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Le Polaroid Go est un petit appareil instantané qui arrive juste après le Polaroid Now et qui délivre lui aussi des photos au format carré. Le Go entre en concurrence directe avec les Instax Mini de Fujifilm, pourvus d’un format carte de crédit.
Alors que nous avons testé récemment le Polaroid Now, le constructeur a dévoilé le Polaroid Go en avril 2021. Outre un design reprenant les mêmes codes graphiques, le Go se différencie surtout par sa taille réduite. Une compacité qui oblige Polaroid à présenter aussi un nouveau format de film, toujours au format carré, mais beaucoup plus petit.
Bien sûr, cette nouveauté ne peut que nous rappeler Fujifilm et ses Instax Mini qui présentent, eux aussi, un format de film très réduit, mais au format rectangulaire. D’ailleurs, nous venons aussi de tester l’Instax Mini 40 au look rétro et qui se présente comme une déclinaison de l’Instax Mini 11.

Le Polaroid Go a de quoi séduire.

Le Polaroid Go a de quoi séduire.

Le Polaroid Go a de quoi séduire.
Le Polaroid Go reprend donc le format carré pour ses films, mais aussi une forme de simplicité d’usage. En complément, les fonctions de double exposition et de retardateur sont aussi reconduites. Bref, le Go est bien le petit frère du Polaroid Now.
Le Polaroid Go est commercialisé depuis fin avril 2021 au prix de 119,99 €. Les 16 films répartis en 2 cartouches sont vendus 19,99 €. Un pack comprenant l’appareil photo et 16 films et lui vendu 139,99 €, donc sans économies par rapport à un achat séparé de l’ensemble.
Le Polaroid Now avait déjà un design bien à lui, avec sa robe blanche et grise, son petit arc-en-ciel au-dessus de l’objectif et du bouton rouge de déclenchement. Le Polaroid Go reprend ces codes et en profite pour arrondir un peu les angles. En résulte un petit appareil très mignon. Sans vouloir trop nous avancer, il saura sûrement se faire remarquer par sa petite bouille, autant chez les petits que chez les grands.

La petite bouille du Go ne laisse pas indifférent.

La petite bouille du Go ne laisse pas indifférent.

La petite bouille du Go ne laisse pas indifférent.
Au-delà de son look ravageur, ce design a le mérite d’être vraiment pratique. Il trouve rapidement un petit coin où se loger dans une sacoche ou dans un sac à main. Évidemment, à l’usage, le très léger Polaroid Go s’utilise donc sans peine.
Notez tout de même que le revêtement en plastique blanc légèrement texturé attire facilement les traces. Il sera presque indispensable de le protéger dans une petite housse. Il faudra aussi veiller à ne pas positionner ses doigts devant le flash — et les différents capteurs positionnés en dessous — ou devant l’objectif tant l’appareil est compact.

À droite du compteur, le point lumineux indique l'activation du flash. Vous noterez les marques de frottements sur la surface blanche.

À droite du compteur, le point lumineux indique l’activation du flash. Vous noterez les marques de frottements sur la surface blanche.

À droite du compteur, le point lumineux indique l’activation du flash. Vous noterez les marques de frottements sur la surface blanche.
Sur le dessus, on retrouve donc le très caractéristique bouton rouge de déclenchement. Il permet de faire la mise au point et de verrouiller l’exposition lorsqu’il est à mi-course. À la manière d’un appareil photo plus classique, il est possible de mesurer l’exposition et de faire la mise au point avant de changer le cadre pour créer sa composition.
Au côté du bouton de déclenchement, le bouton dédié au flash perd la couleur jaune que l’on retrouve sur le Polaroid Now. Ce bouton permet d’activer les fonctions particulières du Go :

Le Polaroid Go est fourni avec quelques autocollants colorés et une dragonne.

Le Polaroid Go est fourni avec quelques autocollants colorés et une dragonne.

Le Polaroid Go est fourni avec quelques autocollants colorés et une dragonne.
Le nouveau viseur du Polaroid Go nous a paru plus agréable et plus large que celui du Polaroid Now ; un comble ! Décalé sur la gauche, il souffre d’un petit souci de parallaxe : le cadrage est un peu différent entre la visée et l’image capturée. C’est un classique sur ce type d’appareil. Si le sujet est positionné à moins de 1,2 m, il faut compenser le cadrage en déportant légèrement le sujet vers le coin supérieur gauche.
Alors qu’un Instax Mini 11 propose un petit miroir à selfie, le Now ne facilitait pas la tâche de l’utilisateur. Avec le Go, Polaroid corrige le problème. Un revêtement à effet miroir a été positionné sur le viseur et permet ainsi de prendre plus facilement un autoportrait. C’est beaucoup mieux, même si le petit miroir reste plus pratique.

Le Polaroid Go tient facilement au creux de la main.

Le Polaroid Go tient facilement au creux de la main.

Le Polaroid Go tient facilement au creux de la main.
À l’arrière, le compteur de films est bien lumineux et pratique. Notez que si d’aventure il vous arrivait d’ouvrir le compartiment de la recharge de film, le compteur repartirait alors à 0, perdant le compte réel. C’est d’autant plus problématique que les films logés à l’intérieur du Polaroid Go pourraient être gâchés.
Le Polaroid Go ne propose pas de pas de vis pour trépied, caractéristique qui se fait de plus en plus rare. Enfin, le Polaroid Go est doté d’une batterie rechargeable grâce à un câble micro-USB fourni. Lors du branchement, le voyant vert, orange ou rouge indique le niveau de charge.

Le Polaroid Go est vraiment plus compact que son grand frère, le Polaroid Now.

Le Polaroid Go est vraiment plus compact que son grand frère, le Polaroid Now.

Le Polaroid Go est vraiment plus compact que son grand frère, le Polaroid Now.
Le Polaroid Go se met en route rapidement une fois que le bouton de mise sous tension a été pressé. Le déclenchement est lui aussi très rapide. Attention, même si la latence est faible, l’enregistrement n’est pas tout à fait instantané. Il faudra prendre en compte ce décalage pour éviter d’avoir un intrus sur l’image.
Quelques fractions de seconde après, la photo est rapidement éjectée ! Cela peut d’ailleurs surprendre lors de la première utilisation. Le cliché est alors protégé par un film protecteur noir. Il faut laisser la photo 5 secondes en place pour la protéger des rayons lumineux qui pourraient la détériorer. Qui plus est, il vaut mieux garder l’image face vers le bas pour la protéger un peu plus longtemps d’une source lumineuse indésirable.

Sur le dessous du Polaroid Go, une trappe permet d'insérer la recharge de 8 films.

Sur le dessous du Polaroid Go, une trappe permet d’insérer la recharge de 8 films.

Sur le dessous du Polaroid Go, une trappe permet d’insérer la recharge de 8 films.
Sans secouer le cliché, il faut alors patienter environ 15 minutes pour avoir un résultat convenable. C’est plutôt long, bien que ce point participe aussi au charme de cette technologie. Toutefois, cela n’entrave pas l’utilisation de l’appareil, même si les Instax de Fujifilm restent plus pratiques sur ce point.

Pour la photographie instantanée, il existe principalement trois grandes catégories de films, avec plusieurs variations. Variations que l’on retrouve déclinées en fonctions des films, de leur rendu artistique, de leur taille ou des appareils auxquels ils sont destinés.

Avec le Go, Polaroid a dévoilé un nouveau format de film.

Avec le Go, Polaroid a dévoilé un nouveau format de film.

Avec le Go, Polaroid a dévoilé un nouveau format de film.
Avec le Polaroid Go, l’entreprise a également présenté un nouveau format de film (66,6 x 53,9 mm) dédié au nouvel appareil. Le format de l’image est presque carré ; il mesure 46 mm de large pour 47 mm de haut. Par rapport au format carré du Polaroid Now, le film Go propose une surface d’image réduite de presque 3 fois, tout de même.
Il est bien difficile de juger la qualité d’image d’un appareil instantané tant le résultat est dépendant du film utilisé et pas forcément dans les standards de la qualité d’image au sens où on l’entend habituellement. Les essais dans notre laboratoire n’ont en ce sens pas été très concluants pour faire émerger le Polaroid Go face a ses concurrents. En effet, les résultats obtenus avec une exposition classique de notre scène ou en très basse lumière sans flash ont plutôt été catastrophiques.

La photo de notre scène avec son exposition par défaut est inutilisable.

La photo de notre scène avec son exposition par défaut est inutilisable.

La photo de notre scène avec son exposition par défaut est inutilisable.
La prise de vue avec la scène éclairée normalement et sans flash pose problème au Polaroid Go. L’image est ainsi largement surexposée. Avec le flash activé, le Go réduit l’exposition, mais ce n’est pas suffisant pour compenser la surexposition. Avec notre éclairage en très basse lumière, le Polaroid n’arrive pas à proposer un bon cliché. Il est cette fois trop sous-exposé.
Finalement, c’est la scène de nuit avec le flash activé qui propose le meilleur rendu, ce que nous avions aussi pu constater avec le Polaroid Now. Polaroid le précise d’ailleurs bien dans son mode d’emploi : laisser le flash activé est généralement la meilleure option. Lire la notice est particulièrement recommandé pour comprendre comment fonctionne le Polaroid Go et prendre connaissance des petites astuces qui y sont disséminées. Elle est disponible au téléchargement sur le site de Polaroid.

Avec un éclairage très faible, le Polaroid Go n'est pas capable de prendre une bonne photo sans le flash.

Avec un éclairage très faible, le Polaroid Go n’est pas capable de prendre une bonne photo sans le flash.

Avec un éclairage très faible, le Polaroid Go n’est pas capable de prendre une bonne photo sans le flash.
L’image propose souvent une teinte un peu violette aux allures rétro. Il n’est pas rare d’avoir un cliché un peu trop sous-exposé. Et obtenir une image bien réalisée nécessite souvent plusieurs coûteux essais. Si une reproduction fidèle, détaillée et aux couleurs plus vives est un critère primordial pour vous, un Instax Mini 40 se positionne comme un meilleur choix.
En revanche, le Polaroid Go nous octroie un rendu vintage marqué et assumé que certains pourront préférer au-delà de la “qualité” intrinsèque du film. De notre point de vue, l’aspect reste intéressant, mais aussi plus difficile à maîtriser pour obtenir ce que l’on peut considérer comme une belle image.
Vrai petit frère du Polaroid Now, le Polaroid Go a de quoi séduire. Outre un petit look tout mignon et vraiment compact, il n’oublie pas de proposer un retardateur, et surtout la fameuse double exposition. Si le Polaroid Go n’est pas difficile à prendre en main, le maîtriser pour parvenir à obtenir une belle image est une autre paire de manches. Les plus prudents se tourneront sans doute vers un Instax Mini 11 de Fujifilm. Pour les plus audacieux, réussir un cliché aux tons rétro avec le Polaroid Go ne manquera pas d’apporter une satisfaction certaine.
Adepte zététicien et naturellement curieux, il apprécie cultiver son scepticisme ainsi que son esprit critique. Il aime d'ailleurs croire ce dernier affuté. On lui pose souvent trois questions, en voici les réponses : oui, 2013, non.
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