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SOMMAIRE DE L'ARTICLE
Devenir consultant social media ou community manager indépendant ? Une question qui amène souvent des interrogations sur le choix du statut et de la reconnaissance d’un univers par les entreprises. La frontière dans la pratique est infime car les missions peuvent être totalement identiques.
Seule la reconnaissance par les entreprises diffère, ce qui permet de valoriser davantage ses prestations et bien évidemment sa facturation. Les entreprises telles que les grands groupes, ont généralement des barèmes sur les prestations de consulting, mais aucunement sur du community management qui serait vendu en tant que tel par un freelance.
 
Des simples écarts de langages, ou une perception des termes qui est parfois mieux acceptée par les entreprises, peuvent faire pencher la balance en faveur d’un CM indépendant du point de vue facturation.
La facturation d’un community manager est d’ailleurs un sujet qui génère beaucoup de questions sur les forums liés aux community management. Il est souvent question de savoir valoriser son travail en facturant au plus juste, mais sur un marché où il n’y a pas de réel barème !
consultant social media,community manager indépendant
C’est pourquoi entre le community manager indépendant et le consultant, il est parfois préférable de prendre la casquette du consultant, pour laquelle les entreprises ont une connaissance des TJM (Taux Journalier Moyen). Le community manager se vend partout ; sur des plateformes dédiées aux freelances, depuis leurs sites Internet, sur sur des annuaires spécialisés etc…
Note : Le consultant a une approche différente, que l’on pourra évoquer dans un futur article.
Quand on y fait un tour, on peut ainsi trouver des tarifs allant de 150€/jour jusqu’à 1000€/jour ! Comment les entreprises qui n’ont pas de réelles connaissances des tarifs peuvent s’y retrouver ? et surtout comment défendre un tarif jugé élevé, en comparaison de tarifs très bas ?
C’est bien sûr assez simple compte tenu de la qualité d’un travail délivré, mais le CM devait systématiquement se justifier et susciter parfois une méfiance sur des missions qui lui sont confiées.

En clair il faudra faire ses preuves avant de gagner la confiance d’une entreprise. Mais par la suite ça deviendra plus simple.
Voyons un peu les freins pour les entreprises vis-à-vis des community managers indépendants et des consultants.
 
Le community manager freelance demeure cantonné à un rôle de gestion et d’animation de communauté dans l’esprit des dirigeants d’entreprises qui connaissent un minimum le rôle. C’est ce qu’on appelle le côté réducteur du métier dans sa définition globale et sa perception. Il est évident que le rôle du CM va bien plus loin.
Ainsi un dirigeant de société verra un profil qui maitrise les réseaux sociaux, dans le but d’y diffuser du contenu et d’y créer de l’engagement. Parfois pas plus que ça !

Pourtant chacun sait ce qu’un community manager peut faire et d’autant plus lorsqu’il est indépendant. Il peut aisément travailler sur la stratégie et dans certains cas créer du contenu rédactionnel et même l’optimiser. Mais ça n’est pas ce que l’on connait du CM au sein des entreprises, et là ça coince quand on annonce des tarifs ! Un vrai paradoxe qui peut se casser par un simple changement de titre ! C’est ce qui arrive quand on prend le rôle de consultant social media.
 
Difficile de ne pas parler du social media manager, qui est la suite logique du CM en matière d’évolution et qui fait état d’un rôle à valeur ajoutée. C’est notamment le cas pour sa fonction stratégique qui est du coup moins orientée sur l’opérationnel. Sauf que ! Les entreprises connaissent encore moins ce rôle et qu’il faudra en plus le vendre si vous réussissez à décrocher un contact intéressé (d’en savoir plus).
Attention, je ne dis pas que toutes les entreprises n’ont pas connaissance des ces rôles, mais qu’il est très difficile dans certaines structures de comprendre, de comparer et surtout de prendre le temps de s’informer. S’il vous faut évangéliser et vous justifier avant de travailler (on l’a déjà fait pour vous) vous n’en finirez plus !

Donc social media manager freelance, oui et non ! Tout dépend de la clientèle visée, ce qui est vrai quelque soit le titre que l’on prend. C’est peut-être valorisant pour vous, mais pas forcément compréhensible pour le dirigeant d’une entreprise. La aussi la frontière sera mince entre les besoins de vos clients, et la capacité à vendre un rôle plus stratégique qu’opérationnel voir bien souvent les 2.
 
Nous en venons au consultant social media, qui est plus compris dans les termes consultant que social media, même si ça parle à la majeure partie des entreprises. Le consulting est généralement une ressource externalisée  plus ancrée que le freelancing en community management, pour un dirigeant. Les entreprises ont des barèmes et vont même dans certains cas, faire appel directement à des consultants social media plutôt qu’à des community managers indépendants.
Cela ne signifie aucunement que le consultant social media est plus compétent que le CM freelance, c’est juste une question d’étiquette ou de préjugé. Le consultant est tout de même plus entendu quand on fait appel à un prestataire externe indépendant. A ce titre, il apparait donc réellement opportun de mieux valoriser son rôle de community manager, en employant le terme de consultant. Vous pourrez ainsi vous reposer sur une tarification plus compréhensible et moins bataillée par les entreprises.
Community manager et mobile smartphone
La question se pose surtout au démarrage de son activité d’indépendant, car un community manager qui sera connu et compris de ses clients, n’aura pas nécessairement besoin de changer de casquette.
 
En conclusion
Si vous démarrez votre activité d’indépendant et que vous avez une expérience professionnelle à faire valoir, le consultant social media pourrait vous permettre de mieux valoriser votre rôle auprès des entreprises. Le cas échéant, et si c’est un manque d’expérience, il peut être intéressant de se faire la main auprès de plus petites entreprises, et revoir ainsi son titre si on cherche à travailler pour des plus grosses structures.
Si vous êtes community manager freelance référant avec une clientèle établie, nul besoin de changer de titre ou de casquette, même si ça reste envisageable. Se valoriser auprès de structures qui ont l’habitude de recourir au consulting en interne sera la réelle cause.
A vous de choisir votre titre ! Quant au social media manager, qui est un mix des 2, il a tendance à cumuler les inconvénients des 5 côtés. Un rôle encore trop méconnu bien que rôle stratégique valorisant !
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