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SOMMAIRE DE L'ARTICLE
Vous souhaitez débuter votre activité et devenir community manager freelance, mais vous ne savez pas comment vous y prendre et de nombreuses questions se posent ?
Parcourez ce guide complet, qui devrait vous aider à y voir plus clair.
La première question, certes basique, mais oh combien importante si on souhaite démarrer une activité de community manager freelance. Pour quelles raisons ?
Recherche-t-on de l’indépendance, se dégager du temps, développer son activité au delà du simple community management ? Etc…
Posez-vous les bonnes questions !
L’une des premières questions à se poser avant de démarrer votre activité est : Pourquoi voulez-vous devenir freelance ? Il faudra avant tout déterminer vos motivations. La route qui pourrait s’ouvrir à vous ne sera pas simple mais semée d’embûches.
Il ne tiendra alors qu’à vous de les surmonter, mais il faut vous assurer d’avoir une forte motivation dès le départ. Celle-ci vous permettra de ne pas vaciller, même dans la difficulté.
Bien sûr, il vous faudra aussi comprendre ce que vous recherchez en créant votre activité. Est-ce la liberté des horaires, celle de choisir ses clients ou encore d’avoir des revenus plus confortables. Interrogez-vous bien pour déterminer si cette voie est la bonne.
Si devenir community manager freelance est l’une des voies envisageables, il en existe d’autres. Après avoir déterminé vos motivations, interrogez-vous sur la voie à choisir. Ne pouvez-vous pas avoir les mêmes avantages ailleurs ?
En négociant votre contrat, vous pourriez très bien obtenir un meilleur salaire tout en ayant une situation stable (CDI), avoir de nombreux clients tout aussi variés en agence, ou encore travailler majoritairement en télétravail avec un ou deux jours de présence.
Le freelance n’est pas la seule solution, il en existe d’autres et il est important pour vous de les prendre en considération pour déterminer leurs avantages et inconvénients. Une fois décidé(e), lancez-vous !
Voici un tableau qui vous montre les quelques avantages et inconvénients du statut de community manager freelance.
– Pas ou peu de déplacements
– Salaire non plafonné, je choisis moi-même mon taux horaire en fonction du salaire visé
– Choix des projets et des clients, je peux refuser un projet qui ne me correspond pas
– Choix des horaires ; pouvoir profiter de sa famille, aller faire ses courses en plein après-midi si on le veut, etc.
– Opérationnel rapidement puisque toujours avec son PC, son bureau, etc.
– Le calme / le silence, pouvoir être dans sa bulle sans interruption ni distraction
– La solitude, ne pas avoir à gérer ses collègues et les réunions interminables
– Pouvoir travailler de n’importe où en France ou dans le monde sans soucis
– Un côté multitâche qui peut être plaisant si on aime le côté commercial et administratif
– Savoir séparer le temps pro et perso
– Ne pas avoir d’arrêt-maladie
– Devoir payer l’URSSAF et y penser
– Avoir des clients qui pensent que freelance signifie forcément “disponible tout le temps”
– Les creux d’activité, la crainte de ne pas avoir de contrat le mois suivant
– La solitude, aussi bien pour le lien social que pour avoir une personne à qui poser une question en cas de problèmes
– N’avoir que ses compétences sans pouvoir compter sur le soutien d’une équipe (graphistes, codeurs, …)
– Être son propre commercial peut s’avérer difficile, surtout si on manque de réseautage (au début par exemple)
– Le manque de confiance de certains envers le statut d’auto-entrepreneur et le télétravail
Il faut avant tout comprendre qu’en étant community manager freelance, vous devrez gérer absolument tout concernant votre activité. Vos clients ne pourront se référer qu’à vous, et vous devrez aussi gérer la partie commerciale et administrative. Ces deux derniers points peuvent parfois peser lourd sur vos épaules et sur votre moral.
Face à plusieurs échecs, vous pourriez remettre en cause vos talents en tant que commercial(e), par exemple. Même s’il est toujours bon de se remettre en question, il faut aussi comprendre que la faute ne viendra pas nécessairement de vous.
De plus, les inconvénients pourront aussi devenir une force. Vous pourrez suivre des formations pour gérer votre comptabilité ou encore imposer des horaires précis à votre famille et vos clients, pour éviter que le côté personnel ne déborde sur le côté professionnel.
Et si la solitude vous fait peur, il existe aussi de nombreux groupes sur les réseaux sociaux qui vous permettront d’échanger avec d’autres CM freelances. Il ne tient qu’à vous de réduire cette liste d’inconvénients.
En tant que community manager et avant de vous lancer, il est important d’identifier les domaines qui vous intéressent le plus parmi vos centres d’intérêts. Cette étape est très importante car elle vous permettra aussi, dans un second temps, d’observer le marché. Les domaines qui vous intéressent sont-ils aussi ceux qui embauchent ?
Si vous voulez démarrer votre activité de freelance, ce n’est pas par simple passion. Il faudra gagner votre vie, et il sera plus aisé de le faire dans un domaine qui embauche beaucoup de freelances. Selon la situation financière que vous visez, vous pouvez aussi vous diriger vers ceux qui paient le mieux, comme les banques ou les assurances, par exemple.
Bien sûr, vous n’avez pas à vous limiter à un seul domaine. Si vous aimez la cuisine et le sport, rien ne vous empêche de chercher des clients dans les deux. Avec l’expérience, vous pourrez même viser des domaines plus difficile d’accès.
Identifier des domaines « faciles » vous permettra donc de vous faire de l’expérience. Celle-ci vous sera utile pour viser d’autres domaines et/ou trouver des clients plus facilement. C’est un choix stratégique qui s’offre à vous, prenez le temps de la réflexion.
C’est un des points les plus importants : avez-vous les compétences ? Les entreprises attendent des community managers qu’ils soient de plus en plus multitâches. Tel un « mouton à cinq pattes », vous pourriez ainsi voir des offres vous demander de maîtriser tout un tas de compétences secondaires, parfois loin de votre cœur de métier.
Toutefois, ce n’est pas votre métier. Vous pouvez vous relaxer, vous n’avez pas besoin d’être un expert en référencement naturel, en codage, en graphisme, en rédaction d’articles, en montage vidéo ou en Latin. Vous pouvez rester vous-même, et vous vous formerez plus tard pour toucher encore plus d’offres.
En attendant, assurez-vous de maîtriser le community management à la perfection. Maîtrisez les différentes plateformes social media, découvrez de nouveaux outils et faites-en sorte de les connaître, bref, restez toujours expert dans votre domaine. Car c’est pour cela qu’on vous embauchera. Quelle situation financière visez-vous ?
Avant de vous lancer dans votre propre activité de community manager freelance, il vous faudra bien sûr déterminer vos tarifs. Pour cela, vous devrez définir vos revenus mensuels idéaux. Il faut comprendre qu’on ne parle pas ici votre salaire rêvé mais plutôt le montant dont vous aurez besoin pour vivre, et non survivre. Suivez le guide pour la facturation : Comment et combien le community manager doit-il facturer ?
Bien sûr, ce n’est qu’une première étape et, avec l’expérience, vos tarifs augmenteront. Il faut aussi que vous compreniez dès maintenant qu’il ne faut surtout pas sous-facturer.
Ainsi, pour déterminer vos revenus, il faudra passer par un peu de comptabilité. Vous devrez ainsi calculer vos charges fixes, vos charges variables, et la marge que vous souhaitez avoir. Ceci afin de connaître votre chiffre d’affaires désiré, puis les bénéfices dégagés. En calculant votre seuil de rentabilité, vous serez même capable de déterminer à partir de quand vous dégagerez du bénéfice.
Vous devrez aussi prendre en compte ce que vous avez à vendre : vous-même. Et à ce niveau, votre tarif peut varier en fonction de plusieurs facteurs :
Démarrer son activité de community manager freelance, implique de nombreuses questions. Notamment celles du statut à adopter pour exercer et des nombreuses choses à mettre en place. Il s’agit aussi d’anticiper pour être prêt au moment du démarrage de son activité.
Pour démarrer votre activité, vous devrez choisir un statut juridique parmi les nombreuses possibilités existantes : l’auto-entreprise, le portage salarial, la création d’une entreprise individuelle ou la création d’une société. Il n’existe pas de statut freelance puisqu’il s’agit d’un terme désignant un travailleur non salarié, et non un statut.
Sachez toutefois qu’aucun de ces statuts n’est meilleur qu’un autre. Celui que vous choisirez devra dépendre uniquement de votre situation personnelle.
Maintenant que vous avez considéré tous les statuts juridiques, il est temps pour vous de définir votre stratégie marketing. Vous êtes votre propre patron(ne), mais aussi votre propre commercial(e). Il est donc impératif pour vous de savoir où vous allez.
Pour définir cette stratégie, il vous faudra poser vos pensées au propre. Pour cela, vous pouvez choisir une méthode moderne en utilisant une cartographie mentale comme MindMeister, ou utiliser la bonne vieille méthode en utilisant du papier et un crayon. aidez-vous d’outils dédiées et ayez une vision sur l’année en terme de stratégie et de contenu. Vous pouvez recourir à un calendrier marketing pour préparer vos actions.
Puisque la question mérite d’être approfondie, prenez le temps de lire cet article : Community manager freelance • Définir sa stratégie marketing.
En lançant votre activité, vous allez être confronté(e) à de nombreux problèmes, qu’ils soient liés à votre activité de freelance (administratif, comptabilité, …) ou de community management (bugs, …). Toutefois, contrairement à vos homologues en agence, vous serez seul(e) avec vous-même pour les résoudre… Mais ça n’a pas à être le cas !
Pour résoudre le problème de la solitude dont on parlait plus tôt, certaines personnes ont créé des groupes d’entraide de freelances. Très majoritairement sur Facebook, ces groupes vous permettront de poster votre problème et de recueillir des avis ou de l’aide. Attention toutefois, ils ne sont pas faits pour réaliser le travail à votre place, mais simplement vous aider en cas de besoin.
Plus de 38.000 community managers passionnés pour vous aider ici : Groupe Facebook Journal du CM
Même si vous n’êtes pas des machines, il faudra penser à vous mettre à jour ! En étant freelance, il est important pour vous d’être au courant des dernières nouveautés. C’est pourquoi vous devez créer vos veilles social media. Des outils simples existent pour cela, comme Feedly, qui vous permet de recevoir les flux RSS des différents sites qui constituent votre veille.
Bien sûr, ce n’est pas tout ! Tout comme les réseaux sociaux évoluent, vous le pouvez aussi. C’est pourquoi vous devrez penser à vous former. Améliorer vos compétences et en développer de nouvelles, c’est ce qui vous permettra de vous démarquer des autres ! Et pour cela, de nombreux sites existent, tel que OpenClassroom.
Après ces formations, il faudra mettre votre équipement à jour ! Vous aurez peut-être besoin d’outils plus performants afin de proposer des services plus précis et de meilleurs qualités à vos clients. Et suite à vos formations, de nouveaux logiciels feront leur apparition sur votre bureau.
Pour aller plus loin, nous vous conseillons de lire cet article qui vous en dira plus sur ces trois points, tout en vous donnant de nombreux liens utiles : Community manager freelance : pensez à vous mettre à jour !
Dès le début de votre activité, il sera important pour vous d’être organisé(e). Le premier point, peut-être le plus important en étant freelance, sera d’être organisé(e) personnellement. Donnez vos horaires à votre entourage, assurez-vous de retirer les distractions de votre quotidien et mettez-vous en condition « bureau » autant que possible.
Ensuite, soyez organisé(e) professionnellement. Rangez votre bureau, aussi bien celui sur lequel vous travaillez que celui de votre ordinateur, et classez vos documents. Vous pourrez pousser la chose en vous armant d’outils de gestion divers tel que Toggl qui vous permettra de gérer votre temps.
N’hésitez pas à lire cet article pour découvrir comment gagner du temps : community manager freelance : 10 conseils pour gagner du temps
Tous les community managers ont leurs outils favoris. Ils permettent souvent de gagner du temps, d’obtenir des rendus clairs et professionnels, ou encore de s’organiser. Parmi eux, certains sont très connus, comme Canva, qui permet de créer des contenus graphiques très convaincant en peu de temps.
Voici les outils à connaitre et à maîtriser par le community manager : Les outils incontournables du community manager
Il est primordial d’aborder ce point, car de là découlera la pérennité de votre activité en tant que freelance. Trouver des clients n’est jamais simple et peu paraître insurmontable pour de nombreuses personnes.
Néanmoins il existe des techniques et des moyens, qui permettent de gagner en visibilité et de pouvoir gagner ses premiers clients. En voici quelques-uns :
Pour démarrer, vous aurez la possibilité de vous inscrire sur des plateformes dédiées aux freelances, comme Malt. Ils vous permettront tout d’abord de vous référencer sur Internet et d’avoir ainsi une page sur votre activité. Bien sûr, celle-ci devra compléter un profil LinkedIn ardemment complété.
Au-delà de ça, elles vous permettront peut-être d’obtenir vos premiers clients. Mais la concurrence y est très rude puisque vous êtes directement mis(e) en compétition avec les autres freelances de votre secteur.
En tant que Community Manager freelance, vous êtes maintenant votre propre commercial. Vous devez donc soigner votre image. Et pour un Community Manager, elle se trouve sur les réseaux sociaux ! Tout comme vous aimez voir ou palper votre pain avant de l’acheter, vos clients apprécieront de vous voir actif sur les réseaux sociaux.
Bien sûr, il ne s’agit pas d’être influenceur ou influenceuse avec des dizaines de milliers d’abonnés sur chaque réseau social. Votre objectif sera d’y être actif et d’y publier du contenu. Vous pouvez notamment choisir d’en investir un en particulier, et de vous concentrer sur celui-ci.
Par exemple, si vous désirez vous spécialiser dans les prestations sur Instagram, il serait bon d’en faire votre vitrine avec un feed à la hauteur de votre talent. Toutefois, essayez de ne pas négliger les réseaux sociaux plus professionnels, tels que Twitter ou LinkedIn. Vous pourrez obtenir de très bons résultats avec ce dernier, par exemple.
Directement lié au précédent point, à votre activité de community manager comme de freelance, le réseau professionnel est la clé pour réussir dans cette voie. Et le vôtre est déjà créé : vos amis, votre famille, vos anciennes entreprises éventuellement, cette agence où vous avez fait un stage, etc. Il vous suffit maintenant de l’agrandir. Pour cela, plusieurs leviers peuvent être enclenchés.
La relation client est l’un des rares leviers sur lequel on peut faire la différence. Pour se faire il faut bien connaitre sa cible, ses clients et toujours être dans le service en répondant aux besoins.
Avant tout ! Bien se connaitre soi-même pour savoir se fixer des limites.
Vous avez trouvé une annonce qui vous correspond, et cette première mission est à votre portée. Il est temps pour vous de définir vos besoins. En tant que community manager freelance, de quoi aurez-vous besoin pour la mener à bien ? Que ce soit matériel ou informatif, vous devez être prévoyant(e).
Comme vous, votre client a des besoins. Il est très important pour vous de les définir. Vous aurez tout de suite une image de professionnel, et vous créerez un lien avec votre client : vous vous souciez de lui, de ses problèmes. Mais plus important, vous saurez dans quoi vous vous lancez.
Grâce à quelques questions, vous aurez un aperçu du temps que vous prendra la relation client, les points qui pourraient poser le plus de problèmes ou d’interrogations, etc.
Lorsque vous abordez une potentielle mission, il est très important de rester honnête avec vous-même. Oui, il est important pour vous d’avoir des missions. Mais cela ne signifie pas accepter tout et n’importe quoi. Vos premières missions définiront vos premières expériences, alors choisissez bien.
Si vous n’avez pas de connaissances sur le domaine de votre client, soyez honnête. Vous pouvez apprendre, vous pouvez vous renseigner (Google est votre ami). Si vous n’avez pas les compétences, alors cela se complique. Ne pensez pas que vous pourrez compenser, et soyez honnête là aussi.
Et si jamais la mission ne vous correspond pas du tout, n’hésitez pas à renvoyer votre prospect vers une de vos connaissances. Il vous sera reconnaissant pour ce bon conseil, et vous aurez tout de suite une image très professionnelle. Plus tard, il pourrait revenir vers vous à nouveau pour une autre mission car vous serez devenu un référent pour lui.
Ça y est, votre prospect s’apprête à devenir votre premier client. Il est temps pour vous de faire votre premier devis ! Et pour cela, vous avez plusieurs choix : faire votre propre modèle ou passer par des sites tiers.
Car oui, il vous faudra aussi penser à votre facture ! Pour un côté plus professionnel, pensez à créer un modèle commun entre les devis et les factures. Vous pourrez choisir entre un modèle épuré ou plus graphique, selon vos choix.
En tant que community manager freelance, demander une recommandation à vos clients devrait être un réflexe. Mettez-vous à la place de vos prospects : ils ne vous connaissent pas, ils ne savent pas de quoi vous êtes capables. Alors il vous faut des référents : c’est ce que Robert Cialdini, psychologue social, appelle « La Preuve Sociale ».
L’idée derrière cette preuve sociale, peut être expliquée par une métaphore simple : vous irez plus facilement vers ce restaurant connu avec pleins de clients, plutôt que vers celui qui est vide. On peut faire ici un parallèle avec Oobah Buttler qui est devenu numéro 1 de Londres sur TripAdvisor avec un faux restaurant. Il en a d’ailleurs fait un making-of que je vous invite à aller voir : How to Become TripAdvisor’s #1 Fake Restaurant (sous-titres français disponibles).
Pourquoi cela a fonctionné ? Simplement parce que l’être humain est un être social. Nous nous préoccupons de l’avis des autres, tout comme de leurs actions. C’est pourquoi il est si important pour vous, freelance, de mettre en avant vos recommandations !
C’est sans doute l’une des étapes les plus importantes de votre carrière de freelance. Après chaque mission, il sera crucial pour vous d’apprendre de vos erreurs et de vos succès. Votre première mission ne sera peut-être pas la plus réussie, mais c’est à vous d’en faire la plus enrichissante ! Pour cela, posez-vous quelques questions :
En négligeant cette étape, vous risqueriez de répéter les mêmes erreurs. Alors prenez le temps de vous remettre en question et de faire ce petit bilan. Soyez honnête avec vous-même, et n’hésitez pas à parcourir les échanges que vous avez eus avec votre client.
Vous êtes maintenant community manager freelance, mais ce n’est pas une raison pour s’arrêter là ! Il existe de nombreux domaines complémentaires à votre métier ! Parmi eux, certains sont en relation directe avec votre métier, comme le référencement naturel ou payant.
Pourquoi ne pas apprendre à faire des Social Ads, par exemple ? Vous pourriez aussi vous intéresser par les relations influenceurs, ou la stratégie social media.
Mais vous avez aussi la possibilité d’ajouter une nouvelle corde à votre arc. Pour cela, vous avez l’occasion d’apprendre le graphisme, la rédaction web, le codage, une nouvelle langue, etc. Dans cette idée, de nombreux sites proposent des formations, gratuites ou payantes.
Vous avez ainsi OpenClassroom pour le plus connu. N’hésitez pas à y faire un tour.
On ne le dira jamais assez, mais vous devez toujours rester en veille. Vos clients attendront de vous que vous soyez au courant des dernières nouveautés et actualités de votre secteur. Mettez en place vos veilles social media et gérez-les au quotidien.
Même si vous ne pouvez être au courant de tout, vous devrez prendre le temps de faire votre veille. Pourquoi ne pas commencer votre journée par 15-30 minutes de veille par exemple ? Petit tour sur vos mails ensuite, et vous serez prêt(e) pour le reste de la journée.
Prenez cette habitude et vous serez rapidement au courant des mises à jour et actualités des secteurs qui vous intéressent.
En plus d’un profil LinkedIn soigneusement complété ou encore d’une page sur Malt, vous pouvez choisir de développer davantage votre image de marque. Pour cela, vous pouvez :
Pour tous ces éléments, une grosse partie développement et graphisme sera nécessaire. Si vous n’avez pas les compétences nécessaires pour vous en occupez vous-même, n’hésitez pas à faire appel à un(e) professionnel(le) !
Vous avez l’expérience, vous avez les clients, mais cette question persiste : que se passera-t-il demain ? C’est l’une des questions qui vous hantera le plus. Le mois prochain, ce client si rentable pourrait décider de ne plus faire appel à vous. Que faire pour contrer cette pression constante ? Générer des leads !
Il est temps pour vous de créer des actions qui vous permettront de créer des contacts de qualité. Mais comment s’assurer de cette qualité ? Choisissez un domaine ! Si vous voulez travailler avec des banques, adressez-vous aux banquiers ! Donnez-leur des solutions marketings pour améliorer leur image sur les réseaux sociaux, par exemple. Créer un contenu de qualité qui vous permettra de devenir connu dans ce milieu, et d’être ainsi un référent pour celui-ci.
En étant freelance, la partie administrative et comptable vous incombent. À ce titre, il vous faudra tenir un livre de comptes afin de noter toutes les recettes et dépenses de votre activité. Même si vous n’avez pas de « note de frais » vous pourrez noter vos dépenses (abonnements Hootsuite, …).
Le plus important sera toutefois de suivre votre Chiffre d’Affaires (CA) en notant ce que vous gagnez chaque mois. Pensez bien à vérifier que vous ne dépassez pas la limite de revenu annuel imposée par l’Etat (70.000€ en 2019). Si jamais vous risquez de dépasser cette limite, il vous faudra changer de statut !
De même, après un an d’activité, il devient obligatoire d’avoir un second compte en banque afin de séparer votre compte professionnel de votre compte personnel. Attention toutefois, en tant qu’auto-entrepreneur, vous n’êtes pas obligé(e) d’avoir un compte en banque intitulé « compte professionnel » par votre Banque, vous pouvez avoir deux comptes personnels. À vous de comparer les deux.
Et bien sûr, pensez à toujours garder un budget de côté pour payer vos obligations financières (URSSAF, impôts, …) afin d’éviter toutes les mauvaises surprises.
En tant que freelance, c’est peut-être l’un des sentiments qui revient le plus : suis-je un imposteur ? Pourquoi me choisiraient-ils ? Est-ce que je suis à la hauteur ? Ai-je assez d’expérience ? Ce sentiment est courant mais rassurez-vous : vous êtes à la hauteur.
Vous n’êtes peut-être pas le plus grand expert de votre domaine, vous êtes sans doute inconnu à l’échelle de votre pays, mais vous êtes déjà un expert. Il est grand temps que vous ayez confiance en vous !
Pour développer cette confiance, travaillez sur vous-même. Prenez de la distance, listez vos réussites, demandez des feedbacks à vos anciens clients, acceptez vos échecs et affirmez-vous ! Et ensuite ? Relevez la tête, vous êtes au top !
C’est une grande question qui traite du futur de votre carrière. Être community manager n’est pas une finalité, vous pouvez évolué(e). Mais vers quoi ? Quand on est freelance, difficile de demander une promotion. Alors comment faire ?
Plusieurs choix s’offrent à vous. Comme déjà évoqué, vous pouvez déjà choisir d’améliorer votre champ de compétences en y ajoutant des domaines complémentaires, comme le graphisme par exemple, par le biais de formations. De même pour la photographie, le montage vidéo, etc.
Mais avec l’expérience, vous allez aussi monter en compétence. Que ce soit avec l’appui d’une formation ou non, vous pourrez devenir social media manager, Chargé(e) de Communication ou encore Consultant(e). Vous pourrez ainsi encore plus de domaines dans la communication, comme l’événementiel ou le Print, par exemple.
Pour vous aider dans votre démarche, plusieurs professionnels ont été interrogés afin de vous donner quelques conseils pour bien démarrer en tant que freelance. Avoir des avis extérieurs de professionnels en activité, est toujours un plus pour évaluer le chemin à parcourir.
Découvrez leurs témoignages.
Emeraude Lamiet, consultante social media depuis 5 ans (community management, conseil stratégique et formation), et fondatrice de l’agence l’Homme a vu l’Ours.
Lorsque l’on se lance en freelance, on manque de références. Ces clients qui pourront constituer les premiers maillons de la chaîne de valeur de votre activité et de votre book.
Il est nécessaire de participer à des salons, à des tables rondes pour échanger physiquement avec vos futurs prospects. Le digital a ses limites, même dans nos métiers numériques.
Il faut trouver le prix juste ! Juste pour le client et juste pour soi. C’est un équilibre à trouver qui est l’une des plus grandes difficultés qu’un community manager puisse rencontrer. Surtout dans un secteur où les prix passent du simple au triple.
Donc le piège à éviter est de sous-évaluer le potentiel de son travail avec des prix bas, qui seront attirants sur le court-terme mais dévastateur pour votre activité sur le long terme. C’est pourquoi je facture au temps accordé à la mission.
Un seul mot d’ordre : OR-GA-NI-SA-TION ! Être à son compte demande de faire plusieurs tâches, plusieurs missions, extrêmement différentes lors d’une seule journée de travail. C’est ce qui rend notre métier si riche et passionnant. Seulement, attention à la charge mentale.
Certaines heures, je suis commerciale pour valoriser mon savoir-faire, d’autres je suis comptable pour établir les devis ou les factures, d’autres je suis créatrices de recommandations, et l’heure d’après je tweete, je conçois les contenus, réalise les supports visuels pour la semaine prochaine et bâtis les plannings éditoriaux pour tous nos clients.
Avant de commencer à lancer mon activité, quelqu’un m’a dit : « il faut savoir combien de temps tu es prête à travailler par jour et quel est le chiffre d’affaires que tu as envie de réaliser à la fin du mois. C’est comme ça que tu arriveras à trouver un équilibre pro/perso et temps/investissement/argent/mérite qui te comblera. »
C‘est l’un des meilleurs conseils que l’on m’ait donné à ce jour. Dans le freelance, c’est une règle que je trouve plutôt intangible, car si vous travaillez beaucoup, vous gagnez au prorata de votre investissement, à la différence du salariat ou un effort important n’est pas forcément récompensé.
Bastien Péan, Social Media Manager, concepteur-rédacteur et formateur en freelance, depuis 10 ans. Accessoirement, je fais des blagues et du mauvais esprit sur Twitter.
Mon premier conseil est toujours le même : toujours garder de bons contacts avec vos précédents collaborateurs ou collaboratrices, car c’est en général par ce biais que l’on obtient ses premières missions.
D’ailleurs, je suis convaincu qu’une première expérience en agence ou chez l’annonceur est un vrai plus avant de se lancer en freelance, cela permet de comprendre la philosophie des interlocuteurs que vous aurez en face de vous demain. Être passé par 3 agences différentes en 5 ans, et un poste de responsable de pôle Social Media sur mes derniers mois en tant que salarié, m’a énormément aidé.
Le piège principal serait de vouloir accepter tout et n’importe quoi, à n’importe quel prix, et de se retrouver avec une masse de travail difficile à gérer pour finalement ne pas être heureux dans votre travail au quotidien.
Outre le temps passé à travailler sur les projets, un freelance doit aussi consacrer du temps à la prospection, aux rendez-vous, à sa comptabilité… Il m’arrive encore de me surbooké, de bosser un dimanche parce que je n’ai pas eu le temps de faire ce qui devait être fait pour lundi, j’essaye de faire en sorte que ça soit le plus rare possible, car ce n’est vraiment pas une situation saine.
D’un point de vue purement administratif : faire signer des devis pour chaque mission, et demander un acompte quand il s’agit d’une mission importante. D’un point de vue opérationnel : suivez le temps que vous passez à travailler, avec un outil de tracking par exemple. C’est super important, et cela vous permettra de valoriser votre travail. Un planning éditorial, ça demande du temps.
La création d’un visuel, d’une recommandation, d’une campagne publicitaire, aussi. En connaissant votre rythme, vous saurez mieux estimer le temps qu’il faudra accorder à vos prochaines missions.
Amandine Goetz, Social Media et Content Manager freelance
Commencer par travailler son personal branding ! Sa visibilité en ligne est primordiale dans ce métier, mais aussi en tant que freelance et surtout lorsque l’on se lance. Les métiers du digital sont encore nouveaux et en développement constant, il est donc important de montrer concrètement ses capacités en ligne.
Du coup, lorsque l’on démarre, il est difficile de montrer son travail alors qu’on en cherche, c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à le créer soi-même ! Par exemple en collaborant sur des blogs ou même monter le sien, en proposant à son entourage de les aider sur leurs comptes pros et aussi en travaillant ses propres réseaux sociaux.
Le risque en tant que freelance reste les impayés. Il est donc important de travailler sur devis signé pour les prestations ponctuelles et de formuler des contrats pour des forfaits sur périodes plus longues.
Il faut dans un premier temps travailler ses réseaux sociaux, qui doivent refléter notre savoir-être et savoir-faire. Puis développer ses relations, où les personnes du même métiers que nous sont nos meilleurs alliés.
Car en tant que CM et en plus freelance, il est important de pouvoir s’entraider, que ce soit en terme de conseils, bonnes pratiques et/ou gestions 🙂
Yannis Sioudan, attaché de presse freelance et fondateur de l’agence Interférence Press.
Se lancer en tant que freelance, c’est prendre en compte beaucoup de variables, comme le fait de ne pas être cotiser pour la retraite. Être son propre patron veut dire que l’on doit se faire violence des fois, et surtout l’organisation au niveau de son travail doit arriver de suite !
Pleins d’autres choses encore, mais le meilleur conseil que je ne puisse donner, si vous êtes passionné(e) ne réfléchissez pas et franchissez le cap !
J’en parlais plus en haut : le principal piège est de se reposer sur ses lauriers et de ne pas se remettre en question. Il faut constamment penser que d’autres concurrents peuvent prendre votre place et pour exister dans ce milieu il faut donc travailler tous les jours. Qu’il s’agisse de ses contacts, ses clients, son réseau ou encore – et surtout – sa confiance personnelle.
LE conseil : acheter un carnet, faire des to-do-list et des jolis tableaux pour égayer sa journée avec un objectif par semaine ou par mois. CM Freelance, exige d’aller plus loin dans ses capacités, et surtout de rester connecté bien-sûr.
Leslie Moreau, aka DAY2COM, Social Media Manager freelance depuis 2 ans et basée en Bretagne.
Je conseillerais aux futurs CM freelances d’être sûrs d’avoir les qualités requises pour exercer le métier : être curieux, savoir bien rédiger, avoir de l’humour, être créatif et surtout réactif.
L’erreur fréquente du CM freelance débutant est souvent de mal fixer ses tarifs ! Il ne faut pas hésiter à bien se renseigner sur ce que propose la concurrence et à quels tarifs. L’idée est d’arriver à se différencier rapidement, en se spécialisant ou en offrant un service plus ou moins premium, par exemple.
Parler avec des freelances expérimentés, se doter de bons outils informatiques / digitaux et travailler son réseau est déjà un excellent début !
Mon tout premier conseil serait de se faire confiance !
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