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Polar et mélo se rencontrent dans ce nouveau film du Coréen Park Chan-wook au charme maniériste.
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L’AVIS DU « MONDE » – À NE PAS MANQUER
Au tournant de la cinquantaine, Park Chan-wook, castagneur post-moderne du cinéma coréen des années 2000 (Sympathy for Mr. Vengeance, Old Boy), a infléchi son style vers plus de douceur et de subtilité avec Mademoiselle (2016). Decision to Leave, film présenté à Cannes en compétition, prolonge le mouvement.
Polar et mélo se rencontrent dans ce nouveau film au charme maniériste qui, toutes choses égales par ailleurs, semble accommoder Vertigo (Sueurs froides, 1958), d’Alfred Hitchcock, précis de psychanalyse sous couverture de polar, avec la suavité électrisante d’In the Mood for Love (2000), de Wong Kar-wai.
Sous la froide enquête policière, donc, comme sous le repentir d’une toile craquelée, le monde du désir entre en fusion. La piste est fléchée dès le début du film. L’image de deux flics au stand de tir, qui se plaignent d’un œil morne du calme sur le front du crime. L’aîné, Hae-joon (interprété par Park Hae-il, découvert en France dans le magnifique Memories of Murder (2003), de Bong Joon-ho), est un flic racé et brillant, dans la pleine maîtrise de son métier et de lui-même. A l’inverse, son jeune adjoint est un élément chaud bouillant qui contribue par son emportement à l’intégration d’une fine dose d’humour dans le film.
C’est dans la troisième séquence que les choses se précisent, avec cette scène de domesticité conjugale déprimante durant laquelle Hae-joon dialogue avec sa petite femme proprette, qui se révèle un monstre d’hygiénisme et d’ennui (elle conseille de faire l’amour une fois par semaine, pour prévenir l’hypertension…). Tout cela transpire la fin de vie maritale et sent fortement le roussi. Le hasard scénaristique s’occupe du reste. Un cadavre – celui d’un fonctionnaire à la retraite tombé du sommet d’une falaise qu’il escaladait – et plus encore sa veuve, beaucoup plus jeune, modérément éplorée, se présentent sur le chemin de croix de Hae-joon.
Tang Wei, 42 ans, est une actrice d’une infernale beauté, qu’on découvrit en 2007 chez Ang Lee dans « Lust, Caution »
Cette femme se nomme Seo-rae, elle ne maîtrise pas parfaitement le coréen, encore que l’inspecteur lui fasse remarquer qu’elle le parle mieux que lui. Réalité ou compliment ? Ce n’est pas nous qui trancherons, mais les yeux de l’inspecteur parlent pour lui, et il sera difficile au spectateur de ne pas le rejoindre devant le charme fou qui se dégage de cette personne. Tout juste doit-il manquer, pour le spectateur étranger, ce surcroît de sensualité que peut parfois revêtir l’altérité linguistique. On se débrouille déjà très bien avec le reste, en l’occurrence Tang Wei, 42 ans, actrice d’un grand talent et d’une infernale beauté, qu’on découvrit en 2007 chez Ang Lee dans Lust, Caution, dans un rôle torride d’espionne qui brisa peu ou prou sa carrière, mais ceci est une autre histoire.
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