Tous les mois, plus de 1,8 milliard de vidéos sont vues sur Youtube rien qu’en France (source Médiamétrie). La vidéo est devenue un média majeur du web. Cette audience, ses qualités de viralité et son impact en ont fait un outil privilégié du webmarketing.
Notre objectif est ici d’identifier les bonnes pratiques dans l’optimisation des vidéos pour le référencement dans Google.fr et dans le moteur de recherche Youtube.
Nous allons donc déterminer quels sont les éléments pris en compte par Google et par Youtube pour le référencement d’une vidéo dans leurs moteurs de recherches.
Nous avons testé quels éléments, parmi la liste suivante, étaient indexés par les 2 moteurs de recherche :
Lorsque la vidéo est incluse dans une page HTML :
Nous avons créé 3 chaines et 3 vidéos que nous avons uploadées sur Youtube. Les différents éléments à tester ont été renseignés avec des mots inventés, qui ne renvoyaient aucun résultat sur Google.fr.
Nous avons également créé trois pages sur un site tiers pour intégrer chaque vidéo. Là encore, les éléments testés ont été remplis avec des mots fictifs.
Nous avons ensuite laissé Google indexer le tout et vérifié les résultats des moteurs Google.fr et Youtube pour chacun des mots inventés.
Les résultats sont identiques pour les 3 vidéos testées.
Le tableau ci-dessous détaille les éléments qui ont été indexés par les deux moteurs de recherche.
Beaucoup d’éléments ne sont pas indexés, par aucun des moteurs. Par exemple, je m’attendais à ce que les tags et les sous-titres soient indexés. Mais ce n’est pas le cas.
Les moteurs de recherches indexent les mêmes éléments, à l’exception des ancres de lien, qui ne sont prises en compte que par Google.fr.
Le test montre que les éléments qui déterminent sur quels mots-clés votre vidéo pourra être positionnée sont assez peu nombreux. Il faudra donc les optimiser avec soin.
Toutefois, il est intéressant de distinguer deux types de facteurs de positionnement vidéo :
1/ Les facteurs « in page » :
Ils déterminent en premier lieu le champ lexical du média. Il s’agit du nom de la chaine, du titre et de la description de la vidéo. Ce sont des éléments statiques, déterminés à la publication de la vidéo (certes modifiables).
2/ Les facteurs de popularité :
Ils influencent positionnement dans les résultats de recherche. De manière classique, il s’agit des liens pour Google.fr. Mais on peut imaginer que le nombre de vues, le rythme de visionnage (nombre de vues par jour), et les partages sociaux sont déterminants pour un classement dans le moteur Youtube, voire même dans Google.fr. Ce sont des leviers de positionnement « scalables ».
Ce test ne mesure pas leur impact. Pour l’analyser il faudra réaliser une étude de corrélation à grande échelle.
A vos vidéos !
Responsable Webmarketing & Formation chez Yooda. Dans le SEO depuis… 1999. Avec Yooda depuis 2006. Auteur du livre Search Optimization.
L’optimisation des vidéos, au même titre que la rédaction web, est le parent pauvre du SEO d’entreprise. Malgré de gros efforts de communication, il est triste de voir des patrons d’entreprise ou des agences web passer à côté de prospects de qualité faute d’avoir correctement optimisé leur vidéo.
Je tiens à préciser que d’après ma très grande expérience avec Youtube sur plusieurs chaines, le SEO / les recherches sur Youtube et Google Search constituent une part très mineure des vues. et que si on veut faire beaucoup de vues il vaut mieux se concentrer sur pleins d’autres choses (cf http://fr.slideshare.net/Synodiance/20130531-smx-paris-2013-prsentation-youtube-22592117) 😉
> La vidéo est une réelle source de nouveau trafic sur le Web, encore faut il générer un flux d’internautes optimisé qui génère de bons taux de rebond ; sinon l’effet s’inverse. Je maintiens donc que la vidéo sert le référencement SEO, c’est ce que je constate lorsque dans les SERP Google sortent des vidéos sur des termes très concurrentiels. Le fait d’afficher des vignettes, au même titre que l’image de profile Google+ améliore considérablement le taux de clique.
Ah ça tombe bien j’étais en train de faire un test.
L’optimisation du titre est super important, le nom de la chaine c’est un plus, mais on va pas faire une chaine par vidéo…. Quoique
Tien je te donne ce que ça fait pour moi.
Le nombre de vues n’a pas eu d’importance, il y a des vidéos qui portent à peu près le même titre que la vidéo que j’ai posté qui sont beaucoup plus ancienne et pour lequel je suis devant (prime de fraicheur ?) j’ai que 96 vues à l’instant ou j’écris ce commentaire
Les sous-titres, c’est dommage avant il les prenait en compte dans le résultat web
J’ai pas encore bien testé l’embed pour apparaitre sur des vidéos qu’on a pas produit 😉
Pas mal ce petit test en usant les facteurs interne Youtube. De quand date la mise en ligne des vidéos ?
Merci pour le test. Décidément le moteur Youtube est bien simpl – titre, description du lien et en avant les bugnes – meme si comme toi je pense que le NB de vue , le rythme et aussi possiblement les « likes » doivent avoir un impact important
Test intéressant, j’aurais ben voulu savoir également si le nombre de votes sur Youtube avaient un impact (il me semble avoir lu cela).
Article et test intéressant, je suis d’accord sur l’idée que le nombre de vues et les likes permet un meilleur classement dans you tube et google
Merci pour ce résumé intéressant. Outre les contenus textuels, il me semble que certains facteurs d’optimisation des vidéos Youtube sont la qualité de la vidéo (HD), le nombre de vues totales, le nombre de vues par jour, la durée moyenne de visionnage. Est-ce correct ? C’est peut-être un autre sujet ? ^^
Effectivement, le test traite ici d’indexation d’une publication vidéo.
Pour mesurer les facteurs qui impactent le positionnement, c’est une autre méthodologie.
Le test est sans appel. Le titre de la vidéo influence quand même pas mal sur les positions aussi bien dans Google que dans Youtube. Concernant la popularité et le nombre de vues, je suis un peu plus perplexe. J’ai souvent déjà vu une vidéo avec beaucoup moins de vues placée devant une vidéos avec plus de vues (les deux vidéos ayant exactement le même titre). On voit que l’ancienneté de la vidéo joue aussi mais c’est plus complexe que ça. D’autres facteurs sont sûrement à prendre en compte comme ceux cités par Mathieu par exemple.
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