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Publié par Olivier Andrieu | 30 Mar 2015 | | Temps de lecture : 4 minutes
olivier andrieu
Le métier de SEO est une affaire qui marche ! Il suffit de regarder les statistiques de la Zone emploi du site Abondance en 2014 :
– 205 offres d’emploi de la part d’entreprises recherchant la perle rare.
– 16 demandes d’emploi seulement de la part de candidats potentiels.
L’année 2015 a également démarré sous les mêmes auspices : déjà 46 offres pour 3 demandes !
Autant dire que le chômage n’est pas la principale préoccupation des personnes qui ont choisi cette voie professionnelle. D’ailleurs, dans certains cas, ce sont les candidats qui font passer un examen d’embauche aux entreprises désireuses d’internaliser, comme c’est la grande tendance actuellement, la partie SEO dans leur organigramme.
Au vu de la situation économique dans laquelle est notre pays à l’heure actuelle, on pourrait se dire qu’il s’agit là d’un vivier, certes de niche, mais qu’il faudrait encourager pour créer des emplois et répondre à la demande de tels profils. Malheureusement, c’est plutôt par une catastrophique loi sur la formation et le CPF que la réponse vient, vidant les salles de formation et annihilant un système qui pourtant, bon an, mal an, ne fonctionnait pas si mal. Tous les formateurs vous le diront : le nombre de formations annulées en ce début d’année est considérable ! Et le SEO n’y fait pas exception.
Pour ce qui est des formations diplômantes, à ma connaissance, il n’existe réellement en France que l’excellente licence rédacteur/référenceur de l’IUT de Mulhouse comme cursus 100% consacrée à cette voie. Une licence que je suis très fier d’avoir accompagnée à ses débuts en 2008 et qui ne doit son succès qu’à la qualité des enseignants actuellement en place et à l’équipe d’organisation.
Mais il est quand même incroyable qu’aucune formation de ce type n’ai vu le jour, depuis plus de 20 ans que le Web existe, à Paris, Lyon, Marseille, Lille ou tout autre ville réputée pour ses campus universitaires ou la qualité de ses parcours de formation.
Bien sûr, on objectera (avec raison) que le métier de SEO est avant tout basé sur une expérience personnelle, un côté autodidacte indispensable (qui est le profil de la plupart des “gens du métier” actuels) et le fait que mille fois sur le métier il faut remettre son ouvrage. C’est une évidence. Mais les bases, les fondamentaux, peuvent être acquis dans un cursus d’études, pour être ensuite mis à l’épreuve du travail “les mains dans le cambouis” sur des sites réels. Le référencement naturel a toujours été le fruit d’un équilibre entre théorie et pratique. Et cela se prête très bien à l’enseignement avant le grand bain de la vie professionnelle !
Le référencement a également besoin de reconnaissance. Saluons d’ailleurs les initiatives comme le Ceseo, certification SEO du SEO Camp, qui y contribue activement. Mais cette reconnaissance serait encore plus forte avec des diplômes reconnus proposés en France pour ce métier. Et cela faciliterait certainement aussi la tâche des recruteurs dans un pays comme le nôtre qui donne tant de poids aux diplômes. Le vivier d’emploi est là, alors pourquoi ne pas l’exploiter et le faire fructifier ?
Et vous, qu’en pensez-vous ? Pourquoi, d’après vous, existe-t-il si peu de formation diplômantes spécifiquement axées sur le SEO en France ?
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Note :
Tu mets en avant une problématique qui ne date pas d’hier… J’avais, quand je dirigeais le Master IDEMM introduit une bonne dose de référencement y compris dans le master 1, en parallèle à des cours d’écriture web ! Certains sont désormais des référenceurs y compris adhérent de SEO Camp 😉
Seulement, au niveau universitaire, y’a un soucis de taille, enfin 2… Le plan des formations est quadriennal et comme l’a montré Olivier Ertzscheid avec la licence community manager, ce n’est pas simple d’organiser de nouvelles « branches »… Donc, les intitulés ne sont pas toujours significatifs ! Le second… c’est avant tout une volonté de la part de l’équipe dirigeante des UFR ! J’suis pas certain que ceux avec qui je travaillais comprennent quelques chose au référencement et à son utilité ! enfin, j’parle de référencement comme nous l’entendons… Idem, pour le community management… 
Là, c’était pour le public… côté privé, à mon sens c’est pas beaucoup mieux… J’ai surtout l’impression que dans ces cas là on mets souvent en avant le titre… reste à savoir qui donne les cours par exemple et l’importance de cette matière par rapport à l’orientation générale… Rire, j’vais encore me faire des copains !
Si je pousse encore plus loin le bouchon… même en formation continue, il y a des problèmes… des centres de formations se dénichent des formateurs référencement… Le RH ne sachant même pas ce que c’est, appelle le centre de formation avec lequel il travaille qui demande à « ses » formateurs qui sait faire cela… et hop, vas y que je te construit une formation référencement !
Bonjour,
Je suis enseignant à l’IUT Charlemagne de l’Université de Lorraine et responsable de la licence Communication Publique & Outils Numériques où nous essayons de former nos étudiants à la communication « moderne », celle qui utilise le numérique (print, multimedia, web,…) et cela pour le domaine publique (collectivités territoriales, hopitaux, associations, etc..).
Depuis déjà pas mal d’années nous avons un cours d’une vingtaine d’heures de SEO, j’avais d’ailleurs suivi la formation d’Olivier Andrieu et d’Isabelle Canivet pour dépoussiérer un peu mes connaissances. D’ailleurs certains de nos anciens étudiants travaillent dans le monde du SEO.
D’autre part depuis cette année le DUT « information numérique dans les organisations » comprend également un module SEO d’une quinzaine d’heures au cours de la deuxième année de formation. C’est demandé dans le Programme Pédagogique National qui régime le programme de tous les DUT.
Les problèmes que nous rencontrons sont bien évidemment la vitesse à laquelle le monde du référencement évolue mais également la difficulté de faire réaliser aux étudiants de véritables travaux pratiques. Personnellement je me contente de leur demander des audits de sites web et des propositions d’amélioration du positionnement de ces sites, je ne vois pas comment faire mieux…
Je rejoins l’avis de beaucoup comme @guillaume. Je pense qu’aujourd’hui et demain il sera necessaire d’associer une compétence webmarketer avec celle de referenceur seo si l’on veut que cela devienne un vrai metier.
Effectivement, que recherchent principalement les clients .. des conversions!
Le trafic SEo, ou SEA, n’etant qu’une des composantes vers la conversion.
Merci pour cet article très intéressant. Pour ma part je souhaite me reconvertir dans le référencement et plus largement dans le marketing web. Je vais faire 3 jours de formation avec un financement CPF chez Formaouest prochainement, c’est un module sur le référencement naturel qui fait partie d’une formation plus large d’animateur web. Le but étant de me donner un premier aperçu du métier. A la rentrée prochaine je souhaite intégrer la licence pro de Mulhouse ou celle de Vannes en e-commerce dont je trouve le programme excellent. Je recherche donc une entreprise qui pourrait m’embaucher en contrat de professionnalisation… 🙂
Cette analyse du marché de l’emploi est un peu idyllique, j’ai plutôt constaté une pénurie d’offres d’emploi si on ne veut pas travailler à Paris. Dans ma région, c’est très simple : les agences web ont arrêté de faire du SEO car c’était trop harsardeux (merci Google) et que ça ne rapportait pas pas assez (les entreprises laissent tomber le SEO pour faire des campagnes Adwords). A mon avis, une formation SEO n’est pas la garantie de trouver un job, et en plus le SEO change tous les mois, elle deviendrait rapidement obsolète !
L’analyse est très juste et je vis au quotidien le combat pour faire reconnaître le métier de SEO ! Mais cela serait limiter le métier de web marketeur que de le lier uniquement au SEO. C’est un ensemble de connaissances que l’expérience rendra plus fortes.
Les regrouper dans une formation diplômante oui mais pas sous le nom de SEO mais plutôt de gestion de e-réputation !
Perso je donne des cours à l’IPAG de Nice et c’est déjà un bon début. Cela permet de donner les bases aux élèves. Puis lorsqu’ils sont dans le milieu professionnel, ils suivent les formations proposées par les pros … enfin ca c’était avant !!! le problème à mon sens est là ! Sur la modification des conditions de remboursement des formations qui viennent de changer !
C’est surtout pour cela que la question se pose d’une formation diplômante.
Enfin, c’est ce que je pense !
C’est un métier de bidouilleur, d’ailleurs la plupart des entreprises cherchent des stagiaires pour ce métier.
Perso toutes les réponses sont dans le billet je pense, après ça depend des avis des gens, des enseignants et des chefs d’etat.
Perso je suis pour une « initiation » au SEO, ensuite avec les changements regulier c’est assez complexe d’en faire une formation.
Deja on arrive a un paradoxe : le referencement « naturel », différent du payant, devient assez couteux sur des secteurs concurrentiels (production d’articles régulier, développement des fiches produits, recherche de backlinks). Quand avant envoyer pls liens suffisaient pour lancer un site maintenant c’est tout un art.
Et que peut on VRAIMENT leur apprendre ? Le contenu ? Quand google comprendra qu’on essai de le gruger avec des fermes d’articles optimiser SEO il pourra mettre un filtre, comme il le fait actuellement pour les sites satellites. Les backlinks ? Yandex a reussi a s’en defaire et Google a mon avis s’y interesse de pres.
Tu poses un lien : Google peu tester s’il est naturel ou pas en te faisant baisser ta position pendant 1 semaine à 2 mois !
Tu es premier ? Google peux te déclasser juste pour un test de deux semaines.
A chaque nouveau critere de Google, les referenceurs s’y adapteront pour l’exploiter a outrance (en ce moment les redacteurs de Madagascar ont la cote ^^), google posera de nouveau filtres et il faudra s’y adapter.
Avec une tel épée de Damoclès dans la profession, je comprends qu’on ai du mal a lancer une formation reconnue par l’etat.
Surtout que maintenant, référenceur c’est vaste : il faut des notions en webmarketing, en comportement des internautes, en design, en analyste, en développement, en rédaction web …
Enfin c’est mon point de vue un peu cynique ^^
Pour avoir fait la fameuse licence pro RRW de Mulhouse, je peux vous certifier que toutes les bases du SEO sont passées en revue, du naturel au payant en passant par tout le côté market/com. Le corps enseignant est toujours à l’écoute des étudiants pour répondre à leurs questions et pour donner les bases. Une excellente formation qui permet d’avoir les bases, même si je rejoins mes confrères : le SEO est aussi une expérience personnelle, avec des tests et surtout beaucoup de veille.
On nous donne beaucoup d’outils, mais encore faut-il savoir s’en servir et être curieux, une formation SEO est toujours un plus pour pouvoir partir sur des bases solides et saines plutôt que d’essayer de se former en autodidacte. Le web est une source de connaissances mais on y trouve parfois des coquilles qui peuvent induire en erreur les néophytes…
oups désolé pour l’orthographe!
Cité précédemment j’ai fait le master GECI de Lyon 2 et on avait du SEO mais aussi une pratique concrète du code et heureusement que ce n’était pas uniquement SEO! Diplômée en 2012 et avec de multiples stages en SEO, impossible de trouver un poste dans ce domaine. Soit les entreprises ne voyaient même pas ce que c’était ou alors ils demandaient 20ans d’expérience. J’ai bien eu quelques entretiens avec des entreprises louches très axées Black hat mais ce n’est pas ce que je voulais faire. Partie au Québec, même constat qu’en France. Si je suis en poste maintenant c’est grâce à mes connaissances en HTML/CSS etc mais certainement pas grâce au référencement. Je déconseillerai vraiment à quelqu’un de mettre tous ces oeufs dans le même panier avec une formation uniquement SEO.
Par contre je suis bien d’accord qu’il faudrait mettre beaucoup plus de web de façon générale dans les formations françaises.
Bonjour,
A quoi bon faire des formations SEO : un référenceur c’est un webmaster qui prend en compte les besoins exprimés (sous forme de recherche) des internautes… donc les compétences sont similaires, excepté 3 points :
– la connaissance de fonctionnement d’un crawler : prise en compte automatique des contenus … comme tout user-agent en fait, ce qui veut dire accessibilité des contenus et avoir du bon sens pour proposer des contenus utiles.
– la capacité à comprendre qu’un contenu populaire peut faire référence sur son domaine (= netlinking pour ceux qui ont un contenu à faible valeur ajoutée)
– avoir une vision ROIste pour éviter de perdre du temps.
Aucun truc et astuce… mais du bon sens et surtout de l’humilité : un contenu absent des résultats de recherche = contenus inadaptés aux besoins (et pas : « Google est nul ! » ou « j’ai pas assez fait de liens externes »).
Donc pour les formations SEO… autant aller en formation « webmaster »… voire se spécialiser….
Fort heureusement!
Un grand merci à notre responsable pédagogique, j’ai nommé M. Grevillot Michel.
Bon courage pour ta recherche de stage Nicolas….
PS; Il y a Eolas sur Grenoble si tu es intéressé.
Pour ma part j’apprends le SEO sur le tas, en autodidacte, en mettant en place des sites différents sur des serveurs différents, avec ou sans optimisation, avec ou sans NDD ancien, et ce que je constate c’est que la pratique est bien différente de la théorie qu’on peut lire sur certains blogs ou sur les échanges entre professionnels du référencement.
Merci pour cette étude ! De mon côté, je suis arrivée dans le SEO « grâce » à un Master en Ingénierie Linguistique (Traitement Automatique du Langage Naturel) et j’ai toujours vu que le SEO est lié à cette discipline. Google, qui actuellement « travaillerait » sur des sujets liés au web sémantique, aux n-grams, aux entités nommées, etc., m’a toujours semblé être un gros moteur de recherche qui indexe de grandes quantités de pages web (corpus de pages) catégorisées en fonction de thématiques. Après ce Master, j’ai décidé de passer le CESEO pour être certifiée et avoir un « diplôme » plus officiel et reconnu dans le domaine. Mais il est vrai que des formations dédiés uniquement au SEO se font encore très rare, et je pense que l’autodidactie reste le meilleur moyen de s’y former.
Bonjour et merci pour cet article ..
Oui, en préparant l’article sur le CPF vs DIF je me suis aperçu que la visibilité des termes « seo », « webmarketing » était réduite..On retrouve ependant des cursus avec une école privée ou 2 si ma mémoire est bonne sur le portail .gouv.fr…mais bon courage au candidat !…
Ceci dit, tout reste à inventer, les initiatives politiques sont toujours décalées par rapport à la réalité du terrain..On peut se dire effectivement que les apprentissages dans ces métiers se sont sur le tas , par l »expérience, c’est sûr..et l’acharnement de l’autodicdacte mais bon…
Les initiatives comme les Moocs peuvent aussi aider, mais l’auto-apprentissage à ses limites quand on regarde les taux de participation …sur les derniers cours !
Il faudrait,comme dirait l’autre, des acteurs de poids qui donnent le « la’ sur les contenus de cursus, programmes, avec une ingénierie pédagogique solide [avec l’appui et l’expérience d’établissements d’enseignements supérieurs publics ou privés (Mulhouse, Lyon..), universités, business schools] pour démultiplier des formations diplômantes …sur tout le territoire..
YA KA !
Pour ceux qui sont intéressés sur le CPF sur le webmarketing : http://www.mauricelargeron.com/compte-personnel-de-formation/
J’ai toujours comparé le métier de SEO à celui d’artiste. Il y a bien une certaine base de connaissances techniques à acquérir mais pour ce qui est du référencement pur, il y a une bonne dose de feeling et de créativité à avoir. D’un site à l’autre il faut vraiment avoir des idées différentes. Le SEO a quelque chose de très humain qu’on ne peut pas forcément diplômer. Il y a des personnes bien incapables de développer quoi que ce soit mais qui en parallèle comprennent très bien la philosophie des moteurs.
Finalement un bon SEO est quelqu’un de curieux, créatif et surtout intelligent.
@Damien : entièrement d’accord !
Le parallèle avec CPF est vraiment pertinent.
Heureusement, comme le dit Simon, certaines formations ont des cours SEO sans pour autant tout y avoir l’intitulé. C’est le cas de la Licence E-Business de l’IUT Lyon 1 (J’y donne des cours rédaction web / référencement :D)
C’est important que toutes les formations dans le numérique soient sensibilisés aux enjeux de l’optimisation : Ergonomie, marketing, rédaction, développement…
Le profil même du SEO est un polyvalent spécialiste.
Néanmoins c’est sûr que la Licence rédaction web de l’UHA a une vraie valeur ajoutée (pour y avoir été élève :)). Mais plus que la formation, c’est surtout l’entreprise encadrant l’alternance qui apporte une mise en pratique pro de la théorie !
Quelque soit la formation, on peut donc faire une belle expérience alternante 🙂
En tout cas, la France est encore en retard sur le numérique.
Est-ce un vieil esprit minitel qui persiste?
L’autodidacte a encore de beaux jours devant lui :p.
@Adrien ROUXEL
Pas forcément d’accord. Comprendre ce qui ne fonctionne pas sur un site internet, détecter les erreurs d’indexation, de hiérarchisation, de maillage interne ou encore de structure d’arborescence, c’est toujours valable même avec l’arrivée de Panda ou Pinguin.
Le référencement va vite mais la base est identique : configuration d’un robot.txt, balise title, meta description, attribut ALT, URL rewriting. Très souvent, on veut aller vite mais on oublie le socle principale du référencement : technique, contenu et popularité. Et ca n’a pas changé.
Apprendre à rédiger du contenu de qualité pour l’internaute et non pour le moteur, ca ne sera jamais obsolète.
Excellent !
Je n’ai pas dit que j’étais d’accord avec ce système décisionnaire très lent ! Je pense comme toi, que les bases du référencement ne changent pas aussi vite et qu’il est tout à fait possible de proposer des formations de qualités.
C’est d’ailleurs ce qui m’avait étonné et c’est pourquoi j’avais posé la question à ce directeur d’établissement. C’est dommage qu’il faille autant de temps pour faire bouger les choses, car je reste persuadé que ces différentes formations arriveront et seront de plus en plus nombreuses … mais dans combien d’années ?
Il y a quelques mois j’en avais parlé à un directeur d’une école de commerce à Montpellier. Il m’indiquait que cela était particulièrement compliqué de mettre en place un tel cursus, car il y avait un problème de temps !
En effet, le référencement va vite … trop vite ! Le temps de réfléchir à un programme, de trouver les enseignants, de formaliser les cours, de demander un agrément au ministère de l’Enseignement supérieur afin que le diplôme soit reconnu, et de mettre en place la formation … il s’écoule beaucoup de temps et au final, quand la formation est lancée, les cours sont déjà obsolètes !
Du coup, ils ont une solution bien plus rapide : proposer une formation type « Certification de Compétence », non reconnue par l’état et pour ce qui est des formateurs, ils font appel à des chefs de projets WEB & consultant SEO en activités.
Même si il n’existe qu’une seule formation diplômante, l’université Lumière Lyon 2 (par ex) dispose d’une formation intitulée « Master 2 Pro Gestion Editoriale et Communication Internet » qui propose d’appréhender les bases du SEO/SEA. Le site développé par les élèves : http://latetedansleweb.org/
S’il existe une seule formation diplomante orientée uniquement SEO, les formations et diplômes web-marketing en général fleurissent un peu partout. Le diplôme chef de projet web au Fim de St Lô intègre plusieurs journées pour le SEO/SEA, c’est d’ailleurs là bas que j’ai découvert votre formidable livre 🙂
Aujourd’hui, les moyens d’apprendre les (bonnes) bases du SEO sont variés et à la portée de tous, et un combo « réussir son référencement Web » + cocon sémantique de L. Bourrelly donne déjà un niveau + que correct.
Aparté : GROS +1 sur le nouveau système de formation ! C’est hyper compliqué pour moi de faire passer mes formations cette année quand ça passait crème l’an passé. Pire, on apprend la validation des dossiers aux derniers moment ce qui oblige à décommander à la dernière minute…
Des formations purement SEO, il n’y en a effectivement très peu mais par contre il y a pas mal de formations webmarketing qui intègrent des cours de référencement, mais aussi de HTML, CMS…etc
Je trouve d’ailleurs que c’est important de découvrir le SEO avec un contexte, en découvrant les autres activités liés à la gestion d’un site web pour en comprendre tous les rouages.
Licence Pro à Evry, Tours, La Rochelle, Roubaix, Bordeaux, Vannes…et j’en passe.
Pour avoir fait celle d’Evry, je dois dire que ça ne m’a strictement rien apporté. Les cours sur Powerpoint n’apprenne nullement le référencement. Pire, je n’ai jamais touché à Adwords en un an de formation. Reste le stage, élément central du cursus ! Et là, si on tombe dans une bonne start-up, on apprend rapidement beaucoup de choses en effectuant de nombreuses taches. La pratique, il n’y a que de ça de vraie !
@ Julien : honnêtement, je ne crois pas. Les bases, les fondamentaux sont solides et existent depuis plus de 10 ans. Il doit être possible de créer des diplômes de référence (ce qui serait un minimum pour le référencement 🙂 ) permettant de baliser le marché de l’emploi. Après, bien entendu, on recherchera un profil humain et professionnel. Mais sur la base de diplômes attestant d’un cursus suivi. Comme pour tous les métiers finalement. Et ce qui ferait du SEO un « vrai » métier 🙂
C’est fou ça quand même ! Un truc qui marchait si bien vient d’être détruit par l’état.
Ma femme voulait faire une reconversion professionnelle et faire du SEO, elle n’a pas la technique mais est une très bonne rédactrice. La formation aurait été parfaite pour elle ! Mais bien sûr, il faut qu’elle finance d’elle même … Il existe des formations pas chère mais que valent elles, ils existent les pontes du référencement mais ne sont elles pas très chères ? Enfin, il existe une formation pas chère et de qualité mais de l’autre côté de la France (enfin par rapport à nous bien sûr …)
Dommage dommage ……..
Je sais pas si vous avez déjà penser à faire une demande auprès du Pôle Emploi. Pour ma part, j’étais au chômage, j’ai demandé au Pôle Emploi de continuer à m’indemniser pendant ma formation à la licence, et ils ont accepté.
Bonjour Stephane,
As-tu pensé au CNAM ? Ils proposent un super certificat de compétences e-marketing/e-commerce, qui intègre l’aspect SEO.
C’est bien, c’est pas cher car public (dans les 1200 euros), et ça peut se faire 100 % en ligne 😉
La doc :
http://formation.cnam.fr/par-region/aquitaine/certificat-de-competence-e-marketing-et-e-commerce-200453.kjsp?RH=PEDAGO_1
J’ai l’impression que la réponse se trouve dans le billet lui-même : la base, qui peut certes s’apprendre sur les bancs de la fac ou d’une école, s’apprend surtout sur le web lui-même, comme par exemple au travers du site abondance ou des centre d’aides de Google lui-même, et il y a plus d’une centaine de blogs français qui traitent de tout ça, sans compter les sources anglophones… Comme il est dit dans l’article, après ces bases, il faut sans cesse tester, construire et déconstruire au besoin, se remettre en question : c’est une posture intellectuelle qui s’appuie sur une formation continue. Difficile d’assurer un cursus, qui risque d’être obsolète voire faux 6 mois après, si de nouvelles orientations stratégiques ont été prises chez Google…
Je nuancerai cette affirmation :
La plupart des disciplines évoluent avec l’apport des nouveautés technologiques, des nouveautés scientifiques ou législatives.
Il y a toujours un socle des connaissances, après il faut ajuster avec ses nouveautés.
Là, on parle des décideurs qui ignorent une discipline, en gros ils n’y croient pas, mieux encore il considère cela comme de la bidouille.
Il est temps que la France (décideurs) entre dans le siècle en cours car cela devient lassant ce retard au démarrage (on l’a vu avec les drones, l’internet, le gsm, etc … la liste est longue)
Excellente analyse ! Et entièrement d’accord.
J’ajouterai que c’est a l’image des décideurs qui ne comprennent rien aux nouvelle technologies.
Google a encore de beau jours en France.
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