Outre la marche du temps, la crise sanitaire a achevé de convaincre les entreprises de mener leur transformation digitale.
Le récent baromètre « Transformation digitale : quels chemins vers l’industrialisation ? »(1) le confirme : 91% des entreprises interrogées mettent aujourd’hui cette transformation au rang de leurs priorités.
Cet engouement est d’ailleurs perceptible. Les investissements ont significativement augmenté entre 2021 et 2022 : 10% à 20% de plus pour 48% des entreprises sondées. L’environnement technologique se raffermit, avec des systèmes d’information modernisés et la création d’usines digitales (digital factories). Enfin, les liens entre les directions, les métiers et les équipes IT se resserrent progressivement pour mieux atteindre les objectifs de l’entreprise.
Car c’est bien de cela dont il s’agit désormais : faire de la transformation digitale un moyen au service de la stratégie d’entreprise.
Après une révolution parfois mouvementée des outils et manières de travailler, le temps est en effet venu d’ancrer la transformation digitale dans la culture de l’entreprise. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Qu’il faut adopter une vision long terme et pour cela être capable de prioriser, mesurer et d’industrialiser le recours au digital.
Prioriser. S’il est enthousiasmant de constater que les sphères décisionnelles intègrent plus souvent les équipes digitales, ces dernières ne pourront toutefois pas répondre à tous les besoins en même temps. Croissance, performance, marque employeur, engagement clients… les entreprises doivent hiérarchiser leurs attentes. C’est la condition essentielle d’une transformation à la fois sereine et efficace.
Pour prioriser, encore faut-il mesurer. Une fois passé l’engouement pour les capacités nouvelles offertes par le digital, les entreprises doivent inscrire celui-ci dans une logique de performance. 60% d’entre elles reconnaissent d’ailleurs qu’un travail important doit être mené dans ce sens. Ainsi, il leur faut développer des outils de mesure de leurs produits et services digitaux, moins pour contrôler le travail de leur usine digitale que pour créer un cercle vertueux, au service de la chaîne de valeur.
Enfin, la mesure amène l’industrialisation. Comment faire de la transformation digitale un levier de développement pérenne ? En misant notamment sur les talents, internalisés et prestataires. En conduisant également une profonde évolution des méthodes et modes de travail vers plus d’agilité, d’intelligence collective et de co-construction. Les entreprises le savent : 48% estiment ainsi que l’organisation "en mode produit" est indispensable à leur transformation.
Ces efforts seront nécessaires pour conduire le digital au cœur de l’entreprise, de son fonctionnement et de son identité. Ils aideront les entreprises à tenir le cap d’un monde numérique en perpétuelle effervescence. Ils permettront d’aborder sereinement la liste, déjà longue, des sujets d’avenir : technologies Blockchain, web 3.0, NFT, Métaverse, etc. Ils faciliteront enfin l’intégration des enjeux du développement durable, dont l’importance grandit à vive allure. En d’autres termes, ils encourageront les bons réflexes pour faire face aux défis de demain. Et s’il s’agissait finalement pour les entreprises de passer de la transformation à la constance digitale ?
(1) Baromètre publié en octobre 2022 et conduit auprès de 23 entreprises clientes de Niji (à la fois ETI, SBF120, CAC40) issues des secteurs de la Banque, des Assurances, de l’Énergie, du Luxe, de la Distribution, des Télécommunications, de la Mobilité, de la Santé, de l’Éducation, des Services et Biens de consommation.
Le récent baromètre « Transformation digitale : quels chemins vers l’industrialisation ? »(1) le confirme : 91% des entreprises interrogées mettent aujourd’hui cette transformation au rang de leurs priorités. Cet engouement est d’ailleurs…
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