par 25 Déc 2022 | 33 commentaires
On savait que les effets indésirables des vaccins demeuraient sous déclarés de 90 à 99%, leur « décompte rassurant » ne rassurait en réalité aucun observateur éveillé. Mais, si en plus, la durée habituelle d’enregistrement des effets indésirables, 6 semaines, se révèle dramatiquement trop courte, quel chiffre absolument catastrophique d’accidents post-vaccinaux se cache encore derrière cette double erreur de méthode ? Remercions chaudement les auteurs, Hélène Banoun et Patrick Provost pour ce travail franco-canadien d’une très haute valeur épidémiologique. En bonus, comment le rapport bénéfice sur risque d’un vaccin probablement défectueux dès sa conception peut se révéler catastrophique pour la santé des populations qui s’y soumettent. Bonne lecture.
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https://www.researchsquare.com/article/rs-2327212/v1
Les vaccins à base d’ARN messager (ARNm) et les vaccins adénoviraux exprimant la protéine Spike du SRAS-CoV-2 ont été promus par les entreprises pharmaceutiques, les organismes gouvernementaux, les associations médicales et les médias du monde entier comme la principale mesure sanitaire destinée à lutter contre la pandémie de COVID-19 (Kis et al., 2021). Les campagnes publicitaires ont rapidement présenté cette nouvelle génération de vaccins, autorisée pour une utilisation d’urgence, comme étant « sûre et efficace ». Actuellement toujours en phase 3 des essais cliniques, consultables par le public sur le site des Clinical trials (voir aussi le protocole Pfizer/BioNTech), la sécurité et l’efficacité de ces injections restent à confirmer, leurs effets bénéfiques et indésirables à court, moyen et long terme restant à documenter de manière approfondie et leur lien avec les injections à établir et à étudier de manière indépendante (Fraiman et al., 2022).
Plusieurs obstacles subsistent pour décrire la nature précise et la véritable incidence des effets indésirables (EI) associés à cette vaccination, notamment les directives des ordres professionnels, la sensibilisation de la communauté médicale, la surveillance passive des EI et leur déclaration (Lazarus et al., 2010), ce qui pourrait constituer l’angle mort de la crise sanitaire (Provost, manuscrit soumis).
Selon Tom Shimabukuro du CDC d’Atlanta et ses coauteurs, le taux de déclaration de ces EI peut être inférieur à 1% selon le type d’EI et le type de vaccin (Shimabukuro et al., 2015).
La durée de suivi recommandée pour les effets indésirables des vaccins en général, et des vaccins anti-Covid en particulier, est très mal définie et souvent contradictoire selon les références. La Brighton Collaboration, qui est chargée de surveiller les profils de sécurité et les rapports bénéfice/risque des vaccins, a publié un guide pour la surveillance de certains effets indésirables des vaccins en général. La plupart des documents font références aux vaccins antérieurs à ceux contre la Covid et principalement aux vaccins pédiatriques. Les durées de suivi sont parfois spécifiées (28 jours pour les Guillain-Barré, 10 jours pour les vasculites, 28 jours après un vaccin anti-pneumocoque, 42 jours pour les Kawasaki, 28 jours pour les pertes d’audition) et parfois non spécifiées (paralysie de Bell, thrombose et thromboembolie). Dans les documents actualisés récemment, pour les vaccine-associated enhanced disease (VAED) et vaccine-associated enhanced respiratory disease (VAERD), qui sont des phénomènes d’aggravation de l’infection par le vaccin, le suivi peut aller jusqu’à 2 ans ; pour les myocardites, le suivi peut aller jusqu’à plus de 42 jours. Pourtant, les études publiées ne prennent en compte qu’une durée de suivi de 28 jours après la vaccination Covid-19 en ce qui concerne les myo/péricardites. Les documents de la province de l’Ontario (mai 2022) recommandent pour les vaccins une durée de suivi de 2 à 42 jours pour les EI en général et de 42 jours pour les Guillain-Barré ; il est signalé un guide supplémentaire pour les vaccins Covid-19, mais le lien internet n’est pas fourni et il nous a été impossible de le retrouver. Enfin, selon une étude de pharmacovigilance des vaccins Covid-19 de la FDA (Wong et al., 2022) publiée en décembre 2022, les personnes vaccinées sont suivies pendant une durée maximum de 42 jours (pendant seulement 28 jours pour les événements indésirables suivants : infarctus aigu du myocarde, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire, coagulation intravasculaire disséminée et accident vasculaire cérébral, et pendant 42 jours pour la thrombocytopénie immunitaire, la myo/péricardite, le syndrome de Guillain-Barré, la paralysie de Bell, l’encéphalomyélite, la myélite transverse, la narcolepsie et l’appendicite). Il est précisé dans cette étude que les références concernant la durée de ces fenêtres n’ont pas pu être trouvées dans la littérature et qu’elles sont plutôt basées sur les commentaires des cliniciens.
Cependant, les vaccins à ARNm et à vecteur adénoviral ont un contenu et des mécanismes d’action (c.-à-d., pharmacodynamiques) très différents de ceux des vaccins traditionnels, et il n’existe aucun précédent d’une période minimale optimale de surveillance post-vaccination nécessaire pour saisir les EI liés à ces nouvelles technologies. La seule nouveauté de ces approches, désormais appliquées à la population à l’échelle mondiale, devrait suffire à remettre en question cette période de 6 semaines après la vaccination pour considérer l’apparition d’une nouvelle affection ou son aggravation comme un EI potentiel méritant d’être étudié.
La prise en compte d’une période relativement courte de 6 semaines exclut la possibilité de détecter des problèmes de santé à développement lent ou plus insidieux qui prennent davantage de temps pour devenir symptomatiques et pourraient affecter les patients à long terme.
Si les nouvelles affections ou les aggravations qui surviennent plus de 6 semaines après la vaccination sont systématiquement écartées par les organismes de santé, elles risquent de passer inaperçues et de laisser les scientifiques dans l’incapacité de réaliser une analyse observationnelle et descriptive et, si nécessaire, d’alerter les autorités.
Par conséquent, nous avons exploré une source alternative de données de santé, enregistrée par les pharmaciens suite à la réception de nouvelles prescriptions ou de modifications de prescriptions antérieures liées à la survenue d’une nouvelle pathologie ou à l’aggravation d’une pathologie existante. La raison pour laquelle nous considérons cette source de données est la suivante : les personnes qui s’inquiètent de leur santé et/ou qui connaissent des changements significatifs de leur état de santé consultent généralement leur médecin ou se rendent dans un établissement de soins ou un hôpital. Les patients font alors l’objet d’un diagnostic et, selon que l’affection existante et/ou nouvelle peut être traitée pharmacologiquement ou non, une nouvelle ordonnance de médicament ou la modification d’une ordonnance existante (par exemple, la modification de la dose d’un médicament) est alors transmise à leur pharmacie locale. Par conséquent, cette composante périphérique du système de santé québécois représente une source précieuse d’information sur la santé, fournie indirectement par les médecins praticiens et utilisée par les pharmaciens, qui peut apporter une perspective unique dans l’analyse descriptive des EI post-vaccinaux.
Nous avons utilisé un échantillon de patients d’une pharmacie communautaire située dans la région du Bas-St-Laurent-Gaspésie de la province de Québec, qui ont eu de nouvelles prescriptions ou des modifications de prescriptions existantes en raison du diagnostic d’une nouvelle maladie ou de l’aggravation d’une maladie existante, ainsi que des patients dont le dossier a été clos suite à un décès. La période d’étude considérée était comprise entre le 30 septembre 2021 et le 15 juillet 2022. Un consentement éclairé écrit a été obtenu de tous les patients ou de leurs représentants légaux.
Nous avons considéré les variables suivantes : l’âge, le sexe, le type de vaccin reçu, le nombre de doses reçues, le nombre et le type d’affection nouvelle/aggravée (selon la nouvelle/modification de la prescription de médicaments), le temps écoulé entre la date de la dernière vaccination et la date de début de l’affection nouvelle/aggravée, le nombre de comorbidités, les résultats des tests PCR ou antigéniques COVID-19, le diagnostic (c’est-à-dire le type de maladie) d’une affection nouvelle/aggravée et la cause du décès.
Toutes les variables ont été recueillies à partir des dossiers pharmaceutiques, du système de santé du Québec pour enregistrer les numéros de lot du vaccin COVID-19, des informations figurant sur les certificats de décès, et auprès des patients eux-mêmes ou de leur plus proche parent ou représentant légal.
Cent douze (112) patients adultes ayant signalé des troubles nouveaux ou aggravés après la vaccination contre le COVID-19 ont été inclus dans cette étude, soit 63 hommes (56,25 %) et 49 femmes (43,75 %) (tableau supplémentaire S1). L’âge moyen de la population était de 67,5 ans et il n’y avait pas de différence significative entre celui des hommes et celui des femmes.
Tous les patients ont reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid, mais tous n’ont pas reçu la série complète de deux doses ou n’ont pas continué à recevoir une troisième ou une quatrième dose. (Remarque : nous avons utilisé tout au long de ce manuscrit la troisième et la quatrième dose au lieu de la première et de la deuxième dose de rappel, afin de mieux représenter la chronologie des administrations). À la fin de la période d’observation, seuls 2 patients n’avaient reçu qu’une seule dose, alors que tous les autres avaient reçu au moins deux doses (35 patients ont reçu deux doses, 62 patients ont reçu trois doses et 13 patients ont reçu quatre doses. Les patients ont reçu au moins l’un des vaccins suivants : Pfizer/BioNTech (76 patients), Moderna (55 patients) ou AstraZeneca (7 patients)/CoviShield (2 patients). Les patients ont reçu une (2 patients), deux (35 patients), trois (62 patients) ou quatre (13 patients) doses du même vaccin (88 patients), et deux (22 patients) ou trois (2 patients) doses de vaccins différents.
Quarante-neuf (49) lots de vaccins différents ont été administrés à ces patients, les représentants les plus fréquents étant Pfizer/BioNTech #EW3344 (N = 20), Moderna #3001658 (N = 14) et Moderna #043D21A (N = 14), AstraZeneca #MT0056 (N = 5) et CoviShield #4120Z003 (N = 2) (Tableau supplémentaire S2).
Les affections les plus fréquentes qui sont apparues ou se sont aggravées chez les patients vaccinés étaient les maladies cardiovasculaires (n=61), le cancer (n= 31, dont deux en attente de confirmation par biopsie), les maladies respiratoires (n=22) et le zona (n= 10, dont deux cas bilatéraux). Les autres symptômes (n=10) comprennent une fatigue intense, une infection, une inflammation des ganglions lymphatiques et une hémorragie.
La plupart des patients ont connu une seule affection nouvelle ou aggravée (n=100) et 10 patients ont connu deux affections nouvelles ou aggravées, 1 patient en a connu trois, et 1 patient en a connu quatre. Il n’y avait pas de différence significative entre hommes et femmes.
Le temps médian écoulé entre la dernière dose administrée et l’apparition de la première affection nouvelle ou aggravée était de 11,57 semaines. La majorité des patients (76%) ont connu l’apparition de l’affection nouvelle/aggravée plus de 6 semaines post-vaccination, et seulement 26 (24%) avant 6 semaines.
Dans le groupe de patients ayant présenté une affection nouvelle ou aggravée plus de 6 semaines après la vaccination, le temps médian écoulé était de 15 semaines, et dans le groupe ayant présenté une affection nouvelle ou aggravée avant 6 semaines après la vaccination, le temps médian écoulé était de 4,3 semaines.
Il n’y avait pas de différence d’âge significative entre les patients dont la première affection nouvelle ou aggravée est apparue avant les 6 semaines suivant la vaccination et ceux dont la première affection nouvelle ou aggravée est apparue après les 6 semaines suivant la vaccination. Il n’y avait pas de différence significative dans la proportion d’hommes et de femmes présentant une première affection nouvelle/aggravée avant ou après 6 semaines post-vaccination (Fig. 2).
Le temps médian écoulé entre la dernière dose administrée et l’apparition de la deuxième affection nouvelle/aggravée était de 18,2 semaines, toutes survenant plus de 6 semaines post-vaccination. L’âge moyen de ces patients était de 68,8 ans, 75 % étaient des hommes et 25 % des femmes. Un homme de 61 ans a présenté une troisième nouvelle affection, survenue 30 semaines après la dernière dose administrée, et un homme de 82 ans a présenté une quatrième nouvelle affection 21,4 semaines après.
Le nombre de doses administrées avant l’apparition d’une première affection nouvelle/aggravée était de une dose pour 14 patients, deux doses pour 64 patients, trois doses pour 24 patients et quatre doses pour 7 patients (Fig. 3).
En outre, 6 patients ont présenté une deuxième affection nouvelle/aggravée après avoir reçu deux doses, et 5 patients après avoir reçu trois doses. Le patient qui a présenté une troisième affection nouvelle ou aggravée a reçu trois doses, et le patient qui a présenté une quatrième affection nouvelle ou aggravée a reçu 4 doses. Le nombre d’affections nouvelles/aggravées survenues avant 6 semaines était significativement plus élevé chez les patients ayant reçu quatre doses, alors que la plupart des affections nouvelles/aggravées chez les personnes ayant reçu deux et trois doses sont survenues après 6 semaines. En ce qui concerne le nombre d’affections nouvelles/aggravées survenues chez les patients recevant 1, 2, 3 ou 4 doses, nous n’avons pas trouvé de différences significatives entre les groupes.
Lors de l’évaluation du nombre d’affections nouvelles/aggravées par type de vaccin, nous n’avons pas constaté de différence significative. De même, le nombre de semaines avant l’apparition d’une première ou d’une deuxième affection nouvelle/aggravée n’était pas significativement différent selon le type de vaccin.
Enfin, nous avons évalué le nombre de comorbidités (par exemple, hypertension, diabète, hypercholestérolémie, etc.) et avons trouvé un nombre médian de comorbidités de 4, avec un nombre de comorbidités significativement plus élevé chez les femmes que chez les hommes.
Le nombre de comorbidités était également significativement plus élevé chez les participants développant une première affection nouvelle ou aggravée avant les 6 semaines suivant la vaccination qu’après les 6 semaines suivant la vaccination. Nous avons également constaté une corrélation négative faible mais significative entre le nombre de comorbidités et le nombre d’affections nouvelles/aggravées des participants, qui a été confirmée en utilisant un modèle linéaire généralisé, en corrigeant pour le sexe, l’âge et le type de vaccin.
Parmi les 112 patients inclus dans l’étude, 33 ont été testés positifs à un test PCR ou antigénique Covid-19 pendant la période d’étude, 48 étaient négatifs et 31 n’ont pas fourni l’information.
Sur les 38 événements liés à la santé survenus chez les 33 patients dont le test était positif, 26 sont survenus après la vaccination mais avant l’infection, tandis que 12 sont survenus après la vaccination et l’infection.
19 patients (10 hommes, 9 femmes) d’un âge moyen de 78,2 ans sont décédés en moyenne 17,1 semaines après leur dernière injection.
Les causes connues du décès étaient le cancer (n=9) ou les maladies cardiovasculaires (n=8). Un patient est décédé à la suite d’une fracture de la hanche, et la cause probable du décès d’un autre patient n’est pas disponible. Seuls deux des 19 patients décédés ont été testés positifs à la Covid-19 dans le mois précédant leur décès.
Les autorités sanitaires supposent que les EI associés à la vaccination Covid-19 se produiraient aussi rapidement qu’avec les vaccins traditionnels.
Nos résultats suggèrent que, si certains EI surviennent dans les 6 semaines, ce n’est pas le cas de la plupart des EI, ce qui prouve que cette hypothèse est erronée et qu’il faut la revoir. L’utilisation actuelle de la fenêtre temporelle étroite de 6 semaines, qui a été mise en place pour les vaccins traditionnels, laisse les trois quarts (76,1 %) d’EI potentiels hors de portée de toute investigation.
Ce qui justifie la nécessité d’étendre cette fenêtre temporelle, de sorte que (i) elle englobe la plupart, sinon la totalité, des événements liés à la santé pouvant être liés à la vaccination, (ii) elle soit spécialement conçue pour cette nouvelle génération de vaccins, et (iii) elle permette une investigation approfondie de la relation entre les événements liés à la santé et la vaccination.
Nos données ont montré que le délai médian d’apparition des premiers troubles nouveaux/aggravés était de 11,57 semaines après la dernière injection de vaccin anti-Covid. Ce délai est deux fois plus long que le délai de 6 semaines actuellement utilisé par l’Agence de santé publique du Québec qui ne prend pas en compte ni n’enquête sur les EI signalés au-delà de cette période.
Notamment, moins d’un quart (23,9 %) des affections nouvelles ou aggravées que nous avons documentées sont survenues dans les 6 semaines et pourraient être utilisées pour établir une relation possible, le cas échéant, avec les vaccins. Avec la période de déclaration actuelle de 6 semaines, les EI post-vaccinaux pourraient être sous-estimés au moins d’un facteur 4, à condition qu’ils soient systématiquement déclarés aux autorités et fassent l’objet d’une enquête, ce qui est très peu probable pour plusieurs raisons discutées ailleurs (Provost, manuscrit soumis).
La sous-déclaration globale des EI peut être beaucoup plus importante, car une évaluation de la base de données VAERS a précédemment montré que moins de 1% des EI des vaccins sont déclarés à la Food and Drug Administration (FDA) (Lazarus et al., 2010).
Dans notre étude, le temps médian écoulé jusqu’à l’apparition d’une première affection nouvelle/aggravée survenant après 6 semaines post-vaccination était de 15 semaines, avec une fourchette comprise entre 6 et 47 semaines. De même, le temps écoulé avant l’apparition d’une deuxième affection nouvelle ou aggravée était de 18 semaines, avec une fourchette comprise entre 8 et 60 semaines. Ces délais justifieraient donc l’extension de la fenêtre de déclaration pour enregistrer les affections nouvelles/aggravantes en tant qu’EI potentiels à au moins 15 à 18 semaines, jusqu’à un maximum de 60 semaines, afin de fournir une image plus proche de la réalité des vaccins anti-Covid.
Notre étude a également évalué les différences potentielles entre les participants développant une affection nouvelle ou aggravée avant et après 6 semaines post-vaccination, puisque cette information pourrait influencer la fenêtre temporelle pendant laquelle les personnes présentant certaines caractéristiques sont suivies pour enregistrer les EI potentiels. Nous n’avons pas constaté de différence dans l’âge et le sexe des participants qui ont développé de nouvelles affections ou qui ont vu leur état s’aggraver avant ou après 6 semaines après la vaccination.
Cependant, nous avons constaté un nombre significativement plus élevé d’affections nouvelles/aggravées survenant avant 6 semaines, chez les participants recevant leur 4ème dose, et chez les participants présentant un nombre plus élevé de comorbidités.
Si cette observation est reproduite dans des cohortes plus importantes de participants vaccinés, elle pourrait être utilisée pour optimiser la période de suivi des personnes présentant moins de comorbidités.
La plupart des participants, hommes ou femmes, ayant reçu un nombre quelconque de doses de n’importe quel type de vaccin, n’ont présenté qu’une seule affection nouvelle ou aggravée.
Il est intéressant de noter qu’il existe une corrélation faible, mais significative, entre le nombre d’affections nouvelles/aggravées et le nombre de comorbidités. Cela suggère que les patients présentant un nombre accru de comorbidités, qui sont considérés comme présentant un risque plus élevé de complications liées au Covid-19, sont également plus susceptibles de présenter des EI post-vaccinaux.
L’évaluation de la relation causale (ou de l’absence de relation) entre les vaccins anti-Covid et l’apparition d’affections nouvelles ou aggravées nécessite des enquêtes approfondies, dont le succès dépend directement de la quantité et de la qualité des données. C’est pourquoi il faut collecter le plus grand nombre d’informations possible pendant la plus longue période possible, les communiquer aux autorités, les traiter, les classer, les trier et les analyser de manière approfondie jusqu’à ce que le profil de sécurité de cette nouvelle génération de vaccins soit déterminé. Ceci est particulièrement important pour les médicaments, y compris les vaccins, qui modulent les systèmes immunitaires adaptatifs. En effet, contrairement à de nombreux médicaments présentant une relation dose/exposition/toxicité classique, les médicaments qui modulent le système immunitaire peuvent déclencher des processus pathologiques qui évoluent indépendamment de l’exposition et peuvent être révélés ultérieurement, par exemple à la suite d’un « second hit » (rencontre d’un antigène similaire) (Kostoff et al., 2020). S’il s’avère qu’ils sont similaires aux vaccins traditionnels, la période d’observation sera jugée appropriée. Si ce n’est pas le cas, il faudra alors considérer que le ou les mécanismes sous-jacents en jeu peuvent être différents de ceux des vaccins traditionnels et que la période d’observation doit être ajustée/étendue en conséquence. Il s’agit là d’un élément essentiel, car l’apparition, la nature, la gravité et la persistance des symptômes influencent directement l’évaluation du rapport risque-bénéfice des injections, sans parler des effets secondaires à long terme, l’inconnue de cette équation, qui devront être surveillés et pris en compte. Cette influence peut être telle que, pour une population dans laquelle la vaccination n’a que des avantages limités (par exemple, les enfants en bonne santé) (Banoun, 2022), les risques reconnus peuvent faire pencher la balance en défaveur de la vaccination, ce qui peut également être dû à des raisons éthiques (Kraaijeveld et al., 2022). Si les risques sont tels que le rapport risque/bénéfice devient défavorable à la vaccination des individus jeunes ou en bonne santé, alors des campagnes de vaccination ciblées seraient plus indiquées. Si les risques s’avèrent peser encore plus lourd, alors l’application de la technologie ARNm comme plateforme vaccinale devrait être reconsidérée.
Nous n’avons pas tenté d’analyser l’association entre des lots de vaccins spécifiques et le nombre et/ou le type d’affections nouvelles/aggravées en raison du faible nombre de patients par lot de vaccins dans notre échantillon, ce qui empêche une analyse statistique valide.
Néanmoins, des variations d’un lot à l’autre du vaccin anti-Covid ont été rapportées précédemment, ce qui suggère que certains lots peuvent être plus problématiques que d’autres.
Certains lots sont associés à plusieurs événements liés à la santé, alors que d’autres ne le sont pas.
Certaines des divergences entre les lots de vaccins peuvent être dues à leur production accélérée par différents fournisseurs ainsi qu’à leur durée et à leurs conditions de stockage, ce qui entraîne des problèmes de qualité et de contrôle variables.
Une partie des problèmes peut résider dans les variations de l’intégrité de l’ARNm d’un lot à l’autre (Gutschi, 2022). Les organismes de réglementation (FDA, Santé Canada et EMA) se sont fortement inquiétés des quantités étonnamment faibles d’ARNm intactes dans les lots du vaccin mis au point pour la production commerciale, mais aucun seuil – en termes de pourcentage d’intégrité de l’ARNm qu’ils considèrent comme acceptable pour les vaccins contre le COVID-19 – n’a été spécifié par Pfizer, Moderna et CureVac, ainsi que par plusieurs organismes de réglementation (Tinari, 2021). De toute évidence, la molécule d’ARNm complète et intacte est essentielle à son efficacité en tant que vaccin, car même une dégradation mineure, n’importe où sur le brin d’ARNm, peut gravement ralentir ou arrêter la traduction correcte de ce brin et ainsi entraîner l’expression incomplète de l’antigène codé (Crommelin et al., 2021).
On peut donc supposer que l’absence d’efficacité ou l’augmentation des effets indésirables associés à certains lots de vaccins peuvent être liés, respectivement, à la dégradation de l’ARNm ou à la présence de fragments d’ARNm, dont certains peuvent coder pour des formes tronquées de l’antigène ayant une bioactivité et des propriétés différentes.
À cet égard, la détection de peptides Spike S1 mutants chez des patients qui présentent des symptômes semblables à ceux du Covid long plus de 4 semaines après la vaccination (Patterson et al., 2022) soulève également des préoccupations concernant l’authenticité de la séquence de l’ARNm du vaccin et la fidélité de sa traduction en protéines Spike.
Au Canada, en date du 28 octobre 2022 (avec les données jusqu’au 14 octobre 2022 inclusivement), il y a eu un total de 51 714 déclarations d’EI (soit 57 déclarations pour 100 000 doses administrées), dont 10 501 (20,3 %) ont été considérées comme graves (soit 11,6 déclarations pour 100 000 doses administrées).
Au total, 382 cas de décès ont été signalés après la vaccination.
La prévalence des EI après la vaccination chez les femmes était de 77,1 rapports pour 100 000 doses administrées, contre 31,1 pour 100 000 doses administrées chez les hommes.
Le taux combiné d’EI a atteint 108,2 rapports pour 100 000 doses administrées, soit 1 rapport pour 1 000 doses et 1 rapport grave pour 5 000 doses, ce qui est considérable.
Ce taux d’EI post-vaccinaux peut être largement sous-estimé car – comme le suggèrent les résultats de la présente étude – la plupart des EI peuvent survenir au-delà de la fenêtre temporelle limitée de 6 semaines pendant laquelle l’apparition d’une affection nouvelle/aggravée est actuellement examinée par les autorités. Au facteur temps, nous pouvons également ajouter le manque de sensibilisation des patients, la possibilité d’automédication pour les maladies nouvelles/aggravées et le manque de déclaration par les médecins, comme discuté ailleurs (Provost, manuscrit soumis). Le taux authentique d’EI, qu’ils soient graves ou non, peut donc atteindre un niveau qui ne peut être ignoré, d’autant plus que les EI à long terme restent inconnus.
Les maladies cardiovasculaires constituent l’affection médicale la plus fréquente qui est apparue ou s’est aggravée chez les participants à notre étude. Au Canada, les complications cardiaques, comme la myocardite/péricardite, représentent 1,53 déclaration d’EI d’intérêt particulier (EIP) pour 100 000 injections, et les complications de l’appareil circulatoire totalisent 1,65 pour 100 000 injections. Ensemble, les complications cardiaques/circulatoires (cardiovasculaires) représentent la moitié des 6,26 rapports pour 100 000 injections pour toutes les catégories d’EI d’intérêt spécial. Cette proportion est très similaire à celle observée dans notre étude, malgré le nombre relativement faible de patients. La similitude entre ces deux proportions est en faveur de l’attribution de la causalité des EI observés au vaccin, indépendamment du temps écoulé depuis la vaccination. Cette proportion relativement élevée de complications cardiovasculaires pourrait être liée au drainage des composants du vaccin du site d’injection dans la circulation sanguine et à leur contact avec le système vasculaire. D’autres investigations, telles que des analyses sanguines (par exemple, taux de troponine), des analyses histologiques et immunohistochimiques de biopsies tissulaires et des autopsies, devraient être menées pour confirmer ou infirmer tout lien de causalité avec la vaccination anti-Covid (Maiese et al., 2022). Une analyse du US Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS) et de la European Database of Suspected Adverse Drug Reaction (EudraVigilance) a révélé, pour un nombre équivalent de personnes vaccinées, un risque d’EI cardiovasculaires supérieur de 154 fois pour les vaccins COVID-19 par rapport aux vaccins antigrippaux (Montano, 2022).
En France en 2021, la différence de taux de myocardite avec 2019 et 2020 coïncide avec la campagne de vaccination chez les jeunes individus (Boudemaghe et al., 2022). Dans une étude rétrospective israélienne basée sur une cohorte de 196 992 adultes, aucune augmentation de l’incidence de péricardite ou de myocardite n’a été observée après une infection par COVID-19 (Tuvali et al., 2022). Dans une cohorte de 23 millions de personnes, chez les hommes de plus de 12 ans, l’incidence de la myocardite/péricardite chez les non-vaccinés était de 0,261/100 000 personnes et variait en fonction du calendrier de vaccination : entre 0,322/100 000 personnes (1 dose de Moderna) et 2,402/100 000 personnes (1 dose de Pfizer suivie d’une dose de Moderna) (Karlstad et al., 2022). Une prévalence similaire ou supérieure de myocardite/péricardite post-vaccinale a été rapportée ailleurs : en 2021, les CDC ont rapporté un taux de 3,23/100 000 injections pour les 18-39 ans dans le Vaccine Safe Datalink (Klein, 2021) et une étude israélienne a rapporté un taux de 3,83/100 000 hommes de tous âges après leur 2ème dose (Mevorach et al, 2021), tandis que des données récentes de santé publique de l’Ontario, au Canada, ont fait état d’un taux de 13 pour 100 000 injections, tous âges confondus (Buchan et al., 2022).
L’incidence réelle des lésions myocardiques post-vaccinales pourrait cependant atteindre 2,8% (estimée par l’augmentation du taux de troponine), soit 800 fois plus que les myocardites rapportées dans des études rétrospectives.
Nous avons remarqué qu’un patient a été testé positif à la Covid-19 et hospitalisé dix jours après sa quatrième dose de vaccin Pfizer-BioNTech. Ce cas est compatible avec l’hypothèse d’une protection réduite contre la maladie dans les 14 premiers jours suivant l’injection et souligne la nécessité de constituer un groupe distinct de patients (0 à 14 jours post-vaccination) pour l’utiliser dans des analyses comparatives avec d’autres groupes de patients non vaccinés et vaccinés. La facilitation dépendante des anticorps (ADE) peut être impliquée dans la facilitation ou l’aggravation d’une infection à la Covid-19 survenant dans les jours suivant la vaccination (Shimizu et al., 2022 ; Sridhar et al., 2022).
Le délai deux fois plus long avant l’apparition des EI (11,57 semaines au lieu de 6) rend plus difficile l’établissement d’un lien de causalité avec les injections anti Covid-19. Ce problème peut être contourné en augmentant le nombre de patients vaccinés et en incluant un groupe témoin de patients non vaccinés dans une étude rétrospective de plus grande envergure qui couvrirait également une période similaire avant Covid-19 et/ou avant la vaccination afin de corriger les changements qui ont pu se produire en l’absence de vaccination.
Seuls les patients présentant des EI symptomatiques ou des événements majeurs liés à la santé ayant entraîné des changements dans leurs prescriptions ont été inclus dans notre étude. D’autres patients ayant connu des changements mineurs, qu’ils ont traité par eux-mêmes ou qui ne nécessitaient pas de modifications de leurs médicaments ou de leur dossier pharmaceutique, n’ont pas pu être identifiés et n’ont pas été inclus dans cette étude, contribuant ainsi à la sous-déclaration des EI.
Au cours du printemps 2022, le test PCR est devenu réservé aux travailleurs de la santé et les patients devaient être inscrits à la Régie de l’assurance-maladie du Québec pour obtenir un kit de détection du Covid-19 antigénique. Par conséquent, nous ne pouvons pas exclure la possibilité que certains de nos patients aient pu avoir la Covid-19 sans avoir été testés positifs ou sans le savoir (asymptomatiques).
La principale conclusion de notre étude est que la plupart des événements liés à la santé, tels qu’enregistrés comme des changements dans les dossiers pharmaceutiques des patients, se sont produits au-delà de la période d’observation de 6 semaines, qui est actuellement utilisée par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), appelant ainsi à une extension de cette période et à une révision des directives établies pour la déclaration et les analyses des EI post-vaccination.
L’association entre la vaccination anti-Covid et l’apparition subséquente d’EI n’est pas nécessairement synonyme de causalité. Cependant, les affections nouvelles ou aggravées que nous avons observées chez les patients vaccinés d’une pharmacie québécoise, la période après laquelle elles sont survenues et leur apparition plus rapide en association avec le nombre de doses reçues et le nombre de comorbidités, soulèvent des questions de santé publique suffisamment sérieuses et importantes pour justifier des enquêtes collaboratives plus larges, plus étendues et plus approfondies par des groupes indépendants de pharmaciens et de chercheurs. Des opportunités de financement de recherches indépendantes devraient être lancées pour promouvoir des études rétrospectives bien contrôlées visant à caractériser la nature, l’occurrence et la gravité des effets indésirables associés à cette nouvelle génération de vaccins et, espérons-le, à déterminer tout lien de causalité possible, le cas échéant, avant que leur utilisation ne soit encore plus étendue pour lutter contre les variants du COVID-19 et d’autres maladies infectieuses.
Hélène Banoun
Pharmacienne biologiste, ancienne chercheure INSERM
France
Patrick Provost
Professeur titulaire au Département de Microbiologie-infectiologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval
Chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval, Canada
Conflit d’intérêts : Cette recherche n’a pas été financée et les auteurs déclarent que la recherche a été menée en l’absence de toute relation commerciale ou financière qui pourrait être interprétée comme un conflit d’intérêts potentiel.
Références
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Boudemaghe T, Léger L, Perez-Martin A, Suehs CM, Gris J-C. Change in incidence of cardiovascular diseases during the covid-19 pandemic and vaccination campaign: data from the nationwide French hospital discharge database, medRxiv 2022.08.01.22278235; doi: https://doi.org/10.1101/2022.08.01.22278235
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Encore une fois un article scientifique impartial et très utile. Merci Hélène Banoun
Nouvelle vidéo du Pr, Bernard la Scola qui explique une des façons dont l’Ivermectine fonctionne : https://youtu.be/hYbXodBcUBE
ou https://yewtu.be/hYbXodBcUBE
SARS-CoV-2, hemmaglutination et ivermectine
En mars 2021 notre ministre de la santé tenait un raisonnement imparable devant les Chambres : » les vaccins antérieurs aux vaccins covid ne provoquent pas d’EI au delà de 2 mois (faux mais ce n’est pas le problème ici). Puisque nous utilisons des vaccins contre la covid, ils ne provoquerons pas d’EI au delà de 2 mois. »
Autrement dit, le ministre venait de nous démontrer que les humains avaient des griffes. Oui, oui : « Les chats ont des griffes ; les chats sont des mammifères ; les humains étant aussi des mammifères, ils ont des griffes ! »
Bravo monsieur le ministre !
En tant que médecin, j’ai procédé à des vaccinations, essentiellement avec le vaccin Astra-Zeneca. J’ai à déplorer deux décès par embolie pulmonaire massive dont mon épouse. Ces décès sont survenus respectivement à 4 et 5 mois après la vaccination chez des personnes sans antécédents thromboemboliques et la mort est survenue en quelques minutes. Ces deux personnes ont reçu le même lot de vaccin. Un signalement a été porté auprès de l’agence du médicament en France et du service de pharmacovigilance du laboratoire. Je n’ai pas eu de retour. Je reste à votre disposition pour plus de renseignements.
Dr François Vendeville. Le Havre.
Votre témoignage est effrayant et votre franchise, admirable. Nous vous souhaitons tous de trouver la ressource pour témoigner encore et encore de ce qui continue à se perpétuer parce que les médecins persistent à ne pas vouloir voir…
Merci au docteur François Vendeville pour sa franchise. Combien d’autres accidents , notamment par embolie pulmonaire , non répertoriés le lien entre la vaccination et le décès n’étant pas établi , parfois même non soupçonné. Merci ! Bon courage à vous !
Merci pour ce témoignage à la fois pragmatique et touchant.
N’attendez-pas de réponse, ils savent et c’est ce qui est effrayant.
Pierre Chaillot explique ce qu’il découvre en tant que statisticien : « Ils n’ont jamais voulu savoir ! »
https://twitter.com/verity_france/status/1607278773107560449
Merci a toustes, votre ténacité fait chaud au coeur,
Victimes EffetsSecondairesvaccins19 rejoignez moi et portez vous partie civile pour obtenir une enquête et un procès sur les effets secondaires, on nous doit la vérité
https://mobile.twitter.com/Marc_Doyer/status/1607487906918146049
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Pour déclarer soit même un effet indésirable, un collectif de soignants et de citoyens a élaboré un tutoriel:
https://les-collectifs-unis.info/declarez-vous-meme-un-effet-indesirable-dun-medicament-ou-dun-vaccin/
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Le meilleur a toustes, tout les jours que Dieu fait.
Me permet de vous serrer fort sur le coeur. Rho, vous n’aimez pas? Trop tard, c’est déjà fait!
🙂
Je ne partage pas l’admiration (mille excuses, cher Inox) pour cet article d’ailleurs bien trop madré, selon moi. Je refuse de m’y intéresser, mon palpitant souffrant trop de l’emploi, par ce cénacle obstiné, des mots »Effets secondaires’’ ou, pire encore, ‘’ES’’. Ce sont en fait des grenades ennemies, pharmas. Me serais-je trompé en ré-adhérant à l’AIMSIB (du reste impavide devant le refus général de COMPTER LES TUÉS séparément des EFFETS NOCIFS).
Depuis le temps que j’y proteste contre ces 2 TRAHISONS, elles témoignent d’un mépris scientifric. Comme je ne suis pas masochiste, et demeure solidaire des souffrants, ce petit peuple si négligeable, et de ses soignants [avec mon étoile jaune inamovible si ‘’contestée’’ (comme, invariablement dans l’hypocrite »La Croix’’, D. Raoult)], je ne cotiserai pas en 2023, pour commencer, mes maîtres.
D’ailleurs les 4 figures participent du même mépris de sachants impolis : NON NUMÉROTÉES et aux TERMES MÊME PAS TRADUITS [la correction élémentaire demande d’être clair (au secours, Albatros). Mais domine-t-on son sujet ? (Boileau). Aussi bien que le Dr F.V. ?].
Mon cher Hub37. Je conçois qu’on ne puisse être d’accord avec « l’article trop madré » (?) mais on peut en discuter entre gens sensés… Le blog est fait pour.
Vous ne voulez plus cotiser en 2023? personne ne vous met le couteau sous la gorge et je me dis que pour que l’AIMSIB tourne, bien que je sois fatigué de relire les sempiternelles divagations de certains contributeurs anti virus qui n’existent pas et dont on n’a pas de photos (https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/voici-les-photos-inedites-du-coronavirus-l-origine-de-l-epidemie-de-covid-19-6753998) je ferai un don à votre place en plus de renouveler ma cotisation ce que je ne ferai pas pour un certain BlogInfo d’un certains médecin chercheur que j’estime pourtant pour ses écrits concernant le CHO et les statines ainsi que ses fines analyses sur les vaccins mais qui fait exactement ce qu’il reproche à d’autres scientifiques en état coincé par un biais cognitif sur l’efficacité de l’ivermectine ou encore l’HCQ , l’Artémisia dans le traitement du Covid quel qu’en soit le variant … et j’en suis désolé.
Bonne fin d’année » A l’an que vèn, se sian pas mai que sian pas mens »
Salut, cher Inox. Bonne année !
Je contribuerai également, mon cher Inox, et je continuerai à porter les travaux qui auront, dans un jour pas si lointain, retrouvé la lumière qu’ils méritent.
Petit à petit, la barrière du système est franchi par les plus courageux, comme le Dr Pascal Sacré. D’autres suivront inévitablement à condition de ne pas s’accrocher à tout prix (@Hélène ?) au risque de défendre ce qui est indéfendable.
https://www.mondialisation.ca/la-chance-de-lhumanite/5673639
Bonne fin d’année à tous, sincérement.
Et puis ce voyeurisme d’expérimentation humaine est répugnant.
Mon subconscient me l’a notifié cette nuit par un rêve symbolique (équilibrage des moments les plus dramatiques de mon existence) en tuant un finaliste avec félicitations du jury.
Merci des nouvelles du fondateur. Moi, ce que je lui reproche, c’est de nous les briser mnu mnu mnu avec son huile d’OLIVE à toutes les sauces.
D’accord, on devrait élever à cette simple huile un monument de la part de la patrie reconnaissante pour avoir sauvé des millions de sudistes (la langue que tu emploies en est) des horreurs déclenchées par les saturés : surpoids, obésité, diabète, HTA, cancers (au moins sein ou prostate). Exactement comme le sucre, à l’addiction pire que celle de la cocaïne. Et les saturés, à propos ?), mais ce sauvetage n’est pas dû à des propriétés intrinsèques. C’est par défaut. Ce genre d’épidémiologue ne sépare jamais correctement les paramètres (passé ma vie pro en centres de recherches) : toujours alambiqués, ces chercheurs-là.
D’accord, en cuisine chaude, il n’y a, il ne devrait y avoir comme lipide qu’elle, l’huile d’olive [encore que la cuisson à l’étouffée constitue à mon avis le mieux (l’addiction aux mono-insaturés est à chiffrer, elle aussi)]. J’y souscris si c’est la condition pour éviter les saturés.
C’est ce chercheur-né qui est à l’origine du récent pataquès de T.S. dans son livre de 2020 (‘’Arrêtons de saboter notre immunité ») par ailleurs délectable (par ses avancées précurseures) où il confond (et avec des chiffres, stp) l’huile d’olive (mono-insaturée, donc ni nocive ni spécialement bénéfique) avec une huile PLURI-INSATURÉE ABSOLUMENT INDISPENSABLE, elle (du coup, le terme ESSENTIELLE a été anschlussé (avec la bénédiction des meilleurs sachants) par une foule d’empoisonneurs au profit d’une palanquée de minuscules flacons exorbitants d’hypertoxiques, devenus à la mode, comme toutes les conneries).
Alors là, je jouis à contempler un omégomane les pieds pris dans le tapis de leurs déjections absconses (en nomenclature internationale, au lieu des paires de fesses grecques oméga on écrit delta (∆) mais cela n’a cours que chez les spécialistes de cascades enzymatiques dont, d’ailleurs, nous n’avons absolument rien à cirer. Là aussi, ils nous trahissent, cette fois en oblitérant les indispensables nombres d’insaturations par molécule (qui conditionnent leur polymérisation physiologique et ses proportions entre acides gras di-insaturé et tri-insaturés), compréhensibles, elles (à partir de la classe de première) et même indispensable à connaître pour bien piloter ses matières grasses et donc bien se porter. Quand on pense que cette manie prétentiarde ravale le meilleur d’entre elles, l’acide gammalinolénique au rang de di-insaturé alors qu’il est tri-insaturé et anti-inflammatoire époustouflant. L’acide linoléique (di-insaturé) lui-même n’est pas du tout si lamentable que cela, ne leur en déplaise (ils passent leur temps à vomir du mal dessus (pour plaire au LOBBY DU GRAS COLONIAL) alors qu’il en faut 4 fois plus que d’acide linolénique (tri-insaturé) sur lequel ils ne tarissent pas d’éloges, mais défiguré en oméga-3 pour plaire au même lobby à l’obscurantisme obstiné parce que vénal.
Merci, cher Inox de m’avoir donné l’occasion de tirer, à mon tour, sur des masques privant, à coups de considérations fumeuses (savamment enfumées) les PETITES GENS, ces pelés, ces galeux, d’exercer leur abhorré libre-arbitre.
Un délai de 6 semaines seulement pour que se manifesteraient des effets indésirables ? hummm…
En ce jour 27 décembre de l’an de grâce 2022 est célébré le bicentenaire de la NAISSANCE de Louis Pasteur. Cette période où la NATIVITÉ battait son plein s’y prête tout à fait, un enfant prodige (nous) était né (tombé du Ciel, en France qui plus est) qui sauvera le monde entier des vilaines maladies en éradiquant les vilains microbes, car LE MICROBE VOILA L’ENNEMI ! (tel que nous le contait l’affiche de 1898 des Laboratoires ANIOS https://atlantico-media.s3.eu-west-3.amazonaws.com/Microbe_Anios_03161daaff.jpg ).
Cette représentation n’a guère beaucoup évolué depuis.
En restant dans le sujet, profitons-en pour ébrécher la gloire indue du faussaire :
Source : Pasteur et la République par Marc-André Cotton
(…) « En 1938, le neveu de Pasteur fit des révélations fracassantes sur les falsifications qui eurent lieu à cette époque. Un cas dramatique fut celui du jeune Edouard Royer, mordu par un chien prétendument enragé. Pasteur lui inocula pendant douze jours le virus de la rage paralytique du lapin, dont la moelle infectée avait servi à la préparation du vaccin. L’enfant mourut et son père porta plainte, accusant le vaccin d’avoir tué son fils. Une autopsie fut ordonnée et un échantillon de son bulbe rachidien fut injecté à deux lapins, qui moururent de la rage paralytique. La preuve était faite que le garçon n’était pas mort de la rage furieuse du chien, mais bien des suites de l’inoculation vaccinale. Seuls les assistants de Pasteur étaient au courant de ce résultat, mais lorsque leur patron en fut informé, ils rapportèrent que la nouvelle « ne lui causa aucun trouble. » Tous dissimulèrent la vérité et l’expertise conclut qu’une crise d’urémie avait emporté l’enfant (4).
Sur la base du dogme vaccinal de Pasteur, des milliers de sujets mordus par des chiens furent inoculés pendant quatorze jours et déclarés « guéris » la semaine suivante. L’Institut Pasteur proclamait 999 à 999,5 guérisons sur mille cas et les médias répandaient la nouvelle miraculeuse. Mais quelques scientifiques moins crédules firent des analyses supplémentaires, basées sur le suivi des patients. Un journal londonien rapporta qu’entre 1886 et 1903, on releva que « plus de 1700 personnes traitées et déclarées guéries succombèrent de la rage dans les 8 à 120 jours après leur sortie de l’Institut. » Ces patients avaient tous développé une sorte de rage spécifique aux lapins, la rage paralytique (5). »
…
(4) Lire Dr. Louis de Brouwer, Vaccinations : erreur médicale du siècle, éd. Louise Courteau, 1997, p. 100.
(5) Ibid., p. 102.
http://regardconscient.net/archi03/0312pasteur.html#top
Je travaille d’arrache piued sur Pasteur depuis plusieurs mois pour mon mensuel, j’en tirerai deux articles dont un que sur la rage. Quand on ne veut pas savoir, covid ou rage, c’est toujours par les mêmes mécanismes que l’on arrive à décerveler durablement les populations, ce qui est inquiétant c’est qu’encore aujourd’hui les gens sont persuadés que Pasteur a guéri des malades de la rage… Ce que personne ne semble capable de réaliser encore à ce jour.
Merci à vous 2, Vincent, Njama.
Sans doute est-ce un étape indispensable.
Personnellement, je ne veux même plus en entendre parler alors qu’il continue à faire des dégâts malgré lui et à enfermer la science grâce aux scientifiques convaincus par cette idéalisation.
Une anecdote : nous cherchions notre future maison, il y a quelque mois.
J’ai appelé une agence pour une maison qui aurait pu nous convenir.
L’agent n’a rien compris quand je lui ai dit d’un coup que ce n’était même pas la peine ; il venait de nous donner l’adresse : … rue Pasteur.
Je vous embrasse tous (nous sommes une grande communauté malgré nos désaccords) de tout cœur. Tout cela prendra fin un jour grâce à tous nos efforts.
Pour ma part, ça ne me dérangerait pas d’habiter boulevard Pasteur ou même Impasse Pasteur pour tenter de faire plaisir à Brigitte.
Quand on évoque « La Science » il y a une autorité qui s’intercale pour dire le vrai et le faux. Or il existe des affirmations reconnues par la science et qui sont fausses alors que d’autres, bien établies, sont ignorées par la science ou déclarées fausses.
Si cette autorité (scientifique ou autre) ne disait que le vrai et ne faisait que le bien nous serions tous comme des moutons qui n’auraient qu’à suivre sans se poser la moindre question. Ce ne serait pas bon du tout pour nous. Dans son évolution l’adolescent doit s’opposer à l’autorité parentale. Ceux qui n’ont pas réussi à franchir cette étape, quand l’autorité parentale était trop forte et trop pesante et qu’ils ne pouvaient pas claquer la porte, deviennent des adultes avec des problèmes comportementaux très prononcés. Ils ont alors une vie très difficile. J’en ai connu.
C’est la même problématique ici mais au niveau des peuples par rapport à l’autorité qui leur dicte le vrai et le bien. Ce qu’on appelle la science participe à cela. Pour évoluer vraiment nous avons tous besoin que la science ne dise pas toujours le vrai et ne fasse pas toujours le bien. Cette confrontation est importante pour s’apaiser quand on comprend qu’elle avait aussi son utilité malgré toutes les souffrances engendrées. Alors, habiter rue Pasteur ne sera pas plus dérangeant que de fêter Noël avec ses parents auxquels on s’était opposé plus jeune. Ma compagne a longtemps vécue rue du Dr Roux, un éminent collaborateur et complice de Pasteur et j’y ai passé quelques jours et nuits…
J’avais regardé sur France 2 le docu-fiction »Pasteur : portrait d’un visionnaire » (mardi 29 mars 2011). Je retiens une chose : il nous fut dit que la Science pouvait mentir quand on le faisait au nom du bien de l’humanité :
https://www.canalblog.com/cf/my/index.cfm?pageNum=7&bid=310209&nav=blog.content
Jeune, j’avais été abonné pendant plusieurs années au journal de Tintin, un hebdomadaire qui proposait chaque semaine une bande dessinée sur une personnalité ou un fait célèbre. Une fois ce fut Pasteur. La bande dessinée montrait Pasteur en blouse blanche se penchant sur un malade atteint de la rage. Il le pique et il guérira ! Miracle !!!
Beaucoup plus tard je fais à Poitiers une conférence sur vaccins et vaccinations où je rapporte cette anecdote en ajoutant que personne n’avait jamais guéri de la rage*. Le traitement était strictement préventif : une fois la personne mordue, il s’agissait d’empêcher le virus supposé présent de se manifester. Pasteur n’a jamais guéri personne de la rage. Au mieux on pourrait avancer que son traitement aurait empêché des personnes traitées de faire la maladie.
Un collègue était dans la salle. Il me dira plus tard que lui-même abonné à l’hebdomadaire en question, il se souvenait parfaitement de cet épisode qui l’avait convaincu que Pasteur guérissait la rage. Il le croyait encore. Il aurait été député ou sénateur c’était pareil, cette bande dessinée l’aurait conduit à voter les yeux fermés n’importe quel texte favorable aux vaccinations.
Dans un manuel scolaire du primaire on peut lire que « Pasteur avait mis au point des vaccins qui permettent de se prémunir contre la rage et la variole ». C’était la leçon qu’un de mes enfants avait rapporté de l’école. Le lendemain, 10 mn avant la rentrée en classe je vais voir l’instituteur en raison du vaccin antivariolique inventé par Pasteur …Il me répondra que c’était ainsi dans tous les manuels du primaire et qu’au collège ils apprenaient que c’était Jenner un siècle auparavant … « Ils auront oublié » me dira t’il ! Pas sûr. Apparemment cela ne dérangeait pas les enseignants du primaire ni les auteurs de ces ouvrages ni leurs éditeurs ni les multiples parents d’élèves faisant apprendre leurs leçons à leurs enfants. Cette passivité est redoutable.
La véritable histoire de Louis Pasteur et Joseph Meister
(16’21)
https://www.youtube.com/watch?v=hlt56cgV09M
présentée agréablement par René Bickel à partir de sources tirées de quelques livres :
La vie de Pasteur par René VALLERY-RADOT (gendre de Pasteur)
A l’ombre de Pasteur, souvenirs personnels par le Dr Adrien LOIR (assistant de Pasteur)
Pour en finir avec Pasteur, Un siècle de mystification scientifique par le Dr Éric ANCELET
UN BON PASTEUR ? par Marc AVÉROUS
Béchamp or Pasteur ? A lost chapter in the history of biology par Ethel D. HUME
Quand Joseph Meister fut sauvé par Pasteur, par Lorris MURAIL
https://www.bickel.fr/a-propos-de-rene/
https://www.bickel.fr/produit/vaccination-la-grande-illusion/
Bien d’accord avec vous Bernard. C’est ce qu’on nous apprenait à l’école, sur « Pasteur le bienfaiteur ». Mais grâce à vous, à Njama et d’autres contributeurs de l’AIMSIB j’ai plus appris sur lui en quelques articles et commentaires qu’en toute un vie. merci.
Le virus de la rage se loge dans le bulbe rachidien. Il peut aussi contaminer la salive mais seulement occasionnellement. Pour savoir si un animal était enragé il fallait analyser le bulbe rachidien. Le fait de ne pas trouver le virus dans la salive n’est pas une preuve que l’animal n’était pas enragé.
Un corollaire de cela est que le fait d’être mordu par un animal enragé n’implique pas que l’on ait été contaminé par le virus. La durée d’incubation était de 6 mois. Même si Joseph Meister et d’autres qui avaient été traités par le vaccin de Pasteur (car celui-ci ne pouvait pas pratiquer les inoculations) ne soient pas tombé malades ne prouvait rien car il n’y avait aucune preuve qu’ils avaient été contaminés même si l’animal était enragé.
A l’époque il se produisait 30 cas de rage par an en France. Les vétérinaires déclaraient au ministère de l’agriculture les morsures par chiens enragés ou supposés tels qu’ils avaient pu constater. Ce nombre était de 350 environ, soit 12 fois plus que le nombre de cas de rage. On pourrait en déduire que seul 1 cas sur 12 avait été contaminé par le virus.
S’il a été montré que le virus de la rage se loge dans le bulbe rachidien, cela ne nous renseigne pas sur l’origine du virus de la rage qui affecte certains animaux, canidés et autres. Les cas étant rares, il est peu probable que des recherches seraient faites pour l’expliquer.
A l’instar du tétanos, ce virus (expression d’un désordre cellulaire ?) serait-il dû à une (neuro)toxine produite par une bactérie anaérobie ?
Il n’est pas étonnant qu’on le retrouve rarement dans la salive, je pose l’hypothèse d’après ce que l’on en sait de celle des humains, qu’un état pathologique induit un pH acide taux < 7 (réaction immunitaire ?), alors que la valeur normale du pH de la salive est de 7,2.
Elle se compose d’eau à 99 %. Le 1 % restant inclut des ions (sodium, potassium, chlorure…) et des éléments organiques. Ainsi, elle contient de l’urée, du glucose, des hormones, de l’ARN et de nombreuses protéines, notamment des enzymes digestives (amylase, lipase).
Les animaux lèchent leurs blessures…
Le débit salivaire moyen d’un adulte est d’environ 1 litre par jour, pour un chien, renard, lapin à proportion de leur taille / poids peut-on imaginer.
Pas besoin de le lire, ne perdez pas votre temps. Tout va bien madame la marquise
@ Brigitte Fau
Merci pour ce lien nous donnant à partager l’introspection de DR PASCAL SACRE
Son analyse propulse dans une telle dimension !
Rien à voir avec le carcan dans lequel on veut nous enfermer pour mieux nous détruire.
J’ai adoré.
Oui, Raymonde, çà fait du bien ! C’est le Dr Erik Loridan qui l’a transmis sur twitter.
https://twitter.com/ErikLoridan/status/1607285745932435459
Le Dr Pascal Sacré est à nouveau convoqué par l’ordre des médecins, en Belgique, à Mons, ce 11 janvier 2023, audition à 19h30.
La Vérité contre l’ordre
[……….] Soyez nombreux à soutenir les médecins inquiétés de par le monde. Soyez des milliers autour de ces médecins courageux.
C’est cela votre force ! Montrer qu’un tel symbole, la recherche et la défense de la vérité, peut encore mobiliser des milliers de citoyens honnêtes et désireux que la démocratie ne soit pas un mot vide. C’est cela notre force : le nombre ! La puissance d’une assemblée citoyenne de personnes éclairées qui reprennent le pouvoir sur leurs vies et leurs santés.
Au travers des institutions officielles comme l’Ordre des médecins, le système veut faire de nous, Alain Colignon, Laurence Kayser, Frédéric Goaréguer, Gaëtane Beeckaert, Éric Beeth, Cécile Andri, moi et d’autres en Belgique, des exemples pour faire peur à l’ensemble des thérapeutes qui ne vont pas dans leur sens unique.
Vous, citoyens, faites de nous des exemples, oui, des symboles d’intégrité, de courage et de vérité. Des modèles, des exemples à suivre.
Ne le faites pas pour nous en tant que personne ou en tant qu’individu, faites-le pour les valeurs que nous défendons pour vous.
J’irai là-bas sans haine, sans colère, sans reproches.
Ce n’est pas une guerre de science, de vérité, ni de justice car tous ces domaines sont largement corrompus. Ce n’est pas une guerre du tout.
C’est une occasion. Une chance. Un espoir fou de faire évoluer l’humanité.
De petits foyers de courage et d’opiniâtreté s’allument partout dans le monde, en ce moment.
J’irai seul avec la paix qui règne dans mon cœur, avec la volonté de les aider à voir ce qu’ils ne veulent pas voir, avec l’empathie que m’ont enseigné toutes ces épreuves.
Si chacun invite deux personnes, et que chacune d’entre elles invite à son tour deux personnes, imaginez le nombre de voix et de mains, de quoi enfin renverser le rapport de forces et faire que la peur change de camp.
Venez de toute la Belgique ou d’ailleurs, louez des cars, des bus. Faites-cela partout où la vérité, où la bienveillance sont attaquées.
Faites silence quand ils font du bruit de matraque. Faites du bruit quand ils imposent l’omerta.
Soyez unis dans le calme puissant et la solidarité qu’aucun de leurs canons, qu’aucune de leurs agressions ne peuvent briser.
Dr Pascal Sacré
https://www.mondialisation.ca/la-verite-contre-lordre/5673637
Pour ceux, celles qui pourraient venir…
Une convocation à 19h30 c’est bien étrange ! serait-ce pour empêcher un rassemblement de soutien comme ce fut le cas pour le Dr Loridan ?
Au risque de choquer certains/certaines je pense que les coronavirus et bien d’autres entités médicales aident la mort tout simplement (le chanteur Renaud qui a bien changé malheureusement avait chanté : « la médecine est une … ») mais n’oublions pas que personne ne détient la vérité. Tous ces décès réels évitent-ils des guerres pour réguler la population mondiale ?
Notre ami Marc HENRY découvre l’eau de Quinto :https://www.facebook.com/pr.marc.henry/posts/pfbid02Yr9FRfgxpRjDjewqtWdERqawXXd18biBSfehh1Pyx3HYbBrs6rVc6KykcJJZL9Gfl?from_close_friend=1
« découvre » ?
En 2015 déjà Il parlait de fournir les minéraux d’une manière globale par l’eau de mer dans cet article : https://marchenry.org/2015/02/11/absorption-des-mineraux/
« C’est Marco Paya qui m’a fait connaître les vertus de l’eau de mer de Quinton. Une autre manière très intelligente de lutter contre les carences minérales… » c’est bien ce qu’il dit dans message Facebook.
Je n’ai rien dit d’autre. Il a l’air de découvrir l’eau de Quinton dont V. Reliquet a posté abondamment et qui soigne avec si je ne me trompe. sais très bien qu’il est un grand spécialiste de l’eau.
Vous devriez lire plus attentivement son message.
Le virus de la rage selon Jules Tissot (1946 p. 326) :
« La rage est due à la végétation, dans la substance des centres nerveux, d’un hyphomycète dont les conidies sont les corpuscules de Négri qu’on observe dans le cerveau d’un chien mort de la rage des rues….
J’affirme que cet hyphomycète est le virus de la rage des rues parce qu’il s’est développé spontanément sur un cerveau de chien mort de la rage des rues que M. Vasseur, chef du service vétérinaire de la fourrière avait mis à ma disposition. L’Aspergillus s’était développé précisément sur la surface d’une coupe tangentielle pratiquée au niveau de la corne d’Ammon qui passe pour être la région la plus riche en corpuscules de Négri ; cette surface émergeait au dessus du niveau de la solution de formol dans laquelle était plongé le cerveau.
Une émulsion des conidies de cet Aspergillus, injectée sous la dure-mère d’un chien, provoqua chez lui les signes cliniques de la rage et, le troisième jour, une crise de rage extrêmement violente au cours de laquelle il mourut après avoir lacéré, en les mordant, les barreaux de bois du plancher de sa cage.
Il ne pouvait donc pas rester de doute sur la spécificité de cet Aspergillus. Seule reste inconnue la source originelle de l’Aspergillus….La nature mycélienne du virus explique la durée de la période d’incubation, 20 à 30 jours, la durée du passage d’un virus à la forme mycélienne chronique étant au minimum de 12 à 15 jours….
Et ce même Jules Tissot explique le polymorphisme microbien :
« j’ai démontré, de la façon la plus formelle, …, que les cultures bactériennes se transforment en hyphomycètes, c’est-à-dire en culture de moisissures quand on les met dans des conditions favorables à cette transformation. … Le phénomène inverse se réalise également… »
Tout est une question de milieu ! C’est ce qu’expliquait Antoine Béchamp déjà.
Le microzyma est la base de tout micro-organisme (et même de tout être vivant).
L’étape intermédiaire entre les bactéries (milieu réduit) et les moisissures (milieu acide-oxydé) sont les microzymas ou ce qu’on appelle maintenant les « spores » des bactéries, à défaut de connaître les microzymas, pensant qu’il s’agit d’une forme dormante des bactéries (il faut bien interpréter sur le dogme faux du monomorphisme).
Lorsqu’on injecte un milieu favorable aux moisissures on obtient une réaction des microzymas internes qui se transforment en moisissures.
C’est le milieu déséquilibré qui provoque la maladie !
Merci mille fois Bernard d’éclairer nos lanternes, en ressuscitant ces explications de Jules Tissot, probablement oubliées, voire ignorées, de nos médecins, biologistes et savants d’aujourd’hui.
Inédites certainement pour le commun des mortels (dont je fais partie), elles passionneront j’imagine Vincent pour ses prochaines publications sur la rage.
Après décryptage, car il m’a fallu traduire (je suis très loin d’être familier avec ce jargon des biologistes), je note qu’elles ne nous rapprochent pas beaucoup de la notion des entités biologiques nommées « virus »…
Pour la compréhension des lecteurs, car il m’a fallu décoder un peu ce jargon de savants :
Les Hyphomycètes sont un groupe de champignons (dont beaucoup sont des espèces aquatiques)…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyphomyc%C3%A8te
Une conidie (ou conidiospore) est une spore assurant la multiplication asexuée des champignons et non capable de mobilité autonome.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conidie
Jusque là c’est logique, champignons > spores…
Les Aspergillus sont des champignons filamenteux, de type moisissure,…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Aspergillus
Cela en est à se demander si l’infection « rabique » qui affecterait le système nerveux (la nature mycélienne du virus) ne proviendrait pas simplement d’un contact ou de la consommation par certains mammifères (domestiques ou non) de cadavres en décomposition (?)
J’assume sans vergogne cette hypothèse puisque rien de la « Science » ne nous éclaire à ce jour sur ce sujet.
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