(BFM Bourse) – CMC Markets a réalisé une étude à partir des recherches effectuées sur Google. ETF arrive en tête, suivi d’IPO et de broker.
Qui n’a jamais “googlé ” un terme financier inconnu? Avec la multiplication des produits et des expressions, notamment sur les forums boursiers, même les investisseurs les plus aguerris ne sont pas pour autant omniscients.
“Il n’est pas surprenant que beaucoup de gens soient déroutés par la terminologie des marchés financiers. En tant que professionnels du marché, nous devons régulièrement nous habituer à de nouveaux acronymes, et ce avant de prendre en compte ceux qui sont régulièrement utilisés”, explique Michael Hewson, analyste de marché chez CMC Markets.
CMC Markets a justement tenté d’identifier les termes qui posent le plus d’interrogations pour les internautes français, en se basant sur les recherches Google via l’outil de SEO (“search engine optimization”, optimisation pour les moteurs de recherche) Ahrefs. Voici le classement.
ETF est un acronyme qui signifie “exchange traded fund” ou fonds indiciel dans la langue de Molière. Il s’agit de fonds cotés qui répliquent la performance d’un indice donné (ou d’un actif particulier comme l’or par exemple) et sont donc plus diversifiés et moins volatiles qu’une action.
“Initial Public Offering” soit tout simplement une introduction en Bourse, lorsqu’une entreprise non cotée entre sur le marché en vendant des actions.
Il s’agit du terme anglais pour “courtier”, un individu ou une entreprise qui agit comme intermédiaire entre un investisseur et un marché. “Il facilite les transactions entre les particuliers ou les entreprises et peut fournir aux investisseurs des recherches, des plans d’investissement et des informations sur le marché”, souligne CMC Markets.
Un peu plus complexe, un arbitrage est une opération financière qui permet de s’assurer un gain en jouant sur des écarts très temporaires de prix sur un actif donné, via un achat et une vente quasi-simultanée.
“Par exemple, pour les actions, un arbitrage peut avoir lieu lorsqu’une action est cotée sur des places boursières de deux pays différents. En raison de la différence de taux de change pour chaque pays, le prix de l’action varie d’une place boursière à l’autre”, explique IG.com. “Par conséquent, en vendant une action sur une place boursière et en l’achetant sur une autre, un investisseur peut réaliser un profit immédiat en tirant parti de la différence de prix”, poursuit le courtier.
ADR est l’acronyme d’ “Americain Deposit Receipts”, ce que l’on traduit par “certificat de dépôt” en bon français. Il s’agit de titres cotés à Wall Street qui permettent d’investir dans des entreprises non américaines. En France, DBV Technologies et TotalEnergies ont par exemple un ADR à New York, en plus de leur cotation directe à la Bourse de Paris.
Le “bear market” est un marché baissier, le mot “bear” faisant référence à l’ours (bear en anglais) car cet animal pour attaquer effectue un coup de griffe, soit un mouvement descendant. Notons que cette explication varie parfois. “On pense que le terme provient des pionniers négociants en peaux d’ours. Comme les commerçants espéraient acheter la fourrure des trappeurs à un prix inférieur à celui auquel ils l’avaient vendue, le terme “ours” a été associé à un marché en déclin” avance de son côté CMC Markets.
Techniquement un “bear market” survient lorsqu’un indice perd 20% par rapport de son pic le plus récent. Mais il n’y a en réalité pas de définition précise.
L’opposé du “bear market”, le terme “bull” renvoie au taureau dont la charge ascendante pour se défendre fait penser à mouvement de hausse sur le marché. On parle généralement de “bull market” quand un actif ou un marché progresse de 20% par rapport à son dernier plancher. Mais là encore, il n’y a en réalité pas de définition précise.
“Jusqu’à la lune”. Cette expression est très utilisée par les crypto-investisseurs, qui par son emploi espèrent une envolée de la cryptomonnaie en question.
Il s’agit en anglais du rendement du dividende. Un ratio qui s’obtient en rapportant le dividende par action versé par une entreprise à son cours de Bourse.
Ah le “rebond du chat mort”… Ce terme imagé renvoie à un sursaut temporaire d’une action après une forte chute. “Même un chat mort rebondira s’il tombe d’une grande hauteur”, a-t-on coutume de dire à Wall Street. “Le rebond du chat mort s’applique désormais à tous les cas où une brève résurgence suit une forte baisse”, explique CMC Markets. Mais évidemment ce rebond n’est que temporaire, avant une nouvelle chute.
Les données collectées sont indispensables à ces traitements et sont destinées aux services concernés de BFM Bourse et, le cas échéant, de ses prestataires. Elles sont conservées pendant la durée du traitement et/ou pour la durée des traitements spécifiques auxquels vous aurez consenti et/ou pour les durées légales de conservation.
Les DCP pourront être traitées par le personnel habilité de BFM Bourse, de ses sous-traitants, partenaires ou prestataires. Si les données collectées font l’objet d’un transfert hors UE et que des traitements y sont effectués, ceux-ci se feront alors, conformément à la Réglementation, sur la base d’une décision d’adéquation de la Commission européenne ou de « clauses contractuelles types ».
BFM Bourse responsable du traitement, met en œuvre des traitements de données à caractère personnel pour la gestion de ses relations avec ses clients et prospects.
En application de la règlementation relative à la protection des données personnelles, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification, de suppression, de limitation et de portabilité qui s’exerce : ici
Consultez notre politique de confidentialité des données : ici
BFM Bourse
Nos services
En savoir plus
Les sites du groupe

source