Oui, oui, oui, certains vont faire un bond en lisant ce titre : « il fait dans le provocation etc etc… » (1) Je les comprends.
Vous lisez ici l’éditorial du Guide de l’Investissement et de l’immobilier en Floride 2023
Le Guide de l’investissement et de l’immobilier en Floride
Oui, ce n’est pas très charitable de ma part vis-à-vis de ceux qui, en ce moment, doivent faire des sacrifices en Europe. Oui, c’est vrai aussi que l’abondance s’accompagne de disparités dans les pays capitalistes comme les Etats-Unis (mais ça, ce n’est pas nouveau). Oui, il y a de l’inflation et des dettes publiques magistrales aux USA (mais qui se soucie des dettes depuis que les Républicains (Trump en l’occurence) y ont renoncé et depuis l’invention de « l’argent magique », distribué à qui en voulait durant la Covid ?) Et puis, la dette n’est-elle pas aussi un corolaire du capitalisme ? Oui, ce n’est pas parce qu’il y a « abondance » qu’il faut continuer à abuser de la nature et de ses ressources. Oui, si abondance il y a, celle-ci n’est pas présente « partout et tout le temps ». C’est vrai, par exemple, qu’il y a une pénurie de neige dans les rocheuses, et en conséquence une menace sur l’eau qui en découle vers l’ouest américain, et produit une grande partie de son électricité. Oui, oui, oui : l’agriculture californienne va aussi en pâtir.
Mais, malgré tout, à l’heure de choisir un titre d’éditorial pour un Guide de l’investissement aux Etats-Unis, je ne vois pas ce qui s’impose mieux que celui-ci : l’abondance est là. S’il n’y a pas assez d’eau dans l’ouest, des usines de désalinisations seront créées. Si les USA souhaitent, avec Biden, aller plutôt vers l’électrique que de continuer avec les énergies carbones : ils peuvent se le permettre. S’ils veulent faire l’inverse, rouler au pétrole, ils en ont aussi les moyens ! Notez que le titre de cet édito aurait aussi pu être « la fin de la fin de l’Empire américain ». Ca fait des décennies que certains l’attendent, et elle n’arrive pas. On s’était un peu habitué à cette chanson, et il va falloir nous y déshabituer : la fin n’arrive pas.
Ces dernières années, encore, on a pu voir certains étrangers (de gauche) penser et affirmer qu’avec Trump ce serait « la fin des Etats-Unis ». Et d’autres étrangers (de droite) assurer qu’avec Biden, cette fois-ci c’était la fin du monde américain.
Bien des Européens, par exemple, pensent encore que les Etats-Unis ne pourront pas survivre à « la décadence », la société « communautarisée ». Sans vouloir en faire un modèle de société, on peut constater que, de facto, l’Europe suit finalement aujourd’hui la même voie communautariste. Et, puis, d’une part les Etats-Unis ont l’habitude de ce modèle, mais en plus ils sont habitués aux évolutions sociétales importantes.
L’économie saine, performante est le ciment de la société communautarisée. Sans elle, le pays risquerait sûrement la dislocation. Aux USA, l’immigration apporte de la vitalité, et cette vitalité économique fait, en retour, tenir l’édifice.
Ca crée d’importants problèmes identitaires, mais ils ne sont pas insolvables. De même pour les tensions politiques, vives, qui les accompagnent : le pays tient le coup.
Je ne souhaite pas ici faire l’éloge d’un modèle politique. Les USA, je le sais bien, ont toujours bénéficié des largesses naturelles du continuent, aussi bien au niveau du climat, de l’agriculture et de l’énergie. Quand on a toutes ces richesses, le reste est facilement gérable.
En 2018 j’avais titré l’éditorial de ce guide : « pas de risque à moyen terme ». C’était certainement beaucoup trop prudent. Tous ceux qui ont investi ces dernières années aux Etats-Unis sont heureux de l’avoir fait !
La planète a tendance à se recomposer de manière multipolaire. La Chine, la Russie, l’Iran, tentent par exemple de gagner des zones d’influences supplémentaires, mais qui sont pour le moment relativement limitées. Quoi qu’il en soit, c’est une tendance réelle. Ce qui veut dire que, d’une part, les USA perdent en influence. D’autre part, si un monde multipolaire advient, alors posons-nous la question de savoir qui sera à la tête du pôle le plus puissant ? L’un des trois pays cités ci-dessus ?
La réponse est évidente, et le monde de l’économie a déjà la réponse à cette question. C’est pour cela que des disparités monétaires se sont accentuées en seconde partie de l’année 2022, avec un dollar de plus en plus fort. Ca provoquera bien évidemment des remous importants. Un dollar fort, c’est par exemple moins bon pour les exportations américaines ou pour le tourisme sur le sol des Etats-Unis. On sait aussi que, si recomposition multipolaire il y a, tout ne sera pas en faveur des USA, loin de là. Mais, au moment de poser la question : « dans quel pays occidental est-il le plus intéressant d’investir aujourd’hui et dans les années qui viennent »… moi j’ai la réponse.
Et s’il y avait une récession ? Avoir de bons investissements aux USA permettrait d’aider à passer à travers une réduction de l’activité économique.
1 – Pour ceux qui l’ignorent, le président français Emmanuel Macron a décrété « La fin de l’abondance en septembre dernier.
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