Notre site utilise des cookies et d’autres techniques pour offrir une meilleure qualité de service. En continuant à visiter le site, vous acceptez l’usage de ces techniques et notre politique. Voir en détail
L’URL a été copîé
SEOUL, 01 mars (Yonhap) — Le célèbre réalisateur sud-coréen Hong Sang-soo a remporté samedi (heure de Berlin) le prix du meilleur réalisateur au festival international du film de Berlin pour son dernier long-métrage, «The Woman Who Ran».
Lors de la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue au Friedrichstadt-Palast à Berlin, le 24e film du réalisateur a reçu l’Ours d’argent du meilleur réalisateur lors de la 70e édition de l’événement annuel, qui a débuté le 20 février et se termine dimanche.
Hong est le deuxième cinéaste sud-coréen à décrocher ce prix, après Kim Ki-duk pour «Samaritan Girl» en 2004.
Le réalisateur sud-coréen Hong Sang-soo (au centre) de «The Woman Who Ran» et les actrices Kim Min-hee (à g.) et Seo Young-hwa (à dr.) posent sur le tapis rouge avant la cérémonie de remise des prix de la 70e édition du festival du film de Berlin, le 29 février 2020. (AFP=Yonhap)
«Je voudrais remercier tous ceux qui ont travaillé avec moi pour ce film, le festival du film et le jury», a déclaré Hong dans un discours d’acceptation.
Il a aussi présenté ses actrices, y compris Kim Min-hee qui interprétait le rôle principal, suscitant une salve d’applaudissements de la part du public.
«The Woman Who Ran» raconte l’histoire d’une femme qui rencontre trois amis pendant que son mari est en voyage d’affaires et aime avoir des conversations avec eux.
Il s’agit du quatrième long-métrage de Hong à concourir pour un prix au festival de Berlin, après «Night And Day» (2008), «Nobody’s Daughter Haewon» (2013) et «On the Beach at Night Alone» (2017). Kim, connue pour avoir eu une relation extraconjugale avec le réalisateur, a reçu le prix de la meilleure actrice pour son rôle dans «On the Beach at Night Alone».
Lors de la conférence de presse tenue après la cérémonie de remise des prix, Hong a expliqué qu’il n’avait pas eu l’intention de faire un film qui reflète les problèmes sociaux en premier lieu.
«Je vis dans un petit monde, avec de très petits détails qui se succèdent», a développé Hong. «J’essaie le plus possible de ne pas avoir de dessein (quand je fais des films). J’essaie de repousser la définition prématurée de ce que je fais.»
Il a dit ne pas créer de films à grande échelle et ne pas travailler avec des studios de renom, mais raconter une histoire à partir d’une petite esquisse et écrire le scénario une semaine seulement avant le tournage.
«Soit j’ai un lieu en tête, soit quelques acteurs en tête, alors je décide de tourner un film», a précisé Hong, qui a également écrit le scénario de «The Woman Who Ran». «Une semaine avant le tournage, ou parfois quelques jours avant, je suis obligé de proposer la première scène ou séquence.»
La victoire de Hong à Berlin marque un autre triomphe pour le cinéma sud-coréen, après le glorieux parcours de «Parasite» de Bong Joon-ho, notamment plus haute distinction au Festival de Cannes l’année dernière et l’Oscar du meilleur film cette année.
L’Ours d’or du meilleur film, le prix le plus prestigieux du festival de Berlin, a été attribué à «There Is No Evil» de Mohammad Rasoulof et le grand prix du jury a été décerné à «Never Rarely Sometimes Always» d’Eliza Hittman.
as26@yna.co.kr
(FIN)
Actualités
Economie
Photos
A la Une de la presse coréenne
National
Science/Tech
Vidéos
Un jour dans l’histoire de la Corée
International
Sport/Culture
Actualités à la Une
Corée du Nord
Hallyu
Les plus lus