
N’imbriquez pas les commentaires au-delà de deux niveaux, cela diminue la lisibilité et certains thèmes ne gèrent pas correctement l’affichage de ces commentaires.
Ci-dessous, vous pouvez choisir d’être avertis lorsque quelqu’un poste un commentaire ou qu’il est nécessaire de modérer ces commentaires.
Ensuite, vous pouvez indiquer une liste de mots interdits dans les commentaires (mais si vous avez installé Aksimet, vous ne devriez pas avoir de problème).
Avec l’extension WordPress SEO by Yoast, vous avez une option qui permet d’améliorer les liens de réponse à un commentaire. Activez l’option :
Au lieu de :
Vous aurez :
Sur WordPress, vous avez la possibilité de configurer vos propres menus. En fonction du thème utilisé (cf. chapitre sur les thèmesInstaller un thème), les menus seront disposés d’une certaine manière dans votre page.
Par exemple sur le blog http://www.toolsinweb.fr, il y a un unique menu en haut.
Pour accéder à la configuration du menu, depuis le menu à gauche, cliquez sur « Apparence » puis « Menus ».
Vous pouvez créer un nouveau menu :
Dans votre menu, vous pouvez mettre trois types de liens :
Par exemple, vous utiliserez dans votre menu une page de contact ou « A propos ». Ensuite vous pourrez mettre différentes catégories pour faciliter l’accès. Enfin, vous pouvez mettre des liens externes (comme pour la page d’accueil qui sera le lien de votre site).
Vous pourriez par exemple avoir un menu de ce type :
Lorsque vous avez terminé le menu, il faut le sauvegarder.
Ensuite, vous devez indiquer à quel emplacement dans votre site il se situe. Comme je le disais plus haut, il peut y avoir plusieurs emplacements en fonction de votre thème.
Choisissez l’emplacement et sauvegardez.
Pour accéder aux réglages de WordPress, depuis le menu à droite il faut cliquer sur « Réglages ». Ce menu est souvent complété par les différentes extensions que vous installerez et nous n’aborderons pas ici tous les points de réglage, mais seulement les plus importants.
Dans la partie « Général », il est par exemple très important de renseigner le détail de votre site :
Dans la partie « Écriture », il peut être intéressant de mettre une catégorie par défaut autre que « Non classé » au cas où l’on oublie de mettre une catégorie (ce qui n’est quand même pas recommandé !).
Dans la partie « Lecture » on peut choisir ce qui doit être affiché sur la page d’accueil : soit une page statique soit les derniers articles (de préférence pas plus que les 10 derniers articles).
Si vous souhaitez gérer un site (comme une vitrine pour votre marque), vous aurez alors plutôt tendance à mettre une page statique.
Nous avons déjà vu ensemble la partie « Discussion » et la partie « Médias » dans les chapitres du dessus.
La partie « Permaliens » permet de définir comment doivent être écrits vos liens dans la barre d’adresse. Ceci est important, car d’une part c’est plus explicite pour le lecteur lorsqu’il cherche votre article, et de plus cela améliore le référencement.
Par exemple, vous auriez :
Dans WordPress, il est possible de gérer des utilisateurs. Ces utilisateurs disposeront d’un profil et auront accès à certaines fonctions dépendantes de leur rôle.
Il y aura par exemple un administrateur, un modérateur de commentaires, un webmaster… et toutes ces personnes pourront se connecter avec leurs propres noms d’utilisateurs et auront toutes des droits différents.
Pour accéder à la gestion des utilisateurs depuis le menu à gauche, il faut cliquer sur « Utilisateurs » puis « Tous les utilisateurs ».
Vous pouvez modifier un utilisateur existant :
Ou créer un nouvel utilisateur :
Une fois créé, si vous avez renseigné une adresse email, le nouvel utilisateur recevra automatiquement un email avec son nom d’utilisateur et son mot de passe.
Lorsque vous créez un utilisateur, il faudra lui attribuer un rôle :
Il est possible de créer des rôles personnalisés avec des extensions (par exemple « Access »).
La sécurité de votre blog est très importante. En effet un bon nombre de blogs se font pirater, car ils utilisent la même source de code (WordPress). Malgré une amélioration continue de la sécurité par WordPress, il existe et il existera toujours des failles. Il y a néanmoins quelques règles de base à respecter.
Tout d’abord, il est nécessaire d’avoir un mot de passe administrateur suffisamment sécurisé. Sur WordPress vous pouvez définir des utilisateurs avec des droits (comme nous l’avons vu précédemment) et les utilisateurs qui ont tous les droits doivent avoir un mot de passe sécurisé.
Pour tester un mot de passe, vous pouvez utiliser ce service en ligne qui vous indique le temps qu’il faut pour craquer votre mot de passe : http://howsecureismypassword.net/.
Voici quelques extensions qui permettent d’améliorer la sécurité :
Par défaut, la version de WordPress est mise à jour automatiquement. Personnellement, je conseille de désactiver cette fonctionnalité, vous trouverez la méthode facilement sur Internet (il faut modifier le code).
La raison est qu’une mise à jour peut entraîner des modifications sur votre site (dû aux évolutions du logiciel). C’est pourquoi il est nécessaire après chaque mise à jour de vérifier que tout fonctionne correctement.
Sinon, il est également nécessaire de mettre à jour les extensions que vous installez (cf. chapitre sur les extensionsGérer les extensions).
Vous verrez qu’une mise à jour est disponible dans le menu à gauche et dans la barre en haut.
Lorsque vous cliquez sur le bouton d’en haut, vous pourrez afficher la liste des mises à jour disponibles.
Pour mettre à jour les extensions, il faut dans un premier temps sélectionner l’extension à mettre à jour puis cliquer sur « Mettre à jour les extensions ».
En fonction du nombre de mises à jour que vous ferez, cela peut prendre un certain temps.
N’actualisez pas cette page pendant la mise à jour.
Lorsque la mise à jour est terminée, vous aurez le message suivant :
Si vous avez installé le plugin WP Maintenance Mode, votre site sera hors ligne le temps de la mise à jour.
Quelques extensions spécifiques à votre business :
Quelques podcasts à écouter pendant les temps morts :
Je vous invite à consulter le Codex WordPress qui vous donnera un bon nombre d’informations sur ce CMS, comment est-il structuré, comment utiliser les fonctions…
Nous remercions Matthieu Chenot, créateur du site toolsinweb.fr, pour l’autorisation à publier cet ebook sur Developpez.com.
Nos remerciements vont également à Jerôme pour la mise au gabarit et à F-leb pour la relecture orthographique.
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