Puisque la carrosserie est inexistante à deux roues, un accident de la route est plus risqué pour un motard que pour un automobiliste, et ce, bien que l’on roule à vitesse réduite ou modérée. Voilà pourquoi la législation a rendu obligatoires certains équipements, notamment ceux qui peuvent pallier ce manque. Leur absence est alors sanctionnée par le Code de la route. Hormis ces équipements obligatoires, il en existe d’autres qui sont optionnels, mais fortement conseillés parce qu’ils contribuent grandement à la sécurité du motard, tant dans le cadre d’une conduite urbaine que lors des trajets routiers ou des escapades hors des sentiers battus. Au cours de cet article, nous allons nous attarder davantage sur les équipements pour motards que l’on doit absolument privilégier lorsque l’on circule en ville.

Même lors de petits trajets urbains, que ce soit à vitesse faible ou modérée, les motards ne doivent pas plaisanter avec leur sécurité ou avec la législation en vigueur. Ainsi, chaque fois qu’ils démarrent leur moto (routière, custom, trail, sportive, roadster, utilitaire…), ils ont intérêt à porter les équipements obligatoires qui suivent, même en saison chaude. Ceux qui circulent quotidiennement en ville à deux roues et désirent trouver et choisir un équipement adapté pour motard peuvent se faire aider par un professionnel des équipements moto.
Cela semble effectivement le plus logique, mais le port d’un casque homologué correctement attaché est une obligation à laquelle sont soumis tous les motards, mais également les éventuels passagers. En cas de non-respect à cette disposition, le contrevenant se verra infliger une amende allant jusqu’à 750 € assortie d’un retrait de 3 points sur son permis. Ainsi, pour être en raccord avec la loi actuelle, c’est le tout premier équipement dans lequel on doit investir.
Dans le cadre d’une conduite urbaine, le casque Jet est le plus plébiscité pour sa légèreté et le confort optimal qu’il fait profiter aux motards, surtout en saison estivale. Pour une protection optimale, on peut parfaitement opter pour un modèle de casque intégral, ou un casque modulable (un modèle se trouvant à mi-chemin entre le jet et le casque intégral), mais à condition qu’il soit exactement à sa taille et s’accompagne des éléments de confort dont on a besoin.
Quoi qu’il en soit, un casque homologué selon la norme européenne est facilement identifiable grâce à l’étiquette blanche se trouvant sous la jugulaire. Ce sticker comporte notamment l’indication ECE 22-04 et ECE 22-05 P (Protective) pour les casques intégraux, ECE 22-05 PJ (Protective-Jet) pour les casques modulables et ECE 22-05 J (Jet) pour les Jets.

Même en pleine canicule, tous les motards qui circulent en ville et leur passager éventuel sont, depuis fin 2016, dans l’obligation de porter des gants certifiés CE sous peine d’une amende de troisième classe (68 €) accompagnée d’un retrait d’un point sur le permis de conduire.
Sinon, même pour une conduite urbaine, on peut très bien aller plus loin dans la sécurité en optant pour des modèles à la fois certifiés et homologués (comportant la norme EN 13594:2015). Pour une conduite urbaine en saison hivernale, il est plus pertinent de privilégier les modèles qui mettent l’accent sur l’isolation et dotés d’une protection anti-pluie. Bien que jugés inesthétiques, les gants avec manchette sont recommandés en hiver.
En intersaison, mieux vaut faire l’impasse sur l’isolation, car celle-ci peut s’avérer gênante à la longue. Par contre, la protection contre la pluie demeure indispensable pour un confort digne de ce nom.
En été, il convient d’opter pour les modèles de gants ayant la capacité de rafraîchir les mains sans pour autant mettre à mal leur sécurité. Dans tous les cas, on doit veiller à ce que ses gants soient à la bonne taille.
Plus couramment connu sous le nom de gilet jaune, cet équipement doit obligatoirement être porté par les motocyclistes en cas de panne ou d’accident afin qu’ils soient plus visibles et puissent alerter en conséquence les autres usagers. Le non-respect de cette disposition légale entraîne une amende de quatrième classe (135 €). Lorsque l’on ne se trouve dans aucune de ces situations, on est tout de même obligé de garder son gilet de haute visibilité dans une espace de rangement, parce que lors d’un contrôle réalisé par les forces de l’ordre, l’absence de cet équipement dans la sacoche ou dans le top case est passible d’une amende de première classe (11 €).

Pour les déplacements quotidiens en ville, certains équipements ne sont pas légalement obligatoires, c’est-à-dire que l’on n’encourt aucune sanction si l’on ne les porte pas, mais ils sont tout de même fortement recommandés pour des raisons de sécurité. Bien sûr, en condition urbaine, les risques sont à ne pas sous-estimer. La vitesse étant limitée, les motards s’imaginent qu’un accident éventuel n’est pas très grave. Il faut toutefois garder à l’esprit qu’une chute à 50 km/h demeure violente et pourrait même être mortelle, car la carrosserie ne vous protège pas à moto. Qui plus est, de nombreux pièges ponctuent les villes en raison de la circulation très dense et du mobilier urbain. Ainsi, les motards responsables n’hésiteront pas à privilégier les équipements suivants pour circuler en toute sécurité, tant en ville que sur un périphérique.
La veste ou le blouson, en textile ou en cuir, est sans doute un incontournable de la garde-robe d’un motard soucieux de sa sécurité, hormis les équipements obligatoires cités précédemment. On le préfère avec des protections aux épaules et aux coudes ainsi qu’une protection dorsale. L’idéal est de miser sur un blouson ou une veste homologués proposés par des marques phares du fait que c’est le seul modèle qui se révèle fiable en termes de qualité et de sécurité, et peut résister aussi bien aux déchirures qu’à l’abrasion. Pour aller plus loin, et si le budget le permet bien évidemment, on peut opter pour un modèle équipé d’une protection airbag intégrée.
En outre, les motards qui souhaitent être stylés en ville sans pour autant sacrifier leur sécurité trouveront leur bonheur dans les vestes ou blousons moto cachant leurs protections. Ces dernières sont généralement faites de matières souples pour combiner discrétion et sécurité. Quant au choix de la matière, l’idéal est de le faire en fonction du temps que l’on passe sur sa moto quotidiennement. Pour de courts trajets, on peut opter pour le textile. Dans le cas contraire, les vestes ou blousons en cuir s’imposent. En cas de souci, il ne faut pas hésiter à se faire conseiller par un spécialiste.

Le jean est sans doute le pantalon moto le plus adapté à la conduite urbaine en moto, mais à condition qu’il soit renforcé et homologué. Ainsi, pour apporter une protection optimale à la partie basse de son corps, on privilégie volontiers les jeans kevlar homologués. En plus d’être particulièrement stylés, ceux-ci ont l’avantage d’offrir une excellente résistance à l’abrasion et de mieux protéger les motards que les modèles de jeans ordinaire en cas de glissade.
Ces modèles homologués offrent de surcroît une meilleure protection contre le vent. Ils peuvent être accompagnés de protections supplémentaires, notamment au niveau des cuisses, de l’entrejambe, des fesses, des hanches et des genoux. Pour répondre aux besoins des hommes et des femmes en matière d’esthétique et de style, les fabricants proposent aujourd’hui différents types de coupes. Sinon, selon ses besoins, on peut également choisir un pantalon textile ou en cuir pour sa sécurité à moto. Le dernier est à éviter en été.
Puisqu’un pantalon moto ne protège ni les pieds ni les chevilles du motard, on doit dans ce cas investir dans des chaussures ou bottes adaptées. Avec la norme CE, ces équipements pour motocyclistes comportent une pointe et un talon renforcés, mais également une protection pour les malléoles.
Pour une sécurité accrue, rien de mieux qu’une paire de chaussures ou de bottes moto 100 % cuir à la fois étanche et respirante. Ensuite, on ne doit surtout pas négliger le confort par rapport au design, et ce, même si l’on n’effectue que de courts trajets pour aller au travail. Avant d’acheter un modèle en particulier, on doit prendre le temps de marcher avec et de le tester en position assise avec le pied incliné.

Parce que le climat n’est toujours pas clément toute l’année, il est dans l’intérêt de tout motard de prévoir les bons équipements pour se protéger de la pluie et du froid. Pour rester bien au sec lors d’une conduite par temps pluvieux, il est vivement recommandé de s’équiper d’une combinaison de pluie ou, au moins, d’une veste de pluie et d’un pantalon imperméable, de préférence avec des bandes réfléchissantes. Et même si cela n’est pas obligatoire, on peut très bien porter son gilet de haute visibilité. En hiver, on peut compter sur les tours de cou moto, les cagoules, ou encore les régulateurs de température ou sous-vêtements thermiques.
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