Une première ligne régionale d’écoute d’aide et de référence 24/7 dédiée aux auteurs de violence conjugale et à la prévention des comportements violents a récemment été lancée en Chaudière-Appalaches. STOP Violence (1 866 232-5030) est soutenue par trois ressources spécialisées en la matière, soit le Centre Yvon-Mercier (L’Islet et Montmagny), le Centre Ex-Equo (Lévis, Beauce et Bellechasse) et le Centre Alter Agir (Thetford Mines).
La ligne a pour objectifs de prévenir les comportements violents, particulièrement chez les hommes, d’éviter l’escalade de la violence dans un contexte conjugal, de sensibiliser la population de Chaudière-Appalaches et de favoriser la connaissance de ce phénomène pour mieux identifier les besoins émergents. 
« Le service est 100 % gratuit et confidentiel. Le répondant ne pose pas de questions à l’individu qui permettraient de l’identifier. Ce sont des personnes formées qui se spécialisent en interventions entourant la violence. Ce qui est offert, c’est avant tout une écoute active. Souvent, ce sont des appels qui durent de 20 à 30 minutes et les répondants n’ont pas nécessairement besoin de déployer de grandes interventions. Les gens ont juste envie de parler. C’est aussi une ligne de référencement pour les organismes », explique la directrice générale du Centre Alter Agir, Justine Labonté Lessard. 
STOP Violence a été créée en avril 2020 par le Centre Yvon-Mercier. Le service cumule plus de 2000 appels depuis sa mise en place et a reçu un prix d’excellence avec mention d’honneur de la part du réseau de la santé et des services sociaux. Le Centre Ex-Equo et le Centre Alter Agir se sont ajoutés comme partenaires depuis le 1er novembre dernier. « Le projet pilote prend vraiment forme avec les trois organismes couvrant le territoire de Chaudière-Appalaches et se poursuivra jusqu’au 31 octobre 2023 », indique Mme Labonté Lessard.

Cette dernière souligne que la demande est de plus en plus forte pour ce type de service. « Même au niveau local, à notre organisme, nous avons davantage d’hommes qui nous contactent. Ils nous rejoignent ou appellent la ligne d’écoute, que ce soit simplement pour valider si le comportement adopté en est un de violence, ou simplement pour parler. La demande est vraiment là. Les hommes ont de moins en moins peur de nommer la violence ou de se poser la question s’ils en font. Ils sont moins réfractaires à demander de l’aide s’ils pensent en être responsables ou même s’ils en subissent. »
Selon elle, c’est une bonne nouvelle puisque si les intervenants sont en mesure d’agir en amont de manière efficace, cela pourra prévenir le risque de violence conjugale. « Si nous mettons beaucoup de ressources en prévention, il y a à mon avis moins de chances de rencontrer des comportements violents », conclut la directrice générale d’Alter Agir.

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