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Publié par Olivier Andrieu | 17 Oct 2018 | | Temps de lecture : 2 minutes
Le moteur de recherche DuckDuckGo a a annoncé récemment avoir franchi le 8 octobre dernier la barrière des 30 millions de recherches quotidiennes sur son outil, en progression de 50% depuis un an. Il publie également chaque jour un certain nombre de chiffres pour montrer sa progression :
On peut louer ici la volonté de transparence de DuckDuckGo à ce niveau, puisqu’il est, à notre connaissance, le seul, même parmi les moteurs partageant le même concept marketing de protection des données personnelles, à fournir des chiffres aussi détaillées et clairs. D’ailleurs, le volume de recherches record établit le 8 octobre correspond à la date où une faille de sécurité importante a été dévoilée sur Google+, ce qui n’est certainement pas un hasard.
Bien sûr, en publiant ces chiffres, DuckDuckGo prend également le risque d’être comparé à Google et ses 3,3 milliards de recherche quotidiennes. La barre atteinte ce mois-ci est donc plus symbolique qu’autre chose pour un moteur de recherche qui se situe à environ 0,8% de parts de marché aux Etats-Unis et 0,34% en France, l’Hexagone étant largement dominé par Google et Bing, ces deux moteurs (en ajoutant Yahoo!, en grande partie “motorisé” par Bing), thésaurisant 99,38% des recherches en France (source).
Rappelons ici que DuckDuckGo, à l’instar d’autres outils comme Lilo, Ecosia ou Qwant, est basé sur l’utilisation et l’intégration de technologies et outils existants (notamment Bing, Yahoo!, Yandex, ou Yelp), parfois accompagné d’un crawl de complément. En cela, il est plus un métamoteur, tout comme la plupart des outils de recherche mineurs actuels, la mise en place d’une réelle technologie de recherche propre étant de toutes façons hors de portée financière de quasiment tous les acteurs du marché (hormis les leaders du domaine comme Google, Bing à l’international, Yandex en Russie, Naver en Corée du Sud ou Baidu en Chine).
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Note :
« DuckDuckGo, à l’instar d’autres outils comme Lilo, Ecosia ou Qwant, est basé sur l’utilisation et l’intégration de technologies et outils existants (notamment Bing, Yahoo!, Yandex, ou Yelp). En cela, il est plus un métamoteur… »
Qwant est un métamoteur ?
Sur Wikipédia, il est indiqué « Qwant est un moteur de recherche qui indexe lui-même les pages web. Ce fonctionnement est distinct de celui des métamoteurs comme DuckDuckGo… »
😉
Qwant est un méta-moteur utilisant des données de Bing et a mis des années avant de commencer un crawl dont on a beaucoup de mal déterminer l’utilité encore aujourd’hui. Tant mieux si Qwant plait, jusqu’à ce que Bing ferme un jour les robinets comme l’a fait Google sur son API et Qwant disparait d’un coup (et l’argent public avec…). Il faut savoir que l’API de Bing n’est pas gratuite, Bing vend 5€ env les 1000 consultations(tarif de l’API Bing Web 2018), la facture est peut salé pour Qwant…
Avec 10 millions de pertes sur le bilan 2017, malgré 42 millions d’aides de l’état et malgré l’utilisation forcée dans de nombreuses administrations, Qwant végète au alentour de 0,5% à 0,8% (chiffres partagés par de nombreux grands sites et webmasters représentant plus de 10 millions d’utilisateurs) de part de marché en France en cette rentrée 2018 (et non pas 8%).
DuckDuckGo a encore les faveurs exceptionnelles de Google il me semble, souhaitons que cela dure.
« DuckDuckGo a encore les faveurs exceptionnelles de Google il me semble »
Il ne s’agit pas, à mon sens, de faveurs, exceptionnelles ou pas, mais simplement
une sorte de « blanc-seing », d’autorisation non contractuelle faite par Google, qui devrait permettre au métamoteur duckduckgo de continuer sereinement son évolution parmi la multitude d’outils , tant qu’il ne sera pas devenu un concurrent potentiel pour le leader mondial.
DuckDuckGo utilise les résultats de Google ? Vous êtes sûr ?
remarque qui m’a mis le doute et je ne retrouve plus l’article ou je me rappelle bien avoir lu il y a quelques années que Google avait fermé son API sauf pour Duckduckgo , portant je ne trouve aucune référence a ce partenariat …Meaculpa donc, puisque apparement c’est non.
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