Les départements français d’Amérique ont un niveau de vie largement inférieur à la moyenne nationale. Ce dernier se dégrade d’année en année et, est ponctué par un développement bancal, une résilience de la population et le dilettantisme des politiciens.
La Guadeloupe, 97ème départements de France au même titre que les Yvelines, la Martinique ou la Vendée; a un chômage structurel sur la pente ascendante. À l’heure où la mondialisation continue d’enrichir de nombreux pays émergents, les résultats du commerce extérieur n’ont jamais été aussi décevants. Les taux d’intérêts débiteurs sont exorbitants.

Ce qui fait que depuis une dizaine d’années la France est en atermoiement vis-à-vis de ses partenaires européens. La compétitivité entre pays passe par: l’attractivité, le niveau de qualification, d’éducation, une fiscalité soutenable et des industries pérennes. Or le nombre de société en liquidation depuis janvier 2015 a explosé. Les investissements, les accords régionaux, les politiques nationales sont déconnectés de la réalité économique de la Guadeloupe.
Le gouvernement actuel s’attache à de tristes records. Le taux du chômage, la fiscalité absurde avec les 360 taxes et impôts divers que l’on connaît (dont 44 crées entre 2010 et 2014) sont aujourd’hui inacceptables. La dette publique s’élève à 97,5 % du PIB. La confiance et les perspectives sur le court terme sont aux plus bas. Le problème structurel est titanesque. Malgré une baisse continue du baril de pétrole, de l’euro face au dollar, la seule réforme dite ambitieuse qui fût établie n’est qu’une loi (loi Macron) passée sous les coups du 49-3. Est-ce digne d’un pays menacer par l’austérité budgétaire ?
Il faut réformer et moderniser l’appareil politique. C’est la société qui fait la plus-value d’un pays, qui crée sa richesse. Mais dans un contexte national aussi morose les départements insulaires tels que la Guadeloupe ont du mal à se projeter dans l’avenir.
…La banane, la canne à sucre, l’élevage bovin et le rhum. Les terres cultivées représentent 18 % du territoire. Seules 14 % des terres sont inexploitées avec 47 % de forets. La Guadeloupe étant soumise à des risques sismiques et climatiques, les faibles parcelles cultivables et le non machinisme agricole font parfois subir à sa population des pénuries entraînant une augmentation des prix.

La banane et la canne à sucre sont en parties vouées à l’exportation, l’autre partie est consommée par la population à des prix mirobolants. Comment expliquer qu’un métropolitain achètera une banane issue de l’agriculture guadeloupéenne moins chère qu’un natif ? Le bétail qui est pourtant d’une grande qualité ne bénéficie pas d’un réel soutient des grandes enseignes qui préfèrent se fournir à l’étranger. L’usine Gardel quant à elle représente 80 % des volumes de sucre produit.

Mais le plus alarment reste le taux de dépendance énergétique, 89 %. Malgré les possibilités qu’offrent notamment l’énergie solaire et géothermique. Il est intéressant de remarquer que les importations de produits raffinés sont exclusivement opérés via la Martinique par la Société Anonyme de Raffinerie des Antilles créé en 1969 par Charles de Gaulle. Détenue à hauteur de 71% par Rubis et 29% par Sol, Total s’étant désengagé du capital en juin 2015. Elle se fournit principalement de pétrole importé de la mer du Nord ou comme récemment d’Afrique de l’Ouest. Son objectif était à sa création d’assurer l’indépendance énergétique régulière et constant des départements. Force est de constater que 46 ans plus tard cet objectif n’est pas atteint – Les nombreuses pénuries et grèves que connaît, aujourd’hui encore, la SARA et EDF souillent leurs images dans le département. Mais faute de choix et de dépendance les consommateurs ont les mains liées
La chute prolongée du baril de pétrole ? Non, en Guadeloupe le prix du litre de carburant ne cesse d’augmenter ! Alors qu’en Charente-Maritime le gazole s’affiche à 1.042 le litre alors qu’aux Antilles françaises il avoisine les 1.35 €.
Pourquoi une telle différence de prix ? : Le décret du 8 novembre 2010 fixant le cadre de fonctionnement économique de la SARA permet aux trois préfets de départements français d’Outre-Mer de fixer un prix maximum sortie SARA commun aux trois régions. (voir le rapport sur la fixation des prix des carburants dans les départements d’outre-mer de mars 2009).

L’État n’offre pas de cadre légal adéquate aux gérants de stations service afin d’obtenir une concurrence saine au bénéfice de la population. Ces derniers n’exploitent pas les alternatives que leurs proposent certaines entreprises spécialisées au travers de réseau de distribution annexe et se retrouvent assujettis à l’approvisionnement timoré de la SARA. Le coût du raffinage par la SARA est pourtant le plus élevé d’Europe. D’autres secteurs pourraient se développer, occasionnant une soutenabilité pour la population. L’amélioration du secteur de transport urbain et maritime ajouterait notamment une plus-value au secteur touristique.
Mais pour cela des mesures fortes devront être prises comme l’abolition de la Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques qui n’est qu’un exemple parmi d’autre avec Free Mobile en France ou encore Digicel dans la caraïbe. Tant qu’il n’y aura pas un autre acteur majeur sur le marché des hydrocarbures et de électricités afin de casser les barrières monopolistiques, faute de choix, le consommateur continuera d’être la vache normande de l’État.
L’étroitesse du marché freine son essor étant donné que 85 % des entreprises n’emploient aucun salarié. Les principales industries de biens intermédiaires guadeloupéennes sont la transformation de l’acier et les matériaux de construction. Le BTP représente 9 % de la valeur ajoutée mais ce secteur s’effondre du fait du ralentissement de la commande publique dont il est dépendant – Le secteur tertiaire et administratif représente un tiers de la valeur ajoutée soit dix point de plus que la moyenne nationale.
” Alors qu’en France, l’État, à travers le réseau ferroviaire de la SNCF et de la RATP, met à la disposition des Français, d’importants moyens de transports alternatifs, il encourage chez nous l’achat de la voiture individuelle et son utilisation pour les déplacements. Les DOM constituent un important marché pour leurs ventes : Plus de 14 000 voitures neuves vendues chaque année, rien qu’en Guadeloupe. La voiture est une véritable vache à lait pour les concessionnaires autos, mais aussi pour le gouvernement à travers la perception de la TVA (8.5% sur la valeur de chaque voiture vendue) mais aussi pour la région, les communes avec la Taxe sur les carburants, les communes encore avec l’octroi de mer et encore la Région avec la taxe régionale (OMR).
Les pièces de voitures sont nettement plus chères qu’en France. Or, les pièces de moteur pour voitures devraient normalement être, environ au même prix qu’en France, voire même moins chères, car il n’y pas de TVA sur les pièces pour moteur de voiture dans les DOM. Il faut noter qu’un même importateur, leader dans la grande distribution, détient également  plusieurs concessions automobiles, et le quasi monopole sur les pièces détachées et les accessoires de la voiture (pneus… pots d’échappement…) ” par CIPPA.
Certains établissements de consommations arrivent à tirer leurs épingles du jeu dans des secteurs diverses – mais sont asphyxiés par la dominance oligopolistique que se partage quelques entreprises. Les coûts de production sont élevés à tous les niveaux et c’est l’un des arguments fards de la grande distribution, qui est un sujet explosif aux Antilles. L’obligation d’afficher les prix à l’unité, au kilo ou au litre n’est pas toujours appliquée en Guadeloupe. Exemple notoire : les stations-service.
Le pouvoir d’achat n’a cessé de se dégrader depuis 2009 parallèlement la comparaison des prix est rendu extrêmement difficile pour le consommateur. Malgré l’allongement de la liste de produits de première nécessité et la valorisation de la production locale, les grandes enseignes arrivent à tromper les consommateurs à coup de publicité mensongère. – Il faut savoir que même en période de solde les prix affichés en Guadeloupe sont deux à trois fois supérieure aux prix de la métropole sur le même article non soldé.
8€99 en offre spéciale au Carrefour Destrelland alors que le pack de 24 Velouté Fruix Danone s’affichent à 6€50 en métropole hors promotion.
Comme pour les ressources □ “ La concurrence n’a pas droit de cité en Guadeloupe. Peut-on imaginer des tomates à 6 euros le kilo, huit yaourts à 8 euros ? Pourtant, c’est notre quotidien, la faute à qui ?C’est en réalité le problème majeur : en Basse-Terre, seule une grande surface règne en maître absolu. Le concurrent le plus proche est à 60 km ! A qui profitent ces logiques monopolistiques ? Certainement pas à la population “, par Céline L.
Les prix croissent davantage depuis 2010. Certains viennent même à dire qu’il y a encore plus de « pwofitasyon.» Les prix des services progressent de plus de 30 % en quinze ans. L’indice mensuel des prix à la consommation du : pain, céréales, de la viande, du poisson, des fruits de mer, du lait, fromage, œufs, huile, graisses, des fruits, des légumes, du sucre, confitures, miel, du chocolat, produits diététiques, soupes et desserts sont 10 % supérieure à ceux de la métropole.
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Les ménages modestes consacrent 27 % de leur budget à l’achat de produits alimentaires. Les ventes de véhicules restent ininterrompus car la consommation est, et, reste le principal moteur de l’économie. Même avec une assise financière conséquente, il est difficile de rivaliser loyalement. Ainsi, Orange Caraïbe qui détenait plus de 75 % des parts de marché de la téléphonie mobile de 2000 à 2009 a été condamné à 59,5 millions d’euros d’amende pour avoir freiné abusivement le développement de la concurrence aux Antilles.

La Guadeloupe souhaite concurrencer les grands ports de la région pourtant les travaux d’extension du terminal de Jarry peine à avancer. De son coté, la Jamaïque qui a l’un des plus importants ports de la caraïbe accueillera le nouvel hub régional du groupe CMA CGM qui en aura la concession pour trente ans. Des opportunités comme celles-là, la Guadeloupe en rate tous les jours.

En ce qui concerne l’hôtellerie qui aurait pu être l’un des atouts aux tourismes guadeloupéens, en plus d’être freiné à l’entrée du territoire par le prix des billets, les touristes se retrouvent le plus souvent reçus dans des établissements de mauvais standing.

À contrario, Saint-Barthélémy qui possède pas moins de huit hôtels cinq étoiles a géré avec rapidité et efficacité le problème de la sargasse afin de ne pas ternir ses plages. Les infrastructures et la sécurité qui y règne dans une mentalité du « tout touristique» devrait inspirer la Guadeloupe dont elle dépendait. Les corollaires indispensable aux tourismes guadeloupéen sont les coupures d’eau et d’électricités. Cette spécialisation qui manque tant à la Guadeloupe, ce coté perfectionniste ne pourra émaner que par l’envie et la richesse de sa population qui est son seul et unique salut.

Terre de métissage, l’île reste profondément marqué par son passé esclavagiste. Elle continue de payer un lourd tribut identitaire, économique et idéologique face à ce crime contre l’humanité. Malgré son hospitalité légendaire, la population ne s’ouvre pas au monde extérieur. La population manque pleinement de confiance, la jeunesse en manque d’ambition se déscolarise de plus en plus tôt. Cet échec est souvent facilité par l’indifférence du corps professoral et le défaitisme de certains parents. Les jeunes diplômés ne trouvant pas d’emplois rémunérés à hauteur de leurs compétences préfèrent s’expatrier vers l’Europe ou l’Asie.

Aujourd’hui nous assistons véritablement à un « exode des cerveaux ». Ces exils entraînent des modifications de la cellule familiale. Parents et grands-parents sont les premiers touchés. 24 % des guadeloupéens sont du troisième age, pourtant, le développement du secteur de « spécialisation de services à la personne » reste faible. Peu d’infrastructures modernes ont vu le jour ces cinq dernières années. L’accès au soin d’un bon niveau, la modernisation des transports ou encore l’ouverture de maison de retraite semblent être une utopie. 

D’autres symboles sont victimes de la mutation de la société : La place de la femme créole est remise en question. Jadis « piècemaîtresse » du foyer familial, elle a perdu, toute forme d’autorité et de valeur. La perte des valeurs qui forgeaient la société antillaises, cumulée a une recherche identitaire, un chômage élevé et un faible niveau de qualification, créent une situation explosive et insoutenable pour la population et la jeunesse en particulier. □ La non représentation de la population dans les hautes fonctions facilite cette perte identitaire. Le niveau de chômage atteint 25,5 % en Guadeloupe. C’est plus du double des chiffres de l’hexagone. Les jeunes se retrouvent donc à créer leurs propres emplois. 

Au lieu de quémander un emploi autant le crée soit même. Au lieu d’attendre que sa vie soit dicté par les autres il vaut mieux essayer de chercher au fond de soit même. Pourquoi on est fait ? Qu’est ce qu’on a envie de faire ? On ne vie qu’une fois en principe donc autant trouver la meilleure place dans le monde et ça ce n’est pas l’État qui va nous la donner. Par ce que si en effet on est dans cette posture où on attend tout de l’État, où on quémande comme on le fait d’ailleurs plus en France que dans beaucoup d’autre pays – on ne sera pas assez créatif pour mener une vie pleine et uniquecomme le soulignait Jacques Attali. Les jeunes désireux d’un avenir meilleur créent leurs propres emplois. Depuis une dizaine d’année les jeunes se risquent à exceller dans la création d’emploi notamment d’auto-entreprises.
La société guadeloupéenne, comme à l’échelle nationale, dépend cruellement des établissements de crédits tel que la Somafi – Soguafi qui applique des taux d’intérêts toujours à la limite de la légalité. Alors que 80 % des créateurs d’entreprises aux États-Unis font appel à leurs entourages avant de passer par les banques pour se financer, la société française et surtout antillaise en est lourdement dépendante. – Par manque de solidarité. C’est un poids pour la société, un cercle vicieux. L’absence d’horizon favorable avec une conjoncture économique morose, un pouvoir politique inadéquate accentue les inégalités.
Certains sont résiliés et préfèrent profiter de leurs attributs pendant que d’autres tels que les préfets, les juges, les procureurs, les gendarmes, patron de la SARA, etc se voient parachutés depuis la métropole et profiter ainsi des 40 % de vie chère.

Loin des discours indépendantiste et révolutionnaire, la société guadeloupéenne doit prendre conscience de ces atouts et de ces fardeaux. Comprendre l’importance de la spécialisation individuelle qui repose sur le modèle de concurrence monopolistique développé par Stiglitz et la division sociale du travail. Comme le conflit des agriculteurs qui a frappé l’hexagone, l’État n’a pas toujours les solutions. Les 44 jours de grève qu’a connue la Guadeloupe n’ont servi à rien si ce n’est d’exposer des inégalités très vite retombées dans l’oubli.
Il est important de comprendre les conflits énergétiques et de distribution des eaux qui rythme la société; en Mai 2015 le Conseil Constitutionnel a validé l’interdiction total des coupures d’eaux même en cas d’impayé. Priver la population d’eau potable est un délit ! Et comme le distributeur Saur en France, tant qu’un usager qui connaît ses droits ne se révoltera pas en justice ces prises d’otages du consommateurs persisteront. – La création d’un conseil des sages afin de veiller à la bonne “gestion des eaux” serait la bienvenue.

S’ouvrir au monde et à la Caraïbe permettrait d’avoir une concurrence loyale au bénéfice des consommateurs. Une spécialisation régionale pour l’agriculture : les agriculteurs chinois peuvent vendre une pastèque jusqu’à 5000 € à condition que son taux de sucre atteigne 12 % de sucre. Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas proposer de la viande bovine haut de gamme ?

La création d’une raffinerie indépendante en Guadeloupe ou l’intervention de coopérative indépendante comme Leclerc en Italie avec des distributeurs self-service avec paiement à la sortie, pourrait être une solution afin d’échapper aux coûts sidéraux de la Sara aux bénéfices du consommateur. “L’économie sous serre” a atteint ses limites, il faut “s’ouvrir” à l’international. Arrêter de penser local, la caraïbe est riche profitons-en ! Augmenter les échanges avec la Trinidad et Tobago qui est exportatrice de pétrole. Étendre les accords régionaux et accentuer les échanges avec les îles voisines donneraient à la Guadeloupe une plus grande visibilité. D’autres marchés s’ouvriraient et permettraient de diversifier les activités industrielles et touristiques. 

Les établissements doivent accentuer le développement des formations qualifiantes. La jeunesse doit prendre conscience de ses atouts: trop d’élèves brillants se limitent à des postes subalternes. Elle doit s’investir avec les anciens par le biais de l’apprentissage par exemple. Former les jeunes entrepreneurs et, managers, qui manquent trop souvent de connaissance en gestion devrait être une priorité et limiterait les risques de liquidation. 

Notre principale attractivité est le tourisme. Toutefois, la qualité de l’hôtellerie laisse à désirer en comparaison aux îles voisines. Nous avons cruellement besoin de revoir tous les principes locaux et de nous inspirer des standing internationaux. La formation de personnel qualifié dans nos établissements, est un manque à gagner important face aux îles concurrentes. Malgré la grande place qu’occupe notre destination chez les tours opérateurs dans l’hexagone et ailleurs nos services ne sont pas à la hauteur des autres îles.

Nous ne sommes pas dans une démarche d’amélioration continue des infrastructures et des services. À ce jour, dans une Caraïbe où toutes les chaînes d’hôtels proposent des séjours « all-inclusive » nous en sommes encore à l’hôtellerie traditionnelle où tout est à la carte. Nous pourrions nous inspirer du standing des hôtels de Saint-Domingue, de l’esprit “tout touristique” de Saint-Barthélemy ou des Bahamas afin d’améliorer nos performances. Il faut profiter de nos événements culturels pour nous ouvrir d’avantage au monde. À l’image de la Barbade et de son carnaval nous pourrions présenter une plus large fenêtre de la Guadeloupe au monde !

Il existe une élite guadeloupéenne qui malheureusement s’exile. Le rôle fondamental de l’État est de nous aider à nous trouver en créant un contexte législatif favorable à la population, aux investissements, à la prise de risque, à l’entrepreneuriat. Il est impératif de revoir la gestion politicienne. Les vétérans de la politique doivent laisser place à la jeunesse dynamique et ambitieuse. Les taxes toujours trop nombreuses devraient être réduites ou repensées afin d’aider les produits et marchés à s’exporter. La zone de libre-échange caribéenne devrait être exploitée au maximum. Tous ces frais supplémentaires et les mesures aberrantes d’échange sont un frein à la compétitivité et handicape l’économie guadeloupéenne et antillaise.

Croire que les dés sont truqués et se dire qu’on ne peut pas faire autrement est néfaste et faux ! Le monde des affaires est un monde de requin. Il faut avoir plus faim que son concurrent pour y arriver et les guadeloupéens ont la mentalité pour ! Le développement d’un grand marché antillais passera par des solutions alternatives concrètes, une requalification des emplois et l’arrivée de nouveaux acteurs. Mais c’est surtout dans la prise de conscience par la population du potentiel de cette île que se trouve la clé de voûte de la Guadeloupe.

Anciennes places fortes du colonialisme de cette France expansionniste, aujourd'hui les départements d'Outre-Mer se retrouvent à développer dans un amateurisme accablant, une économie orientée vers le tourisme. Durement touchée par la crise…
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