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L’exercice interarmées et interalliés de haute intensité WAKRI, mené par le groupe JEANNE D’ARC, renforcé par le Chasseur de mines tripartite (CMT) Orion et par des détachements de commandos marine et de plongeurs démineurs, a débuté le 13 mars.
Depuis le 12 mars 2022, les Forces françaises à Djibouti (FFDJ) conduisent une phase de préparation opérationnelle interarmées et interalliés de grande ampleur. L’exercice WAKRI-AMITIE simule un engagement militaire de la France en appui des forces armées djiboutiennes et en coopération avec un détachement des forces armées américaines. Il se déroule conformément au cadre fixé par le Traité de coopération en matière de défense signé entre la France et Djibouti en 2011.
En coordination avec les FFDJ, les unités, placées sous le commandement du Commander amphibious task group (CATG), ont effectué des opérations de reconnaissance dans le golfe de Tadjourah. Cette phase, dite d’opérations avancées, concourt à la préparation de l’assaut amphibie. Elle engage des éléments de la Marine et de l’armée de Terre, souvent de nuit, à des fins d’observation et de renseignement.
Le groupe JEANNE D’ARC a conduit de nombreuses interactions opérationnelles avec les FFDJ. Les entraînements à l’appontage se sont succédé pour les hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) Puma et Gazelle sur les ponts d’envol du PHA Mistral et de la frégate Courbet. À bord du PHA Mistral, le 5e Régiment interarmes d’outre-mer s’est quant à lui entraîné aux manœuvres amphibies.
WAKRI-AMITIE, qui prendra fin le 19 mars et mobilise l’ensemble des capacités des FFDJ, du groupe amphibie JEANNE D’ARC et des renforts venus de France, soit 2 100 militaires. Il offre une préparation opérationnelle de haute intensité au profit des forces armées djiboutiennes, américaines et françaises engagées et confirme l’investissement de la France dans cette zone d’intérêt stratégique.
Les 1 450 militaires des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) sont implantés dans le cadre du traité de coopération de défense signé en 2011 avec ce pays. La base opérationnelle avancée (BOA) qui les accueille, offre aux armées, à l’instar de la BOA de Côte d’Ivoire, des capacités précieuses: véritable réservoir de forces, elle participe à la défense des intérêts français, au soutien logistique des opérations sur le continent, tout en contribuant aux actions de coopération militaire au profit notamment de plusieurs pays africains. Par ailleurs, les Forces françaises stationnées à Djibouti soutiennent leurs partenaires de la communauté économique régionale de l’Afrique de l’Est en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.
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