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Un beau matin, vous vous êtes levé avec l’idée de faire appel à une agence de référencement/un consultant SEO/un référenceur. Bref, quelqu’un qui va vous permettre d’améliorer la visibilité de votre site web…
Formation Création et développement d'une activité de formation
Vous êtes peut-être un freelance qui veut se faire connaître, un artisan qui veut développer son trafic ou son chiffre d’affaires, un entrepreneur qui veut aller plus loin en termes de performance, et vous vous rendez compte que vous n’y arrivez pas tout seul, faute de temps ou de connaissances. Les agences de référencement ou référenceurs freelances sont là pour cela. Mais au milieu des gens sérieux, il y a aussi beaucoup d’arnaqueurs.
J’ai décidé de compiler pour vous une liste de 10 signes qui trahissent un référenceur malhonnête… ou du moins, incompétent.

1- Il vous contacte avec une proposition bateau

Le référencement d’un site exige toujours une stratégie personnalisée. Un référenceur compétent ne fera donc jamais de mailing en série, non ciblé, vous proposant des prestations sans analyse préalable.
Le bon référenceur peut vous démarcher… mais il a fait ses devoirs avant ! Il a au moins effectué une première analyse de votre site qui lui a permis d’identifier des problèmes précis dont il peut vous parler en connaissance de cause.

2- Il n’a aucune référence client à vous donner

Vous allez me dire « Il faut bien commencer quelque part ». Vous avez raison, il y a forcément un moment où un référenceur débute sa carrière et n’a pas encore eu de client. Dans ce cas, il commence généralement par se faire la main sur des sites de gens de son entourage : les amis, la famille, puis les amis des amis… jusqu’à décrocher ses premiers clients « extérieurs ». Un référenceur sérieux a donc toujours des références client à fournir.
Peut-être que ce ne sont pas des marques très prestigieuses, mais ne vous arrêtez pas à cela : parfois, on apprend beaucoup plus en accompagnant un e-commerçant qui travaille en petit comité qu’en collaborant avec une grande marque qui fait appel à plusieurs agences de référencement, chacune n’ayant qu’une micro-part du gâteau.
Et surtout, ne vous contentez pas d’une liste de noms. C’est très facile pour une agence de référencement ou un consultant SEO de faire du name-dropping en citant quelques grands noms et en se disant que personne n’ira vérifier. Demandez :

  • Quelles prestations ont été fournies ;
  • Si l’entreprise est encore cliente ou, dans le cas contraire, à quelle période elle l’a été ;
  • Quels résultats ont été obtenus.

Cela me semble normal qu’un référenceur mentionne aussi ses clients passés dans son discours commercial, car s’il a travaillé pour une grande marque, il aurait tort de ne pas la mettre en avant. En revanche, il ne doit pas mentir avec des phrases comme « on gère leur référencement » si l’entreprise n’est plus cliente depuis des années.

3- Il affirme avoir des relations privilégiées avec Google ou Bing…

… et surtout, il laisse entendre que cela va lui permettre de bien positionner votre site sur les moteurs de recherche.
Ce qui est vrai, c’est qu’on peut devenir « Google Partner » (Partenaire Google). En revanche, cela n’a absolument aucun impact sur le positionnement des sites dont on s’occupe.
Le fonctionnement de ce partenariat est simple. Quand on travaille dans le milieu du web, on peut passer à titre individuel une certification Google, c’est-à-dire un examen en ligne organisé par Google qui témoigne d’une maîtrise d’un outil Google (Google Analytics, Google AdWords, etc.). Ensuite, toute personne qui possède une certification Google peut rattacher son compte individuel à celui de l’entreprise où elle travaille.
Quand une entreprise compte au moins un employé certifié AdWords et réalise des dépenses d’au moins 10000 dollars par trimestre sur Google AdWords, elle devient alors « Google Partner ». Elle devient ensuite « Google Premier Partner » quand elle a au moins deux employés certifiés et des dépenses plus élevées.
Le fameux « partenariat » traduit donc seulement le fait de dépenser de l’argent sur Google AdWords… et d’avoir une ou plusieurs personnes qui savent utiliser AdWords en interne. En tant que partenaire, on peut ensuite avoir un conseiller chez Google qui vous informe des nouveautés ou vous donne des suggestions pour optimiser vos campagnes de référencement payant. Mais cela n’a absolument aucun lien avec le référencement naturel (SEO).

4- Il abuse des superlatifs et des garanties

Le référenceur malhonnête est prêt à vous donner des garanties. Et souvent, le client adore cela parce que cela le rassure. Grave erreur ! On ne peut jamais s’engager sur un positionnement précis ou sur un délai précis.
D’abord, parce que Google fait des mises à jour en permanence. Il est impossible de les prévoir ni même d’anticiper l’impact qu’elles auront sur un site. Or, elles peuvent influer sur votre positionnement. Ensuite, vos concurrents mènent eux aussi des actions susceptibles de faire bouger les classements. Prédire exactement comment votre site réagira par rapport au leur est impossible.
Le référenceur sérieux est celui qui vous l’expliquera, même si cela ne vous fait pas très plaisir de l’entendre !

5- Il ne vous parle que de trafic

Si vous dépensez de l’argent pour votre référencement, c’est que vous espérez un retour sur un investissement. Et pour une société, cela se traduit de manière très concrète par une augmentation du chiffre d’affaires ou des leads qui vous contactent pour faire appel à vos services. Cela se mesure par un taux de conversion en croissance, par un panier moyen plus élevé ou par d’autres indicateurs.
Mais surtout, cela ne se résume pas au trafic.
Avoir du trafic, c’est important, mais cela ne veut pas dire que vous développerez votre activité. Peut-être que votre objectif premier est effectivement d’avoir plus de visibilité, mais un bon référenceur s’intéressera toujours au lien entre cette visibilité et votre business lui-même. Le trafic gagné est-il ciblé ? Convertit-il ?

6- Le référenceur malhonnête a un site web catastrophique

Certes, les cordonniers sont les plus mal chaussés… mais il ne faut pas oublier que le site web reste la première vitrine de nos compétences. Une agence de référencement dont le site n’est pas compatible avec les mobiles (vous pouvez tester la compatibilité mobile en un clic) et qui ne reçoit aucun trafic via le SEO (vous pouvez le tester gratuitement sur Yooda Insight) n’inspire pas confiance.

7- Il ne vous parle pas du tout de suivi

Il s’engage à vous envoyer des « livrables » ou des « rapports » pour suivre votre positionnement. Très bien, mais aurez-vous quelqu’un qui vous aidera à analyser ce rapport ?
Il faut savoir que la plupart des outils professionnels permettent de générer des rapports en un clic. Si vous investissez vous-même dans l’outil, pour 50€ à 100€ par mois, vous aurez rigoureusement le même rapport. Ce qui va faire toute la valeur ajoutée d’un bon référenceur, c’est sa capacité d’analyse et de recommandation. C’est pouvoir vous dire « Voilà ce que vous devez faire maintenant », « Voilà sur quels axes nous devrions avancer ».
Posez des questions sur le suivi que l’on vous propose.

8- Il manque de transparence

Beaucoup de gens décident de faire appel à un consultant en référencement parce qu’ils ont des connaissances limitées sur le sujet. Le référenceur malhonnête va avoir tendance à en profiter.
Il va, par exemple, vous parler dans un langage complexe, plein de jargon… et quand vous aurez le malheur de lui poser une question, il ne saura pas adapter son vocabulaire à votre niveau. Il prétendra parfois avoir recours à des outils pour obtenir les résultats désirés, mais refusera de vous donner des informations sur leur nature.
J’ai déjà entendu quelqu’un, dans ce milieu, me dire : « Un client qui commence à poser trop de questions, c’est un mauvais client pour moi ». Pas surprenant, parce que le client curieux est celui qui risque le plus de découvrir le pot aux roses quand il se fait arnaquer !

9- Il ne cherche pas à vous associer à votre prestation

C’est certain qu’un client qui ne pose aucune question n’est pas bien contraignant pour un consultant SEO. Il ne vous demande rien, ne vous appelle jamais, et (parfois) continue même à payer. Magique, non ? Non, en fait.
Une bonne stratégie SEO est indissociable de la stratégie de développement de l’entreprise dans son ensemble. Par exemple, si elle veut cibler une région précise, on cherchera à travailler le référencement local. Si elle lance un nouveau produit, c’est bien de pouvoir réfléchir en amont à la meilleure manière de l’intégrer à la structure du site.
De même, si l’on vous recommande de créer un blog, vous devrez vous impliquer soit dans la rédaction elle-même, soit dans la définition de la ligne éditoriale dans le cas où vous faites appel à un rédacteur externe. Très souvent, j’entends des professionnels qui vantent les bienfaits d’un blog pour le référencement… sans évoquer la question très élémentaire du « qui va alimenter ce blog ».

10- Il vous menace

C’est rare, mais cela arrive encore. Vous commencez à découvrir que votre site ne progresse pas, que votre prestataire n’est ni proactif ni réactif. Vous laissez entendre que vous allez mettre un terme à la prestation et il vous répond que votre positionnement va s’effondrer si vous arrêtez de faire appel à ses services.
Soyons clairs : en référencement naturel, votre positionnement sur les moteurs de recherche n’est pas tributaire d’un paiement (contrairement aux liens sponsorisés où vous payez Google ou Bing pour que votre publicité apparaisse sur le moteur de recherche). Si vous êtes bien propriétaire de votre site et de votre nom de domaine, il n’y a pas de raison que votre référencement s’écroule du jour au lendemain.
Voilà quelques signes qui, selon moi, doivent vous alerter. Bien sûr, il existe des professionnels sérieux, mais le référencement est un sujet vendeur et donc qui attire aussi les charlatans. N’hésitez jamais à poser des questions et à demander un vrai suivi, cela vous épargnera bien des déconvenues qui peuvent coûter cher !

À propos de l’auteur :

Marlène Viancin : Passionnée par le référencement et la stratégie digitale, j’anime depuis juillet 2014 le blog No Tuxedo où je partage des conseils pour aider les blogueurs à créer et à optimiser leur site.
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On me souffle à l’oreille que vous ne connaissez pas le 11 ème signe pour repérer des référenceur malhonnête ?
Ils ont des URL à dormir debout :
http://rouen.creation-site-internet-agence-developpement-conception-web-html.ovh/ 😉
Je me méfie aussi des preuves de référencement réussi sur des requêtes improbables ou de stricte niche. Être bien positionné sur « Marketing digital » est plus complexe que sur « vous cherchez quelqu’un qui puisse vous expliquer les enjeux du digital ET mettre en oeuvre les actions utiles à votre entreprise. »
Merci pour cet article. Moi-même dirigeant d’une agence web spécialisée en référencement, j’en partage tous les aspects. Notamment le cordonnier le plus mal chaussé :-). J’ajouterais un élément qui me semble particulièrement important à prendre en considération, il s’agit de la durée des contrats. A mon sens, le web et notamment Google évoluent tellement vite qu’il est déraisonnable de demander un engagement supérieur à un an pour une Agence ou un Freelance (sauf à proposer du pluriannuel en option)`. Parallèlement, il est risqué pour un client de signer un contrat de plusieurs années pour du référencement.
Pour le point 10 :
Si par malheur le mauvais SEO utilise son propre PBN pour référencer votre site et que vous cessez de travailler avec lui… Je doute qu’il laissera vos backlinks sur son réseau de sites !
De plus en plus d’articles « Woin Woin » de ce genre pour créer une dépendance du referenceur. Heureusement ils on encore une longue carrière devant eux sans ça !
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