Le mouvement a réitéré sa demande de démission du président IBK appelant « leurs excellences, les chefs d’Etat, à s’incliner sur la mémoire des 23 victimes » des dernières manifestations. Les premières informations laissent comprendre que «les lignes n’ont pas bougé» entre les différentes parties.
En effet, dès sa sortie d’audience avec la délégation de la CEDEAO, l’Imam Mahmoud Dicko a indiqué que « les lignes n’ont pas bougé », ajoutant avec un sourire stratège « pour le moment ». Les membres du M5 n’ont pas refusé de dialoguer, a-t-il encore précisé, mais, martèle-t-il, « nul ne peut venir leur imposer ses solutions ». Le parrain du mouvement du 5 juin a exprimé son insatisfaction des recommandations faites par la délégation des chefs d’État africains. Selon la personnalité morale du M5-RFP, « il est hors de question de se laisser gouverner par ceux qui ont été à l’origine des assassinats et des tirs à balles réelles survenus les 10, 11 et 12 juillet 2020. À l’en croire,  » le peuple malien n’est pas un peuple résigné « mais un peuple debout ».
Pour Mohamed Ali Bathily, Ancien Ministre de la justice du Mali, parlant de la délégation de chefs d’État de la CEDEAO: « le problème du Mali n’est pas seulement un problème de crise post-électorale mais plutôt de mal gouvernance, de favoritisme, de corruption, etc. Le protocole de la CEDEAO précisant qu’un chef d’État est élu pour cinq et qu’on ne peut pas exiger sa démission avant la fin de son mandat n’est pas mieux que la vie des Maliens qui sont morts lors de ces manifestations de désobéissance civile ».
De son côté, Choguel Kokalla Maiga, président par intérim du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD), abonde dans le même sens. À l’en croire, le M5 a fait savoir lors de cette rencontre que «le problème du Mali ne peut pas se résumer au problème des élections, de gouvernement, mais doit englober la question mal gouvernance ». En clair, à Bamako rien de nouveau. La énième mission de médiation de la CEDEAO se termine en queue de poisson. Les chefs d’Etat se retrouveront lundi prochain en visioconférence pour statuer sur un casse-tête malien au potentiel de contagion élevé.
Daouda Bakary KONÉ, journaliste économique, depuis plus de 10 ans dans le paysage médiatique malien et d’ailleurs. Diplômé en finance comptabilité, titulaire d’une licence en journalisme et communication. Passionné de l’information economique et financière et expert en communication digitale et web-journaliste. Aime les voyages, la musique, l’internet, la lecture et les documentaires.
Et s’ils aiment autant ibk pourquoi ne pas l’emmener avec eux, ils pourront le mettre dans leurs pains ou même le marier, on s’en Fou !!!
alassane ouatara un sanguinaire, tandis que tuer au Nigeria n’est pas aussi graver avec le Niger une queue d’oiseau et des déracinés de sénégalais etc… qui veulent nous intimider dans notre propre Pays le Mali.
On aura tout vu franchement.
Donnez-leur le pouvoir et qu’on en finisse. C’est l’occasion de ceux qui savent que par les urnes ils ne seront rien. C’est un remake de la situation du temps de Sanoogo. Au Mali, la corruption est innée. Hôte toi que je m’y mette. Il faut respecter la nature des peuples.
Cela ne me surprend pas cet échec. Dans les 2 camps(majorité et Opposition M5 – RFP) il y a des grands intellectuels. Si on assiste à un déraillement c’est que dans un camp il y a ZIG Zag. Mais pourquoi le M5 – RFP n’envisage pas de faire appel à certains Cadres valables, honnêtes, justes et intègres pour diriger ce Mali pour une Transition de 5 ans. C’est très simple comme l’eau de Roche. Parmi ces Cadres valables et honnêtes: Soumana SACKO comme Président et Premier Ministre en même temps, Bassary TOURÉ comme Ministre des Finances de l’économie et du Budget, Clément DEMBELE à la Justice Garde des Sceaux, Cheick Oumar CISSOKO le Cinéaste à la Culture, Moussa Sinko COULIBALY comme Chef des Armées, Dahirou DEMBELE comme Chef Adjoint des Armées etc. Nous devons absolument chercher à résoudre la difficile équation (RWANDA = MALI ). Mais personne n’en parle sur ces personnes Cadres valables et honnêtes dans les débats télévisés ou autre média. La presque totalité des Maliens ont peur que ces personnes citées plus haut une fois à la tête du Mali vont boucher toutes les issues des fléaux (Népotisme, Corruption, Vol Intelligent, Affairisme, Malversations financières et autres ). Je me demande si les Maliens aiment vraiment le Mali. Pour sortir de l’eau trouble; le M5 – RFP doit impérativement chercher des Cadres valables et honnêtes qui ont démontré leur preuve dans la gestion de ce Pays. Vraiment. Cette Transition de 5 ans sera un véritable Test dur. Et puis l’armée et les Religions doivent être astronomiquement éloignées de la vie politique du Pays. Vraiment. Imaginez dans un Pays extrêmement pauvre comme le Mali ; chaque régime de 1968 à nos jours produit des Fonctionnaires Multimilliardaires à tous les niveaux. Vraiment j’ai peur pour le devenir du Mali. Vraiment. Que Dieu sauve notre MALI Amen AMINE YARABI. Merci beaucoup
Vraiment le Mali a besoin de sentir la paix. Que le gagnant gagne mais très vite avant que le pays submerge profondément encore dans l’abîme. Déjà en général cette Afrique de l’ouest est très souffrante par le comportement de certaine figure politique noble. Et à l’heure où nous sommes, l’avenir de ces différentes nations à l’air, paraît-il sombre, opaque, inquiétant et désespérément déshérité. Alors que dieu sauve l’Afrique rapidement avant qu’elle ne soit pourri.








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