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Publié par Olivier Andrieu | 26 Nov 2021 | Actualité | | Temps de lecture : 3 minutes
Tout a commencé par une étude/enquête de la répression des fraudes (DGCCRF) sur les produits livrés par le célèbre site américain Wish en France, notamment au niveau de leurs conformité aux normes européennes et françaises, et leur éventuelle dangerosité. Selon Le Parisien, Bercy aurait identifié de très nombreux produits non conformes : « Nous avons prélevé 140 produits sur le site et la plupart étaient non conformes, voire dangereux (…) Certains jouets étaient fabriqués avec de petits éléments qui se détachaient trop facilement, au risque d’être ingérés et d’entraîner la suffocation des touts petits ». Pour les jouets, 95% seraient non conformes et 45% potentiellement dangereux ! Pour les appareils électriques, ce serait respectivement 95% et 90%. Et le reste suit la même ligne. Le manque de service après-vente et de retours positifs et concertés sur les précédentes injonctions de l’organisme français auprès des fondateurs du site ont fini par énerver Bercy qui a demandé son blacklistage aux principaux moteurs. Quelques jours avant le Black Friday, ça jette un froid…
Selon Bruno Lemaire, ministre de l’Économie : «  Ces acteurs bafouent la réglementation sur la sécurité des produits et c’est inacceptable,. Il n’y a pas de raison de tolérer en ligne ce que nous n’acceptons pas dans les commerces physiques ».
Le gouvernement a donc demandé aux principaux moteurs de recherche, dont Google et Bing, de blacklister le site Wish de leur moteur respectif. Une action que l’on peut ajouter à l’instruction judiciaire en cours depuis un an contre le site pour « pratiques commerciales trompeuses ». Ça commence à faire beaucoup…
Wish, de son côté, a trouvé la sanction trop lourde, mais explique que « Wish se conforme toujours aux demandes de retrait de la DGCCRF et est, par conséquent, perplexe face à l’approche excessive à l’égard de cette question (…) Nous entamons maintenant un recours juridique pour contester ce que nous considérons comme une action illégale et disproportionnée menée par la DGCCRF ». Le combat judiciaire est donc loin d’être terminé.
Ce matin, le site Wish bénéficiait encore de près de 10 millions de pages web indexées par Google.
Mais bien sûr, si on ne trouve plus le site Wish sur Google, Bing et consorts, il sera toujours possible d’y aller en direct, en tapant son adresse dans un navigateur.
À notre connaissance, ni Google ni Bing ne se sont exprimé sur le sujet à ce jour.
Page d’accueil du site Wish en version française. Source : Abondance.
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