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L’acquisition de compétences numériques peut être un véritable tremplin pour la création d’entreprise. Selon une étude récemment réalisée par OpinionWay pour Le Figaro et Google, 6 actifs sur 10 se disent même prêts à le faire sur leur temps libre. Preuve en est avec Aurore Ramos et Laura Legin, qui ont ouvert un nouveau chapitre de leur carrière professionnelle en s’appuyant sur les Google Ateliers Numériques, un programme de formation aux savoirs-faire et aux outils numériques, en ligne ou en présentiel.
« En 2019, j’étais inscrite à Pôle emploi à la suite de mes trois congés maternité et je voulais trouver un emploi qui me permette de travailler de chez moi », explique Aurore Ramos, 45 ans, installée à Aigues-Mortes, une petite commune d’Occitanie située à une trentaine de kilomètres à l’est de Montpellier. En pianotant sur Internet, celle qui fut pendant sept ans à la tête de sa propre société de sécurité et gardiennage découvre le métier de développeuse Web et décide de s’y former. « J’ai commencé seule le soir à apprendre les bases du langage de programmation en suivant des tutoriels », se rappelle cette touche-à-tout diplômée d’arts du spectacle. Aiguillée par Pôle emploi, elle devient aussi rapidement une habituée du Google Atelier Numérique de Montpellier, où elle continue sa formation : référencement naturel, utilisation des réseaux sociaux, visibilité et sécurité en ligne… Accompagnée par Rémy, son coach, l’apprentie codeuse se révèle une experte de la conception de sites Internet, séduite par l’aspect créatif qui lui remémore son passé de monteuse vidéo. « Nous avions deux sessions par semaine pendant un an, précise t- elle. Les coachs sont hyper-accessibles et on n’aborde pas que des sujets tech, il y a aussi tout un côté savoir-être. » Rémy a ainsi aidé Aurore à améliorer la gestion de son temps ou encore à s’occuper de sa comptabilité, sans oublier de lui donner un coup de main quand elle bloquait sur un problème de code.
Quand on travaille de chez soi, c’est vraiment précieux de se retrouver au sein d’un groupe, de pouvoir échanger et de se sentir épaulée. Cela m’a donné confiance en moi pour me lancer.
Se sentant soutenue, Aurore décide de créer son auto-entreprise en mai 2021, spécialisée dans la réalisation de sites vitrines ou d’e-commerce.
« Quand on travaille de chez soi, c’est vraiment précieux de se retrouver au sein d’un groupe, de pouvoir échanger et de se sentir épaulée, cela m’a donné confiance en moi pour me lancer », confie-t-elle. Aurore commence alors par démarcher les commerçants de sa ville pour leur proposer d’augmenter leur visibilité en ligne et leur nombre de clients. Depuis, son portfolio affiche une quarantaine de sites et son champ d’activité s’est étendu des entreprises aux administrations et aux associations, avec des sites optimisés et parfaitement référencés. En ce moment, Aurore intègre des éléments visuels dans des pages Web pour le compte de grandes entreprises du numérique. « L’objectif, c’est de multiplier les missions parce que j’adore ce que je fais et que cela me permet de m’améliorer au fur et à mesure. Je ne regrette pas une seule seconde de m’être lancée dans cette aventure. »
Laura se souvient parfaitement du jour où elle a eu une idée lumineuse. « J’étais au chômage après un plan social, avec un enfant d’1 an à gérer. Je regardais mon téléphone et j’avais une appli pour maigrir, une autre pour me mettre au sport… Mais je n’avais rien pour m’aider à mener ma vie de famille, faire les courses, m’occuper des enfants, me dégager du temps pour moi, gérer les finances… En faisant une recherche en ligne, j’ai vu que c’était un métier qui commençait à se développer et j’ai décidé de devenir conseillère en organisation et rangement. » Quelques mois après avoir lancé sa micro-entreprise, elle se rend à deux conférences des Google Ateliers Numériques proposées sur le Campus Sup Ardenne de Charleville-Mézières, campus universitaire dernier cri inauguré en 2019. « J’avais besoin d’aide pour améliorer ma communication sur les réseaux sociaux et créer mon site Internet, se rappelle cette entrepreneuse de 38 ans. La force de ces conférences est d’être animées par des personnes qui utilisent des exemples concrets et qui sont ensuite disponibles pour répondre à nos questions. »
Pendant un an, elle enrichit son réseau de clients et décide en 2020 d’élargir son offre et de changer d’échelle avec le développement d’une application Web sur la charge mentale. Dispono, sa start-up, voit le jour en août 2021, hébergée par un autre membre de l’écosystème entrepreneurial local, l’incubateur Rimbaud’Tech. Ce dernier invite lui aussi régulièrement les Google Ateliers Numériques afin d’en faire bénéficier ses jeunes pousses. « À cette occasion, j’ai pu rencontrer Rémi et Chloé, mes coachs Google. » Stratégie de communication, de vente, référencement de son site, publicité payante… tous les sujets sont abordés. « L’avantage est que je peux les contacter dès que je fais face à un problème et ils arrivent toujours à se rendre disponibles dans la semaine, se réjouit-elle. Ils m’ont aidée à passer du stade de micro-entreprise de conseil en organisation et rangement à celui de start-up ayant une application accessible pour des milliers d’utilisateurs, un vrai challenge ! » Vidéos, tutoriels, newsletters, live sur les réseaux sociaux… Dispono est une véritable mine d’or pour celles et ceux qui souhaitent recevoir un coup de pouce afin de planifier leurs tâches quotidiennes. À ce jour, plus de 550 personnes ont passé le bilan gratuit proposé sur son site et l’entrepreneuse est optimiste. « L’application aide beaucoup de monde mais il est encore tabou d’avouer être dépassé par toutes les missions à accomplir chaque jour. Mais les mentalités changent ! » Alors Laura compte bien continuer de faire grandir son projet.
Devenir cheffe d’entreprise avec l’aide du numérique
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