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Le manque d’expérience n’est pas un manque de compétence. Il est important de garder ces mots à l’esprit pour oser se lancer en freelance sans expérience et réussir à développer son activité ! Mais pour réussir à se lancer en freelance, il faut d’abord choisir son statut juridique et respecter ses obligations administratives ! Ensuite, devenir un as de l’organisation est primordial afin de développer son activité sereinement. On vous explique tout pour que vous puissiez réussir en tant que freelance !
Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, se lancer en freelance, ce n’est pas forcément être auto-entrepreneur, mais c’est travailler pour soi !
C’est pour cette raison que vous pouvez devenir auto-entrepreneur ou créer une société unipersonnelle !
Pourquoi se lancer en freelance auto-entrepreneur ? Car c’est le statut le plus rapide à créer et le plus simple à gérer !
Comment créer son auto-entreprise ? Il suffit de faire votre déclaration de début d’activité auprès du Centre de Formalité des Entreprises (CFE) compétent en envoyant un formulaire “P0 micro-entrepreneur”. Si vous exercez une activité artisanale ou commerciale, vous devrez ensuite immatriculer votre auto-entreprise auprès du Répertoire des Métiers pour les artisans ou au Registre du Commerce et des Sociétés pour les commerçants.
Bon à savoir : comment trouver son CFE compétent ? Selon la nature de votre activité, votre CFE est :
Quel régime social en micro-entreprise ? Se lancer en freelance en micro-entreprise, c’est pouvoir bénéficier du régime micro fiscal et micro-social, c’est-à-dire que vous bénéficiez d’un taux de cotisation de 22% et d’un abattement d’impôt.
Cependant, gardez en tête que lorsque votre activité va se développer, vos besoins vont, eux aussi, évoluer (notamment si vous dépassez les plafonds d’auto-entrepreneur).
Pourquoi créer une société ? Selon votre activité, la création d’une société apporte plus de crédibilité auprès des investisseurs, clients ou encore vis-à-vis de la banque si vous avez besoin de souscrire un crédit. De plus, si vous avez des dépenses liées à votre activité, une société vous permet de déduire vos charges. Vous ne payerez des impôts que sur votre bénéfice (chiffre d’affaires – vos charges).
Quelle société créer ? Vous pouvez créer une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) ou une EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée).
Comment créer une société ? La création d’une société est plus complexe que la création d’une micro-entreprise. Vous devez créer des statuts, ouvrir un compte bancaire professionnel, publier une annonce dans un Journal d’Annonce Légale puis envoyer un dossier d’immatriculation au greffe du Tribunal de Commerce.
Quel régime social avec une société ? Selon la nature de votre société, votre régime social sera différent. Si vous créez une SASU, vous serez assimilé salarié et si vous créez une EURL, vous cotiserez au régime des indépendants. Attention, en société, les cotisations sont plus importantes qu’en micro-entreprise, mais sont calculées sur vos rémunérations et non sur l’ensemble de votre chiffre d’affaires.
Qu’est-ce que le portage salarial ? Le portage salarial est un mécanisme juridique qui vous permet d’obtenir un contrat de travail (et tous les avantages sociaux qui y sont associés) tout en restant totalement indépendant dans votre activité.
Comment ça fonctionne ? Concrètement, vous signez un contrat de travail avec une société de portage qui s’occupe de toutes vos démarches administratives (URSSAF, impôts, facturation, contrats, etc.). Elle récupère votre chiffre d’affaires et vous le reverse sous forme de salaire après paiement de toutes vos cotisations et contributions auprès de l’État.
Quels sont les avantages de ce statut ? C’est un statut qui vous offre la même couverture sociale qu’un salarié : retraite, chômage, maladie, vous bénéficiez des mêmes conditions qu’un salarié classique…sans sacrifier votre indépendance.
Combien ça coûte ? Généralement, les sociétés de portage se rémunèrent sur un pourcentage de votre chiffre d’affaires et divers frais.
Il existe cependant des solutions nouvelles générations plus avantageuses qui vous proposent de faire le grand saut avec une expérience plus fluide et un abonnement à un tarif fixe, quel que soit votre chiffre d’affaires.
Le fonctionnement est très simple. Vous devez ouvrir un compte bancaire dédié à l’activité au-delà d’un chiffre d’affaires de 10 000 euros, tenir un livre de recettes, déclarer votre chiffre d’affaires auprès de l’URSSAF tous les mois ou trois mois (en fonction de ce que vous avez choisi au moment de votre immatriculation) et déclarer votre chiffre d’affaires lors de votre déclaration d’impôt annuel.
Une fois que vous maîtrisez ces quelques obligations, vous avez l’esprit tranquille et pouvez vous concentrer à 100% sur votre activité !
Les obligations sont plus importantes qu’en micro-entreprise. Vous devez tenir une comptabilité commerciale et clôturer les comptes une fois par an. Clôturer les comptes, c’est envoyer un bilan et un compte de résultat au greffe du Tribunal.
D’ailleurs, si vous n’êtes pas familier avec ces termes, vous aurez impérativement besoin d’un expert-comptable pour cette opération.
Il est très important de comprendre et de maîtriser vos obligations fiscales, juridiques et comptables afin de pouvoir les respecter.
Quand on se lance en freelance, il est parfois difficile de savoir par où commencer. Comment trouver mes premiers clients ? Comment me vendre auprès de mes clients ? Lesquelles de mes réalisations montrer ? Toutes ces interrogations sont normales et tout le monde est déjà passé par là, rassurez-vous. Il suffit d’être organisé et ne pas se laisser dépasser.
Votre attention doit se porter sur deux choses principales :
Pour pouvoir parler de vos compétences ou de votre expérience (si vous en avez), il est primordial de réaliser votre portfolio et de vous entraîner à vous présenter. Travaillez votre personnal branding, soyez motivé, énergique et engagé pour donner envie aux clients de travailler avec vous !
Vous pouvez trouver des clients via vos réseaux professionnel et personnel ainsi que grâce aux plateformes dédiées aux freelances comme Malt ou encore Crème de la crème. Pensez à bien soigner votre profil et à l’actualiser fréquemment !
Savoir fixer son tarif est essentiel pour bien commencer son activité. Ne laissez surtout pas votre syndrome de l’imposteur parler à ce moment, car il s’agit d’un moment déterminant pour la suite. Pourquoi ? Si vous fixez un prix trop bas au regard de vos compétences uniquement par manque d’expérience, vous pourrez difficilement l’augmenter par la suite. N’oubliez pas qu’une des façons de trouver des clients est le bouche-à-oreille et une fois vos tarifs communiqués, il sera plus difficile d’en changer.
Comment déterminer vos tarifs ? Le calcul du TJM, “taux journalier moyen”, correspond au montant facturé à vos clients par journée de travail (environ sept heures). Il est utilisé principalement pour facturer de longues missions. Pour facturer des missions à l’heure, vous devez fixer votre “taux horaire moyen” (THM). Pour fixer votre TJM, il faut prendre en compte vos charges, les tarifs de vos concurrents, vos heures de préparation en amont ainsi que le chiffre d’affaires que vous souhaitez réaliser.
Enfin, notre dernier conseil : soyez honnête envers vous-même quant à la charge de travail que vous pouvez assumer avant d’accepter des contrats ! Au début de son activité, on a tendance à vouloir dire oui à tout ! Toutefois, si vous voulez tenir cette activité sur le long terme, il faut aussi savoir vous ménager pour ne pas être dépassé. Vous travaillez désormais pour vous, vous avez cette chance d’avoir la liberté de choisir vos clients, les moments et lieux où vous souhaitez travailler et la manière dont vous souhaitez exercer alors profitez-en !
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