Avec des albums vendus à plus de 20 millions d’exemplaires, traduits en 25 langues, « Titeuf » est devenu un héros culte auprès de plusieurs générations de lecteurs. À l’occasion de ses 30 ans, les éditions Glénat proposent un beau livre d’images qui devrait enchanter les nombreux amoureux du gosse impertinent et blagueur. C’est aussi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur Zep, papa dont les talents multiples vont bien au-delà de la bande dessinée pour enfants.
Voici encore un titre remarquable publié au sein du Label 619 (1), la collection cornaquée par Run qui est, depuis juin 2021, passée dans le giron des éditions Rue de Sèvres : un western initiatique à grand spectacle de 224 magnifiques pages se déroulant en cinémascope dans les grands espaces de l’Ouest sauvage. Neyef, le dessinateur de « Puta Madre » et de divers courts récits pour les collectifs « DoggyBags » ou « Midnight Tales » (édités aussi sous le Label 619), lequel est ici également coloriste et scénariste, prend le prétexte d’une brutale histoire de vengeance et de haine pour mieux nous parler de transmission et d’assimilation culturelle entre les Blancs et les Indiens.
15 ans après la publication du neuvième épisode des « Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec »,Jacques Tardi propose le dixième et dernier épisode des pérégrinations de son héroïne apparue en 1976. Après avoir abordé dans ses ouvrages précédents des sujets plus sérieux et lui tenant à cœur, il renoue avec un genre qualifié de mineur — mais oh combien difficile — où il excelle : le feuilleton.
Malgré le titre, « Un pied au paradis », on ne peut pas dire que ce soit le pied et le paradis que de vivre comme les personnages de ce roman de Ron Rash adapté en BD ! Là, au début des années 1950, dans ces terres autrefois Cherokee, les paysans survivent tant bien que mal, et plutôt mal, d’autant que la construction d’un barrage va les obliger à déloger. Mais le sujet du récit est ailleurs…
Dessinateur phare des jeunes éditions Anspach, le Belge Baudouin Deville s’associe ici avec son compatriote scénariste Rudi Miel pour proposer un nouvel album dont l’histoire est ancrée en Belgique : un axe éditorial majeur de cet éditeur outre-Quiévrain. Comme de précédents récits du réel – emblématiques de la mémoire belge ! — également dessinés par Deville (« Sourire 58 », « Léopoldville 60 », « Bruxelles 43 », « Innovation 67 »), « Coq-sur-Mer 33 » est une fiction s’inscrivant habilement dans un cadre réaliste, jouant avec les faits historiques et le contexte géopolitique contemporain. Le titre met notamment en scène deux figures, Ensor et Einstein lui-même. Autant le peintre James Ensor est un précipité de l’esprit belge, autant le génial Albert Einstein relève de la mythologie universelle. Mais la facétie est-elle toujours du côté du maître du grotesque ?
Au hit-parade des ouvrages consacrés à un auteur de bande dessinée, Hugo Pratt se place probablement au second rang après Hergé qui, depuis longtemps, fait la course en tête. Un excellent numéro hors-série de la revue dBD, mis en musique par notre ami Dominique Petitfaux, revient sur les zones rarement éclairées par les épistoliers de son œuvre. Entouré d’une solide équipe de critiques et de journalistes, il évoque les années les plus sombres d’une carrière qui n’a pas toujours été facile.
Cet album est l’objet du plus grand intérêt des collectionneurs, car l’édition originale couleur est sujet à controverses… Quid du dos jaune A22 ? Et bien des mystères subsistent sur les deuxième et troisième éditions de cet album, recartonnages — dont le fameux A21 — et pages de garde blanches… L’étude des éditions de guerre du « Crabe » est sans doute la plus intéressante pour comprendre et dater l’ensemble des travaux de Casterman à cette époque. Essayons d’y voir clair !
Demande d’autorisation de Casterman du 3/11/43 pour imprimer 10 000 exemplaires sous n° 5594.
Printemps 1943 : une mise au format ultra rapide
 En moins de 3 mois, Hergé a remis au format les dessins de l’édition noir et blanc du « Crabe aux pinces d’or » (aidé par ses assistants, il décalquait et reportait les dessins à partir de tirages en noir des albums envoyés par Casterman). Le 12 avril 1943, Hergé remet ainsi à son photograveur Bindels « toutes les planches, soit 58 pages (puisqu’il faut décompter les quatre planches hors-textes qui ont déjà servi pour l’album en noir et blanc) ». Et dès le lundi 3 mai, les épreuves sont données à Hergé pour coloriage… Le coloriage terminé sera remis le 28 juin au photograveur : « Bravo pour la rapidité avec laquelle a été mené le travail du “Crabe” » écrit alors Charles Lesne. Enfin, dès le 24 août 1943, les textes sont remis au photograveur, si bien que le travail d’Hergé sur cet album peut être considéré comme fini.
 Pourtant, c’est seulement le 3 novembre 1943 que Casterman fait sa demande à la Propaganda Abteilung pour une autorisation d’imprimer cet album, pour les quantités de papier correspondant à 10 000 exemplaires sous n° 5594. Nous avons retrouvé ce document dans les archives Casterman.
Édition originale du « Crabe » couleur, impression fin novembre 1943, reliure fin décembre, en librairie en janvier 1944
— Le 23 novembre 1943, Charles Lesne annonce donc l’impression couleur en cours du « Crabe », prévue pour être terminée fin novembre.
— Le 30 novembre, Lesne envoie à Hergé deux exemplaires hors-série brochés de la première édition couleur. C’est la « première sortie de presse ». Mais « il faudra bien attendre trois semaines avant de disposer du “Crabe” en reliure. »
— Le 2 décembre, Hergé juge le « Crabe » : « Dans l’ensemble, je suis enchanté de cet album, qui est certainement, comme tu le dis toi-même, supérieur à la “Licorne”. C’est même le premier, je l’avoue, qui ne m’ait point déçu. […]  Je me remets au travail, après avoir poussé en votre honneur et celui de Bindels, un hip hip hourra de derrière les fagots. »
— Mais la reliure n’est pas faite. Il faut d’abord réimprimer en amalgame les quatre couvertures « Étoile », « Oreille », « Licorne »… et « Crabe », entre le 8 décembre et le 25 décembre 1943… On peut d’ailleurs distinguer le premier plat du « Crabe » couleur du premier plat du « Crabe » grande image A18 par un petit détail sur la patte du chameau de Haddock.
Petite tâche sur la patte du chameau de Haddock sur l’édition grande image A18 à gauche.
— Si bien que le 29 décembre, l’album n’est toujours pas relié (Hergé n’obtiendra pour un ami qu’un N & B de Casterman à cette date). Seule l’édition alternée aura été reliée en novembre avec un reste de premiers plats du « Crabe »grande image (dix exemplaires) et une 4e de couverture A22. Une seconde édition alternée sera montée avec un premier plat d’édition couleur et un second plat A21 et reliée postérieurement en 1945… On n’en connaît qu’une !
Les deux éditions alternées A22 (avec un premier plat grande image) et A21 (avec le premier plat « Crabe » couleur imprimé en décembre 1943).
— Finalement, l’album couleur est expédié en librairies le 17 janvier 1944 (d’après les mentions manuscrites de Casterman) et Hergé obtient ses 25 exemplaires d’auteur pour dédicaces, le 23 janvier.
— Ce sont ces albums, caractérisés par une couverture rigide et un dos pellior rouge qui constituent la véritable première édition couleur (10 596 exemplaires) avec un second plat de couverture A22 (n° auteur 5594).
Véritable EO couleur A22 dos rouge.
— Entre février et avril 1944, un nombre limité d’albums avec dos jaune, couverture fine très fragile et présentant toujours le numéro d’autorisation 5594 de l’édition originale, furent probablement fabriqués avec les cahiers de l’édition originale.
Édition A22 dos jaune : probablement un recartonnage de la première édition longtemps référencée comme l’édition originale.
–  Il existe cependant un doute sur cette datation, un tel recartonnage ayant pu intervenir aussi bien sur les cahiers de la réimpression suivante commencée en avril 1944. Seul l’examen des cahiers sur un grand nombre d’exemplaires pourrait trancher cette controverse. En effet, on trouve deux types de papiers sur toutes les éditions du « Crabe » de A22 à A23bis, l’un vergé et plutôt jauni et l’autre cassant et plus clair… Il est clair que le référencement de ce recartonnage postérieur comme édition originale n’est pas aussi évident que celui du « Lotus bleu » N & B 1937 vs 1936, par exemple….
L’étrange « Printed in Belgium » de la page 62
Parmi les cinq éditions originales couleurs imprimées en 1943 : « Étoile », « Oreille », « Île », « Licorne » et « Crabe »,seul le « Crabe » ne comporte pas la mention en anglais « Printed in Belgium » page 62. Le « Crabe » fut imprimé en dernier (fin novembre 1943), tandis que « L’Étoile » avait été imprimée entre janvier et mars 1943, « L’Oreille » fin avril, « L’Île noire » fin juillet, et la « Licorne » fin août/début septembre 1943…
 Il est probable que Casterman ait décidé, fin 1943, de supprimer la mention en anglais sur ses impressions (à cause de la censure allemande ?). Il ne peut s’agir d’un simple oubli, puisque cette mention en anglais figurait encore sur le tirage de l’édition alternée du « Crabe » réalisée en octobre 1943 (un mois avant l’impression couleur). C’est donc à dessein que la mention fut supprimée un mois plus tard…
Notons cependant que ce détail ne devait pas être très important, puisque les plaques des quatre autres titres ne furent pas modifiées pour leurs réimpressions en 1944 et 1945…
La mention en anglais « Printed in Belgium » disparaît pour l’édition couleur du « Crabe » imprimée fin novembre 1943.
Le mystère des dos jaunes de 1944 à 1945
 Il semble qu’ensuite, pendant deux ans, Casterman ait cessé d’utiliser les dos rouges pour relier les albums de « Tintin ». Rupture du stock en rouge ? Souhait de marquer une rupture pour les secondes éditions ? Toujours est-il qu’on ne trouve trace d’aucun dos rouge postérieur à janvier 1944, jusqu’à 1946, avec les B1… excepté peut-être les dos vermillon pegamoïd des alternées…
— Casterman nous annonce une réimpression du « Crabe » le 26 avril 1944, aux trois quarts achevée en juin, mais au point mort pour les reliures à cause de quatre bombardements sur Tournai en mai 1944. Casterman tourne au ralenti et éprouve les plus grandes difficultés à terminer le travail. Charles Lesne écrit : « Jusqu’à présent, nous travaillons cahin-caha avec une force motrice totalement insuffisante pour la presse offset. Nous ne savons faire que quelques travaux assez secondaires sur de petites presses, celles-ci ne pouvant d’ailleurs être actionnées qu’en nombre très réduit. Nous en sommes à ce régime : une semaine sur deux, la force motrice est employée à l’impression, l’autre semaine à l’atelier de brochage. Mais il est impossible de faire marcher de paire les deux ateliers » Témoin également de cette période difficile, Hergé — non sans humour — écrit ceci de Bruxelles le 25 juin 1944 : « Ici aussi, tout est calme. Tout est calme à part un avion allemand qui s’est abattu samedi dernier à deux kilomètres de chez nous. [….] À part aussi un quadrimoteur américain qui, touché par la DCA, s’est abattu à un kilomètre d’ici, sur le boulevard du Souverain ; à part encore un obus de DCA non éclaté, qui est retombé à 100 mètres de chez nous, en faisant un joli tintamarre et pas de victimes ; à part enfin un gros éclat d’obus qui est retombé à quelques pas de moi. En vérité, je le répète, tout est calme… » 
Cette impression de la seconde édition s’étala ensuite jusqu’à décembre, compte tenu des difficultés de la guerre (manque de papier et de carton, bombardements…). La reliure de cette édition A23 sera finalement réalisée en décembre 1944. Hergé la trouve en vente à Bruxelles fin décembre (« J’ai vu, avec plaisir, que, de votre côté, vous ne chômiez pas. […]. Bravo ! ») et il reçoit ses exemplaires d’auteur début janvier 1945.
Nous avons retrouvé les demandes d’autorisation de réimpression de cette seconde édition A23, établies les 19 janvier et 2 mai 1944 sous n° 7116.
Les deux demandes d’autorisation pour la seconde édition A23 dos jaune n° 7116 pour « Le Crabe ».
Nous vous présentons également dans cet article l’album de référence des archives Casterman pour cette seconde édition, soigneusement conservé dans le bureau de Louis Casterman, tamponné « bureau de M. Louis » et daté de sa main : décembre 1944.
Exemplaire A23 des archives Casterman confirmant la date de décembre 1944.
Courrier manuscrit retrouvé dans les correspondances et justifiant dates et tirages des trois éditions de guerre du « Crabe ».
Début 1945, tout s’arrête ensuite chez Casterman faute de charbon, d’électricité et de force motrice…
Et il faudra attendre septembre 1945 pour la troisième édition, justifiée à 10 148 exemplaires.
Cette édition est dite A23bis (sans n°d’autorisation, car l’occupation allemande a été levée).
L’édition A23bis existe avec des pages de garde blanches, une version très rare qui montre qu’à l’époque tout était bon pour continuer la production malgré les ruptures de stock.
L’image fantôme de la page 39
 Pour les mêmes raisons, un recartonnage A21 (n° auteur 5594 barré 1786), pages de garde bleues, a également été retrouvé sur ce tirage…
Il s’agit à notre avis du plus rare des « dos blanc » existant dans la Collection Tintin.
Nous avons réuni ces deux albums (A23bis et A21) et ainsi pu les comparer.
L’édition A23bis (à gauche) et son recartonnage A21 (à droite).
On trouve sur la plupart des exemplaires A23bis et A21 un report d’encre page 39 qui — bizarrement — ne correspond pas exactement au hors-texte du verso.
Page 39 en marge un report d’encre et au verso page 40 le HT qui correspond à cette image fantôme.
Crabe B1 : premier album à utiliser la nouvelle présentation des plats de type B
 Casterman a également utilisé les cahiers de l’édition A23bis pour essayer le nouveau second plat B1 sur un nombre limité de cartonnages à pages de garde blanches. Ces albums étant très ressemblants aux dos jaunes précédents, nous les datons également entre décembre 1945 et février 1946.
Pages de garde blanches.
 Une caractéristique unique et mystérieuse de cette édition très rare se trouve dans le fait que le second plat B1 est différent de tous les B1 qui ont suivi (ce qui nous fait dire qu’il s’agit d’un premier essai en nombre limité) : en effet, il y a une différence de hauteur de 3 mm entre le titre Collection Tintin et le haut du cadre. Voir notre montage photo marqué d’un trait rouge…
À gauche le B1 unique aux pages de garde blanches. À droite le B1 normal. Le trait rouge montre la différence de centrage.
Ce type de différence ne peut intervenir qu’à la photogravure (sur les plaques d’impression) et ne peut donc être le fait du hasard. On imagine que le photograveur a corrigé ce cadrage pour l’édition définitive des plats B1 à partir d’Amérique en mars 1946… En tous cas, Hergé ne devait pas être au courant de ces essais, car dans un courrier du 25 février 1946 il juge le premier B1 apparu sur « Tintin en Amérique » : « Le dos de la couverture est joli, ne trouves-tu pas ? »
Expertise des éditions de guerre du « Crabe »
Pour conclure sur cette période, nous avons pu expertiser simultanément l’ensemble de ces éditions de guerre pour tenter une datation.
–       Édition originale dos rouge A22 de janvier 1944 : les plats sont très rigides et solides, titre plutôt magenta en page de titre (voir photo)
Teintes différentes des titres selon les éditions.
, toutes les pages sont imprimées sur un papier de type gaufré sur une face (voir photo).
Papier type gaufré sur une face à gauche, papier non gaufré et plus cassant à droite.
–       Édition originale dos jaune A22 reliure tardive (entre février et avril 1944) : les plats sont très souples et fragiles, titre plutôt rouge vermillon en page de titre (voir photo), toutes les pages sont imprimées sur papier gaufré sur une face. On observe des reports d’encre des HT sur la page opposée (voir photo).
Trois exemples de reports d’encre des HT sur page en vis-à-vis.
–       Deuxième et troisième édition dos jaunes A23, A23bis et recartonnage A21 (décembre 1944 et septembre 1945) : les plats sont très souples et fragiles, titre plutôt rouge orange en page de titre, une partie seulement des pages sont imprimées sur papier gaufré (autour du troisième cahier). On observe des reports d’encre des HT sur la page opposée et une image fantôme page 39 dans certains cas pour les éditions A23bis et A21 (voir photos précédentes).
Mise en couleur d’un HT probablement réalisée par Edgar P. Jacobs.
–       Éditions aux pages de garde blanches avec dos jaunes A23bis et B1 (recartonnages tardifs probablement décembre 1945 à mars 1946) : les plats sont très souples et fragiles, titre plutôt rouge orange en page de titre, aucune page n’est imprimée sur papier gaufré. Il n’y a pas de reports d’encre ni d’image fantôme.
Éditions suivantes et modifications
D’autres éditions suivront, notamment la fameuse édition B1 et d’autres modifications auront encore lieu : changement des hors-textes en 1948 avec l’édition B2 et passage du titre en noir au premier plat et en page de titre avec l’édition B3 en 1949.
Le projet de changer les hors-textes arrive assez vite en 1946 avec une demande de Charles Lesne du 6 novembre : « Pour “Le Crabe”, je te rappelle que nous avons convenu que tu remettrais les grandes planches au format des pages ordinaires. » Réponse de Hergé : « Quant aux grands dessins du “Crabe”, je ne les trouve pas chez moi, ni Bindels chez lui. Ne pourrais-tu pas vérifier si, par hasard, ils ne se trouveraient pas chez vous ? »
Hergé annonce enfin qu’il a fini ces quatre dessins le 30 avril 1947. Il reçoit les épreuves pour mise en couleur le 1er septembre : Hergé a sans doute supervisé ce travail avant son départ pour dépression en Suisse le 26 septembre.
Détail de la mise en couleurs.
Ces mises en couleur sont de petits chefs-d’œuvre
Anciens hors-textes et nouveaux hors-textes de 1948.
Plus tard encore, pour l’édition B26 de 1958, Hergé remplacera le personnage noir des pages 53 à 58. Selon Frédéric Soumois, auteur de l’excellent « Dossier Tintin » aux éditions Jacques Antoine, il s’agissait de rendre acceptable son histoire pour le marché américain… De même, pour la suppression des cases dans lesquelles Haddock manifestait trop clairement son penchant pour la bouteille…
Modifications page 58 à partir de l’édition B26.
Notons encore quelques raretés qui caractérisent ce titre : un B2 avec les anciens HT, un B5 avec mention « ce livre appartient à » (voir photo)
Édition B5 avec mention « ce livre appartient à ».
un B7bis avec plats pelliculés, un B35 fortement pelliculé (voir photo)…
Édition B35 fortement pelliculée.
Édition originale en couleurs A22 des archives Casterman.
Parmi les éditions couleur de l’âge d’or des éditions couleurs, celle du « Crabe aux pinces d’or » est la plus controversée.
L’édition « souple » dos jaune A22 peut-elle être considérée comme véritable édition originale ?
De quand datent exactement les différentes versions de fin 1945, notamment très rares en B1, A21 ou A23bis, avec pages de garde blanches ?
Force est de constater que la chronologie retrouvée dans les correspondances remet les pendules à l’heure !
En tous cas, la véritable édition originale dos rouge date du 17 janvier 1944…
Et en tant que collectionneur, si j’avais à choisir, je jetterais mon dévolu sur l’édition A21 dos jaune : la plus rare, la plus belle et la plus mystérieuse….
Gilles FRAYSSE
N. B. N’hésitez-pas à consulter les autres très documentés articles de Gilles Fraysse sur les différentes éditions des albums de « Tintin » : L’âge d’or des « Tintin » éditions en couleurs (chapitre 5) : « Le Secret de la Licorne »…L’âge d’or des « Tintin » éditions en couleurs (chapitre 2) : « L’Étoile mystérieuse »…, « Tintin » : le mystère des éditions alternées… Livre 1 : les « Île noire » d’Hergé« Tintin » : le mystère des éditions alternées… Livre 2 : une « Étoile » bien mystérieuse…« Tintin » : le mystère des éditions alternées… Livre 3 : Les Oreilles stockées !?!« Tintin » : le mystère des éditions alternées… Livre 4 : L’énigme du crabe alterné« Tintin » : le mystère des éditions alternées… Livre 5 : Le Lotus bleu en noir« Le Lotus bleu », histoire d’une première édition originale…Grandes images : les neuf gouaches méconnues dues à la main d’Hergé et La « vraie » édition originale de L’Oreille cassée !.
 
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