Non, l’île Maurice ne se résume pas à ses magnifiques lagons et ses plages de carte postale. Si ces atouts justifient amplement le voyage sous le soleil de l’océan Indien, il est recommandé de quitter son transat et d’aller se balader sur cette île cosmopolite et métissée, dont la culture unique puise ses racines en Afrique, en Europe et en Asie.
De la ravissante église de Cap Malheureux à l’iconique Morne Brabant, en passant par le ravissant jardin botanique de Pamplemousses et les temples hindouistes de Grand Bassin, l’île Maurice ne manque pas de sites aussi intéressants qu’attractifs. Sans oublier une gastronomie à se lécher les babines de plaisir !
Voir aussi notre reportage l’île Rodrigues, une vraie perle !

Des victuailles exotiques du marché de Port-Louis aux nénuphars de Pamplemousses en passant par l’histoire sucrière de l’île…

Comme son nom l’indique, la capitale est depuis très longtemps un important port de commerce, situé au nord-ouest de l’île. Le nom de « Port-Louis », en l’honneur de Louis XV, lui fut donné au début du 18e siècle, quand le capitaine français Dufresne d’Arsel prit possession de l’île. Puis la ville a connu un incroyable essor un milieu du même siècle, avec Mahé de La Bourdonnais. Le port constituait alors une halte obligatoire pour les navires de la Compagnie des Indes.
Au milieu des buildings modernes, on découvre çà et là d’anciennes maisons créoles, lieux de culte de toutes les confessions et musées. Le Blue Penny Museum, qui met en lumière l’art et l’histoire du patrimoine mauricien, permet de mieux comprendre l’île et son peuplement au fil des siècles, tout comme l’Aapravasi Ghat, qui abrite un centre d’interprétation sur l’immigration à Maurice (près de 70 % venue d’Inde).
Autre incontournable : le marché de Port-Louis, grouillant de vie. Sous la grande halle, des étals de victuailles à n’en plus finir ! Tant de fruits locaux nous font de l’œil : mangues, bananes, ananas, fruits de la passion, sans oublier les délicieux litchis en saison (décembre-janvier)… C’est aussi l’endroit parfait, en cas de petit creux : il suffit de croquer dans un samoussa, un rôti ou un gâteau piment servi dans l’une des échoppes du marché.

Situé à 11 km au nord-est de Port-Louis, le fabuleux jardin botanique de Pamplemousses s’étend sur 26 hectares. On le doit à Mahé de la Bourdonnais, au 18e siècle et il a reçu la visite de nombreux écrivains et personnalités, à l’image de Baudelaire, Le Clézio, Nelson Mandela ou encore Gandhi…
Ce paradis à la végétation luxuriante rassemble quelque 600 espèces de végétaux : des palmiers à n’en plus finir (pas moins de 85 variétés, dont 40 propres aux Mascareignes uniquement) et toutes sortes d’arbres : à muscade, à miel, à pain, des baobabs, des encriers (dont la sève donne la fameuse encre de Chine).
L’un des temps forts de la visite : le bassin des nénuphars, appelés Victoria amazonika, originaires d’Amazonie, ils sont véritablement gigantesques ! On s’émerveille également devant le bassin des lotus blancs et le parc aux tortues.

Usine de sucre par le passé, Beau Plan a été reconvertie en musée en 1999 et c’est l’un des plus intéressants de l’île. On découvre de quelle manière la culture de la canne à sucre a façonné l’histoire de l’île Maurice, à travers la colonisation des Hollandais, puis des Français et des Anglais. Il s’attarde bien sûr sur la traite des esclaves africains, puis l’immigration indienne, qui vont de pair avec cette industrie.
Côté technique, on découvre tous les processus de la fabrication du sucre, depuis le jus de canne jusqu’au sucre cristal. Avant de repartir, on peut goûter aux 12 sucres bruns naturels non raffinés de l’île, dans le Village Boutik : leur singularité est épatante ! Également des rhums de la maison New Grove, du miel, de la confiture… 100 % local, toujours !

De superbes plages, une église photogénique, des îles au large cernées d’une eau couleur lagon… Comme un goût de paradis.

Le Nord multiplie les plages idylliques, comme celle de Trou aux Biches, au sable blond et aux eaux limpides. Elle se prolonge au nord par l’anse de Mont-Choisy, préservée et sans hôtel les pieds dans l’eau. On pose sa serviette sur son beau sable blond – 1 km, de quoi ne pas être les uns sur les autres – à l’ombre des majestueux filaos. Le fond étant de sable, la baignade en ses eaux d’un magnifique vert translucide s’avère fort agréable.
On se baigne également à Grand Baie, cœur touristique de la côte nord. Cette baie en forme de fer à cheval, très calme, est idéale pour la baignade, bien que les bateaux amarrés, nombreux, peuvent vite la rendre peu pratique. À côté, on peut sinon se rendre à la plage de la Cuvette, appréciée des familles mauriciennes.
Enfin, citons la plage publique de Pereybère, ombragée (là encore, grâce aux filaos), très agréable pour se baigner. Plus animée, on s’y donne rendez-vous pour jouer au boka, un jeu de carte populaire sur l’île.

Pourquoi un nom si tragique, pour un endroit si beau ? Parce que beaucoup de bateaux auraient, en raison d’un passage difficile, sombré ici. Ce petit village de pêcheurs situé sur la pointe nord-est de l’île n’en reste pas moins adorable.
Cap Malheureux est surtout célèbre pour son emblématique église au toit rouge, Notre-Dame Auxiliatrice, qui fait face au lagon aux dégradés de vert, bleu, turquoise. Une véritable carte postale que ce petit coin sauvage, moins urbanisé, paisible, quoi qu’animé en début d’après-midi par le retour des pêcheurs partis tôt en mer. Le dimanche, en revanche, il y a foule pour la grand-messe (en principe, à 9 h 30). Il n’est alors pas rare qu’il y ait autant de monde à l’intérieur de l’église qu’en dehors. À l’horizon, on aperçoit l’île « Coin de Mire », un bon spot pour le snorkeling, l’île Plate et l’île Ronde.

Au large de Cap Malheureux, sept îlots, à rejoindre en bateau au départ de Grand Baie ou Pereybère. Parmi eux, l’imposant Coin de Mire, aux vertigineuses falaises, dévoile à ses pieds des fonds marins d’exception. Il suffit de mouiller son bateau et de se mettre à l’eau avec palmes, masque et tuba – par contre, on ne peut pas s’y aventurer. Plus au nord encore, on atteint l’île Plate et l’îlot Gabriel, séparés par un superbe lagon d’une centaine de mètres, riche d’une faune aquatique bien sympathique : poissons clowns, tortues, balistes…
On aperçoit également de nombreux paille-en-queue, un magnifique oiseau des mers endémique, dont les Mauriciens sont fiers. C’est d’ailleurs le symbole de la compagnie aérienne Air Mauritius !

On continue le voyage en embarquant vers les rives idylliques de la très prisée Île aux Cerfs…

Entre la Pointe de Flacq et l’agréable village de Trou d’Eau Douce, on trouve de très belles plages, bordées de filaos, à l’image des plages de Belle Mare et Palmar.
Lagon turquoise, eaux translucides, sable blanc et fin, peu de monde… La perfection, à un détail près : étant à l’est, on ne pourra pas admirer le coucher du soleil ! Les lève-tôt pourront par contre admirer le lever. Pas moins magique…

De longues plages de sable blanc, un lagon magnifique… l’Île aux Cerfs est un véritable paradis. On s’y rend en bateau au départ du village de Trou d’Eau Douce, de préférence très tôt en semaine, pour éviter le monde. La traversée, à travers la mangrove, dure environ un quart d’heure.
Sur place, les baignades sont délicieuses, dans le lagon-piscine ou, plus loin, sur des plages idylliques et désertes.

C’est ici que se trouve l’emblématique Morne Brabant, repère géographique mais aussi historique de l’île Maurice, mais aussi les plantations de thé, les terres de couleurs et les temples hindouistes.

Sur la côte comme dans les terres, le district de Rivière Noire comble, à coup sûr, les envies de tranquillité, d’authenticité et de nature.
Entouré de collines verdoyantes, le petit village de Tamarin se love dans la Grande Baie du même nom. La plage se démarque des autres par son atmosphère paisible et son côté sauvage, avec la rivière du Rempart qui vient s’y jeter.
Ici, pas de barrière de corail, pour retenir la houle : la baignade n’y est donc pas toujours tranquille, d’autant plus durant l’hiver austral (juillet-août). Les vagues font alors le bonheur des surfeurs, sur ce spot réputé qu’est Tamarin. Le village est également connu pour ses salines, qui se visitent. Chapotés, bottes aux pieds et équipés de brosses et de pelles, sauniers et saunières se lèvent à l’aube pour récolter le précieux sel. Très photogénique !
Tout près de Tamarin, on se rend aussi à Flic-en-Flac, où nous attend une très longue plage de sable blond, bordée de filaos et publique sur des kilomètres. On ne s’y sent pas à l’étroit ! Très agréable, elle est propice à la baignade et aux pique-niques.

À l’extrémité sud-ouest de l’île, la péninsule du Morne Brabant prend des airs de paradis sauvage. La montagne majestueuse, dont les parois abruptes s’élèvent à 556 m d’altitude, domine le petit village du Morne, la longue plage de sable blanc – l’une des plus belles de l’île – et les hôtels de luxe venus s’installer les pieds dans l’eau (il existe toutefois des portions publiques). L’endroit est également mondialement connu pour son spot de kitesurf idyllique, quand souffle le vent, de juin à septembre.
Le Morne Brabant est aussi (et surtout) indissociable de l’histoire des esclaves, au cours des 18e et 19e siècles. C’est ici, dans les hauteurs recouvertes de végétation et percées de grottes, que sont venus se réfugier les marrons, nom donné aux esclaves en fuite. En 1834, le Morne Brabant aurait été le théâtre d’une tragédie : alors que l’armée anglaise venait avertir les esclaves du morne de l’abolition de l’esclavage, bon nombre d’entre eux se seraient suicidés en se jetant dans le vide.
Devenu symbole de la résistance, le Morne Brabant a été classé au Patrimoine mondial de l’Unesco en 2008 et, une année plus tard, en leur hommage, on inaugura à ses pied le monument de la Route des Esclaves.
Avis aux amateurs de randonnée : l’ascension jusqu’au sommet est récompensée par une vue imprenable sur les environs, à 485 m d’altitude. Magique ! Gare à la chaleur : mieux vaut partir dès le lever du soleil.

Une magnifique route sinueuse, à travers champs de cannes à sucre et forêts, mène à la plaine Chamarel. Ce coin sauvage est réputé à bien des égards.
Tout d’abord, pour sa cascade, la plus haute de l’île (une centaine de mètres), qui jaillit du haut d’une falaise de basalte et vient se déverser au beau milieu d’une dense végétation. On peut l’admirer en se rendant sur la terrasse panoramique du domaine privé « Les Terres des 7 couleurs » (entrée payante).
Comme son nom l’indique, l’endroit abrite aussi une curiosité géologique : une clairière aux 7 couleurs (ocre, marron, rouge, violacé…), finissant toujours par se séparer. Ces variations chromatiques sont dues à la présence de cendres volcaniques dégagées par l’érosion, contenant des oxydes minéraux.
Enfin, Chamarel, c’est aussi le nom d’une rhumerie, l’une des plus récentes de l’île, la distillerie ayant ouvert ses portes en 2008. Auparavant, on y cultivait de la canne à sucre, mais seulement pour obtenir du sucre. La fabrication de rhum agricole (obtenu directement avec le jus de canne, tandis que le rhum industriel est obtenu à partir de la mélasse, résidu de l’industrie sucrière) n’est autorisée sur l’île que depuis 2003.
La visite permet de comprendre la fabrication de celui-ci, depuis le broyage de la canne pour obtenir du jus, en passant par la fermentation, le chauffage et la distillation. La visite est bien évidemment suivie d’une dégustation. Pour s’approvisionner en rhum blanc ou vieux, ou d’autres produits locaux, comme de la vanille, petit passage par la boutique ! Amateurs de café, c’est aussi dans ce coin de l’île que sont cultivés des caféiers.

Plus de la moitié du thé mauricien est produite ici, au Domaine de Bois Chéri. La période idéale pour s’y rendre s’étend entre octobre et mars, période de la récolte des feuilles (jusqu’à 40 tonnes par jour !). Elle a lieu sur place, dans les plantations du domaine.
Le matin, les sacs chargés de feuilles (10 kg) tout juste récoltées sont apportés à l’usine, au fur et à mesure de la cueillette. Elles filent alors entre les rouages de différentes machines, avant d’être déshydratées et mises à fermenter (sauf pour le thé vert).
Un musée sur l’histoire, la fabrication et l’usage du thé, vient compléter la visite. Puis place à la dégustation, au Chalet : un salon de thé panoramique avec une vue époustouflante sur les plantations de thé et, au loin, l’océan Indien !

Grand Bassin, c’est au départ un lac qui a élu domicile dans un ancien cratère volcanique, à 702 m d’altitude. Comment cette retenue d’eau naturelle est devenue, par la suite, le lieu le plus sacré de l’île Maurice pour les Hindous ? Grâce à une vision du prêtre hindou Shri Jhummon Giri Gosagne, en 1897 : elle lui révéla que les eaux du lac s’écoulaient du Gange, le fameux fleuve sacré… Grand Bassin en est depuis la représentation symbolique, se faisant d’ailleurs appeler « Ganga Talao », qui signifie « le lac du Gange ».
De tous les temples édifiés (ouverts à tous, à condition d’y pénétrer pieds nus), celui de Shiva est le plus important ; il abrite des autels en l’honneur des divinités Shiva, Vishnou, Durga, Kali… Sur les rives du lac, de grandes statues colorées viennent également représenter les divinités hindoues, telles que Ganesh. Les religieux viennent leur faire des offrandes – bananes, lait… – du moins, quand elles ne sont pas dérobées par quelques babouins, loin d’être farouches !
Quelle que soit la confession de chacun, il règne en ces lieux une ambiance apaisante et mystique. En février ou en mars selon les années, Grand Bassin fête le « Maha Shivaratree », la nuit du Seigneur Shiva, l’un des trois maîtres de la sainte trinité hindoue. La plus grande fête populaire de l’île Maurice ! Elle rend hommage, 4 jours durant, au dieu Shiva, qui s’est sacrifié pour l’humanité. Cet important pèlerinage, qui existe depuis 1898, attire désormais entre 350 000 et 500 000 personnes, soit près de la moitié de la population de l’île ! L’affluence est telle qu’il faut s’y rendre à pied, tant la route est encombrée par les pèlerins revêtus de blancs.

Cela ne fait aucun doute : c’est l’un des plus beaux sites naturels de l’île ! Imaginez plutôt : 7 cascades en enfilade – dont une de 65 m de haut – au cœur d’une nature luxuriante. La randonnée promet une véritable aventure en pleine nature. Encore une preuve que Maurice a bien plus à offrir que des plages de sable blanc !
D’abord, l’effort : on s’engouffre dans une épaisse végétation, dominée par les goyaviers de Chine, dont les troncs s’avèrent bien utiles, quand le terrain devient pentu ou glissant. Les efforts fournis sont bien vite récompensés par les multiples pauses baignade, dans les bassins d’eau douce rafraîchissants, alimentés par les cascades.
Pour pouvoir en profiter un maximum (pique-niquer, se baigner…), mieux vaut partir tôt le matin et prévoir la journée. Il est également fortement recommandé d’être accompagné d’un guide agréé. D’abord, question de sécurité : le terrain n’est pas balisé et des visiteurs se perdent chaque année. Le guide sait également s’adapter (en fonction de la météo des derniers jours, ou du niveau de chacun) et indiquer où sauter en toute sécurité.

Le sud de Maurice, la région la plus sauvage de l’île, pour retrouver la sérénité face à l’océan…

Encore un endroit où l’île Maurice révèle son côté sauvage, loin des grands hôtels : il dévoile de majestueuses falaises de roches volcaniques noires, assaillies par l’océan Indien. Des airs de Bretagne !
Une curiosité, dans les environs : la « Roche qui Pleure », une saillie rocheuse dans laquelle l’océan vient s’engouffrer. Une jolie plage de sable fin se love au pied de la falaise, mais la baignade est toutefois vivement déconseillée.

Comme son nom l’indique, cette adorable baie dévoile une eau d’un bleu turquoise somptueux, où admirer, en palmes-masque-tuba ou en plongée bouteilles, les fonds coralliens. C’est aussi le point de départ de nombreuses excursions vers les îles du sud-est. Seul hic : le bruit du décollage des avions, l’aéroport étant tout proche !
Lire aussi notre reportage Le Sud de Maurice, une île dans l’île

Séga, cari, briani, vindaye, farata ou dholl puri : l’art de vivre n’est pas un vain mot à l’île Maurice !

Inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, le séga mêle danse et musique. Il fut importé par les esclaves d’origine africaine, qui trouvaient là un moyen d’oublier leurs souffrances. Les sonorités proviennent d’un trio d’instruments : la ravanne (tambour plat avec une peau de cabri, tendue sur un cercle de bois), la maravanne (instrument de percussions que l’on vient secouer) et le triangle. Les danseuses portent de larges jupes à volants colorés, les hommes un pantalon de corsaire, large et court. Pour se faire une idée, il suffit d’écouter Ti’Frère, figure (disparue) du séga.

À l’image du pays, la gastronomie mauricienne se révèle d’une grande diversité, marquée à la fois par l’Afrique, l’Asie et l’Europe, et surtout délicieuse. Une chose est sûre : dans les plats créoles ou indiens, les épices sont de la partie. Les mélanges d’épices, les currys, servent à préparer toutes sortes de plats en sauces appelés « caris », tantôt à la viande (porc, poulet), tantôt au poisson et fruits de mer. On les déguste avec une délicieuse crêpe appelée « dholl puri », réalisée à partir de pois cassés jaunes (dholl) ou bien un farata ou un rôti (sortes de crêpe à base de farine de blé).
Épicés – ce qui ne signifie pas forcément pimentés ! – le briani et le vindaye le sont aussi. Le premier, d’origine indo-musulmane, est un plat populaire à Maurice, à base de riz et agrémenté de viande, de poisson ou même simplement de légumes. Le second, originaire de l’ouest de l’Inde, est une préparation, à base de vinaigre, de graines de moutarde, d’oignons, d’ail et d’épices, se mariant aussi bien avec les produits de la mer (et notamment le poulpe) que la viande. Il peut s’agir d’un plat à part entière ou d’une garniture de sandwich.
Autre plat cuisiné incontournable, cette fois-ci d’origine créole : le rougaille saucisses, préparé avec des tomates (à Maurice, on leur donne le joli nom de « pommes d’amour » !), des oignons, de l’ail et des morceaux de saucisse. Côté légumes, les Mauriciens raffolent notamment du fricassé de giraumon (nom donné au potiron, citrouille) ou encore le gratin de cristophine (chouchou).
Bien sûr, l’île Maurice ravit les amateurs de poisson : marlin fumé en fines lamelles (un délice accompagné de palmiste, cœur de palmier frais), thon, dorade, vivaneau, crevettes géantes (camaron), poulpe, berri, légine…
Pour les petites faims passagères ou à l’heure de l’apéro, les encas ne manquent pas : il faut notamment goûter aux samossas ou aux gâteaux piments, des boulettes réalisées à base de dholl et d’épices, puis frites. À Maurice, on appelle ces amuse-bouches « gajasks ».
En dessert, rien de tel qu’un bon fruit d’ici. Il y a le choix : mangues, papayes, goyaves, bananes, ananas ou encore litchis, en saison (décembre).
 
Texte : Aurélie Michel
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