Trouver un article
Thèmes populaires
Pour la huitième année consécutive, nous publions les résultats de l’enquête sur les community managers en France. Cette année, 1150 professionnels ont répondu à nos questions. Leurs précieuses réponses nous permettent de mieux connaître leur profil, leur environnement de travail, leur rémunération et leurs pratiques au quotidien.
Notre enquête couvre l’ensemble des métiers liés à l’animation des communautés. La majorité des répondants sont “community manager”, mais 21% ont “social media manager” comme intitulé de poste. Les dénominations françaises (animateur ou gestionnaire de communautés) sont très rares (3%). On observe cependant que de nombreux répondants ont un autre intitulé de poste (22%) : le plus souvent, il s’agit de spécialistes de la communication ou du marketing pour qui le community management est une composante importante.
Dans la suite de l’article, nous employons régulièrement le terme de community manager, mais les chiffres présentés correspondent à l’ensemble des répondants (sans discrimination relative à l’intitulé de poste).
La profession est fortement féminisée : 2/3 community managers sont des femmes (64% l’an dernier). Seuls 4% des CM ont moins de 21 ans, la grande majorité d’entre eux a entre 21 et 30 ans (68%). L’Île-de-France reste le principal bassin d’emploi des community managers (37%, -2 points). La profession est de plus en plus présente en Province, mais Paris reste le premier bassin d’emploi avec un community manager sur six.
Non, le community management n’est pas réservé aux stagiaires. Ils représentent à peine 23% des répondants, salariés en alternance compris. Plus d’un community manager sur deux est en CDI. La quête d’indépendance n’est pas une tendance forte, puisque seul 13% d’entre eux exercent leur métier en freelance (-3 points).
Les chiffres liés à la formation prouvent également que le community manager n’est pas un autodidacte. 53% ont un Bac+5 et 89% ont au moins un Bac+3. Si vous souhaitez devenir community manager, l’efficacité des universités (communication, journalisme voire marketing) et des écoles privées (commerce, communication, voire une école spécialisée) est équivalente pour entrer sur le marché du travail. Au niveau de l’expérience, on note que 54% des community managers ont moins de 5 ans d’expérience. Beaucoup de professionnels débutent leur carrière en tant que CM avant d’évoluer vers d’autres métiers.
Les community managers ont beau passer du temps sur les réseaux sociaux, ce n’est pas là qu’ils trouveront du boulot (seuls 10% sont recrutés sur ces canaux, -2 points). Les sites d’offres d’emploi sont à l’origine de 30% des embauches de community managers (+3). La cooptation joue également un rôle important, avec près d’une embauche sur cinq (19%). Les stages sont également une voie à privilégier pour trouver un emploi salarié.
Sans surprise, la majorité des community managers travaillent chez l’annonceur (53%). Il s’agit principalement de PME (50%) voire de TPE (22%). Beaucoup de community managers sont intégrés dans une agence (22%). L’administration est également un employeur important, puisque 16% des répondants travaillent pour une institution publique. Quelle que soit leur structure, ils sont relativement isolés : 64% des community managers salariés sont les seuls CM de leur entreprise et 18% travaillent en binôme. Ils sont généralement rattachés au service Communication (54%) ou Marketing (23%).
L’objectif n°1 des community managers est le développement de la notoriété de la marque (62%). L’acquisition de nouveaux clients (25%) et la fidélisation des clients (5%) sont les autres objectifs principaux cités par les répondants.
Pour mesurer leurs performances, ils observent l’engagement obtenu sur les réseaux sociaux en premier lieu (85%), puis la visibilité obtenue (70%), ainsi que l’évolution du nombre de personnes qui suivent leur marque sur les réseaux sociaux (66%). L’acquisition de trafic (42%) et les conversions (27%) arrivent ensuite.
Pour arriver à leurs fins, les community managers ont plusieurs cordes à leur arc. 96% d’entre eux animent des présences sur les réseaux sociaux, 80% produisent du contenu éditorial, 74% analysent leurs résultats. Les autres tâches sont la production d’images, la veille, la relation client et la réalisation de vidéos. Les actions les plus chronophages sont peu ou prou les mêmes.
Pour mieux comprendre leur rapport aux plateformes, nous avons posé plusieurs questions aux community managers. Il en ressort que Facebook, Twitter et Instagram sont réseaux sociaux les plus utilisés, bien que Facebook soit considéré en perte de vitesse par plus d’un community manager sur deux. La vidéo a le vent en poupe, tout comme les stories mais uniquement sur Instagram. Concernant les résultats, Facebook tire son épingle du jeu (en gratuit comme en payant).
Retrouvez toutes les infos sur l’usage des réseaux sociaux par les community managers en cliquant ici.
Dernière donnée de notre enquête : le salaire. En 2018, la rémunération moyenne des community managers en France est de 28 527 euros, soit 145 euros de plus que l’an dernier (+0,5%). On observe d’importantes différences entre Paris et la province, ainsi qu’en fonction de l’expérience et de la taille de l’entreprise – et malheureusement, des inégalités homme-femme sont visibles bien qu’elles soient moins importantes que pour l’ensemble des salariés.
Retrouvez toutes les infos sur le salaire des community managers en cliquant ici.
Méthodologie : enquête réalisée par le Blog du Modérateur, du 24 avril au 10 juin 2018 auprès de 1150 community managers et social media managers.
Votre adresse email ne sera pas publiée.
En cliquant sur “S’inscrire”, vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentialité décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.
Bénéficiez d’un suivi personnalisé pour devenir community manager
Une formation pour devenir community manager
Apprenez à gérer les réseaux sociaux d’une entreprise en 8 semaines
En cliquant sur “S’inscrire”, vous acceptez les CGU ainsi que notre politique de confidentialité décrivant la finalité des traitements de vos données personnelles.
E