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Dans un contexte économique particulier suite à la crise sanitaire liée au Covid-19, une entreprise située dans le Rhône-Alpes décide d’innover en matière de conditions de travail des salariés. LDLC, entreprise française spécialisée dans la vente en ligne de matériel high-tech, va passer sur des semaines de 4 jours en 2021 sans que cela n’impacte les salaires (bien au contraire, certains salariés seront augmentés), les différentes primes de fin d’année ou bien le volume horaire quotidien.
Travailler moins pour gagner autant et produire plus en passant à une semaine de 4 jours ? C’est un pari qu’espère gagnant, le président du groupe LDLC, Laurent de la Clergerie. Surtout que ce projet va coûter 1 million d’euro par an donc le groupe espère avoir des retombées positive dès la première année. L’objectif est clairement que les 900 employés de LDLC soient plus reposés et motivés afin que la semaine de 4 jours devienne plus positif que la semaine classique de 5 jours.
D’ailleurs, dès l’annonce de cette nouvelle aux collaborateurs, ils ont manifesté une grande stupéfaction tant la situation économique en France ne laisse pas présager une telle manœuvre mais il n’empêche que la satisfaction est unanime. En effet, rien ne change pour les salariés qui continueront à travailler 8 heures par jour, au maximum, mais cette fois pour un total hebdomadaire de 32 heures.
Si Laurent de la Clergerie lance cette manœuvre au sein de son entreprise, c’est notamment lié au contexte favorable car LDLC a pu traverser cette crise du Coronavirus sans soucis, réalisant même cette année 16 millions d’euros de bénéfices. En effet, ce confinement national de longue durée fut assez favorable pour le secteur de la vente en ligne. D’ailleurs, Laurent de la Clergerie a également prévu de recruter une trentaine d’employés pour compenser la diminution du temps de travail hebdomadaire dans son entreprise.
Ce pari ne sort pas non plus de nulle part car il existe des entreprises ayant déjà expérimentées la semaine de 4 jours pour augmenter la productivité des salariés. Par exemple, Microsoft a tenté l’expérience au Japon en 2019 et il s’avère que le moral des salariés était globalement meilleur, permettant ainsi à la productivité d’augmenter de +40%. A contrario, il existe des entreprises qui ont tenté l’expérience pour finalement retourner à la semaine traditionnelle de 5 jours. Il est fort probable que le contexte a une grande place dans le résultat de l’expérience.
Enfin, l’écologie fait également partie des enjeux de cette manœuvre à l’image de Microsoft qui a fait des économies d’électricité et de papier. Logiquement, en travaillant moins, LDLC va moins polluée. Cependant, les employés risquent de remplacer la pollution habituelle liée au travail (trajet en voiture, …) en faisant autre chose dans leur vie privée.
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