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Multipliant les capteurs et les innovations logicielles, la Vantage V2 ambitionne de concentrer le meilleur de Polar dans un seul boîtier. Un accent mis sur les technologies sportives qui doit la distinguer de la concurrence.
Sortie deux ans après la Vantage V première du nom, la Vantage V2 mise tout sur ses évolutions logicielles. En plus de nouvelles fonctions sportives très attendues par les clients Polar, cette montre de sport s’ouvre aux fonctionnalités “lifestyle” dont la Vantage V est dépourvue. L’accès aux notifications et au contrôle de la musique du smartphone fait ainsi son apparition. De quoi en faire un savant mélange entre la Vantage V, la Vantage M et la Grit X. Le combo gagnant ?

La Polar Vantage V2 au poignet.

La Polar Vantage V2 au poignet.

La Polar Vantage V2 au poignet.
Lancée à 499 €, la Polar Vantage V2 fait face à des montres haut de gamme comme la Suunto 9.
À première vue, cette Vantage V2 se présente comme un clone de la Vantage V. Le seul changement se mesure à la pesée puisque ce modèle pointe désormais à 52 g, soit 14 g de moins que son prédécesseur, le tout en conservant des dimensions strictement identiques. Nous retrouvons donc un boîtier en aluminium très solide de 46 x 46 x 13 mm, orné d’un écran de 1,2 pouce. La dalle d’une définition modeste de 240 x 240 pixels se contente d’être lisible et sa palette colorimétrique est limitée. La Vantage V2 profite d’un rétroéclairage automatique s’activant au mouvement du poignet ou via un bouton dédié afin de le forcer quand il ne s’active pas.

L'arrière du boîtier de la Polar Vantage V2.

L’arrière du boîtier de la Polar Vantage V2.

L’arrière du boîtier de la Polar Vantage V2.
À l’arrière, le cardiofréquencemètre est entouré d’un oxymètre de pouls et de fixations magnétiques nécessaires pour la charge propriétaire de la tocante. Un peu rêche, mais très solide, le bracelet de cette Vantage V2 n’est pas assez souple pour que la montre tienne posée à plat sur une table.

Le bracelet de la Polar Vantage V2 n'est pas souple.

Le bracelet de la Polar Vantage V2 n’est pas souple.

Le bracelet de la Polar Vantage V2 n’est pas souple.
Jusqu’alors, Polar se contentait du strict minimum concernant la résistance à l’immersion. Le fabricant a revu sa copie avec la Vantage V2 qui affiche une certification 10 ATM (étanche jusqu’à 100 m de profondeur). Dans les faits, il est donc tout à fait possible de porter sa Vantage V2 pendant ses sorties de natation, même les plus intenses. Cependant, la tocante ne résistera pas aux brutales immersions communes en surf ou en jet-ski.
N’y allons pas par quatre chemins : l’interface de cette Vantage V2 est une véritable ode à la sobriété. Les menus sont aérés, les polices imposantes et la lisibilité maximale, quitte à manquer de fantaisie. Cependant, il est dur de jeter la pierre à Polar, tant cette sobriété est commune sur le segment des montres de sport.
S’il est possible de naviguer via l’écran tactile, celui-ci souffre d’un temps de réponse longuet. Nous vous conseillons plutôt de passer par les cinq boutons du boîtier. Deux d’entre eux permettent de naviguer dans les menus. Le troisième propose de retourner à l’écran précédent, tandis que le quatrième active le rétroéclairage. Enfin, le dernier, central et teinté de rouge, valide les différents choix de l’utilisateur.

L'affichage en plein sport sur la Vantage V2.

L’affichage en plein sport sur la Vantage V2.

L’affichage en plein sport sur la Vantage V2.
Centrée sur le sport, la Vantage V2 ne propose qu’un nombre réduit de fonctionnalités. Le menu principal se découpe en une petite dizaine d’alternatives. Toutes sont pensées pour une pratique du sport avec la montre comme seul compagnon, sans avoir à recourir à un smartphone en complément. Ainsi, en plus de pouvoir lancer son activité physique ou paramétrer sa montre, il est possible de planifier les ravitaillements, de sélectionner ses segments favoris dans Strava ou encore de lancer Serene, un exercice de relaxation. Petites nouveautés, la montre offre de paramétrer les différents écrans d’accueil ou encore de démarrer l’un des tests de capacité développés par Polar.

Les menus sur la Polar Vantage V2.

Les menus sur la Polar Vantage V2.

Les menus sur la Polar Vantage V2.
Parfois frustrante, cette faible offre de fonctionnalités a cependant l’avantage de rendre la navigation très fluide. Trois clics suffisent à lancer une activité, et finalement, c’est bien ce qu’on demande à une montre de sport. Pendant les sorties, l’écran reste allumé et se révèle d’une lisibilité imparable. Les quelques complications sont écrites assez gros pour que l’on puisse les comprendre d’un coup d’œil, même lorsque l’intensité de notre effort trouble notre vision. Un véritable confort octroyé par cette Vantage V2.
Enfin, ceux qui souhaitent porter leur montre avec leurs vêtements de ville devront se contenter de la lecture de notifications et du contrôle de leur musique, seules fonctions typées “lifestyle” de la Vantage V2. L’affichage des notifications, pour commencer, est fidèle au reste de l’interface de la montre : sobre et lisible. S’il est regrettable de ne pas pouvoir stocker ses musiques sur sa tocante, le contrôle des sons venant du smartphone est réussi et fluide.
Cette Vantage V2 se synchronise avec les apps Polar Beat et Polar Flow, toutes deux disponibles sur Android et iOS. Si la première se concentre sur les séances sportives en elles-mêmes, la seconde offre une vision plus large de l’activité de l’utilisateur. Deux applications complémentaires offrant un panorama pertinent, en somme.
Sur fond noir, Polar Beat affiche toutes les sorties réalisées par l’utilisateur et enregistrées avec un dispositif Polar. Pour chacune d’elles, toutes les informations nécessaires à une bonne compréhension de la séance sont présentes. Nous y trouvons donc la distance, la fréquence cardiaque moyenne et maximale, la durée, les calories brûlées, l’allure moyenne et maximale. Les courbes de fréquence cardiaque et d’allure sont également disponibles. Comme sur Garmin Connect, il est possible de superposer plusieurs courbes afin de corréler certains éléments.
Polar Beat se veut également un véritable nid d’informations pour les coureurs. À travers ses onglets Blog et Infos, il regorge d’articles sur la course à pied ou la pratique du sport dans son ensemble. Des tutos pour exploiter au mieux son dispositif et l’application sont disponibles. Avec l’onglet Mise à niveau, l’utilisateur peut lancer l’un des tests développés par le constructeur. Enfin, Polar Beat présente quelques réglages basiques, comme le choix des unités utilisées (métrique ou impérial) ou l’association avec un émetteur de fréquence cardiaque ou un capteur de foulée.

Polar Beat.

Polar Beat.

Polar Beat.
De son côté, Polar Flow se veut beaucoup plus généraliste. L’app présente d’abord un bilan de l’activité physique de l’utilisateur. Elle indique votre progression vis-à-vis de vos objectifs d’activité et signale si vous vous entraînez trop intensément ou, au contraire, pas assez. Bien sûr, le nombre de pas que vous avez parcourus montre au poignet ou encore les calories brûlées quotidiennement sont indiqués.
C’est via Polar Flow que la Vantage V2 se synchronise avec le mobile et se met à jour. C’est aussi ici que l’on déniche l’essentiel des paramètres utiles à une exploitation optimale de la montre. Il est par exemple possible d’y configurer le mode Ne pas déranger, l’affichage des notifications, une alarme ou encore la langue. Polar Flow permet aussi de créer des séances personnalisées qu’il est possible de transférer sur la montre. Pratique.

Polar Flow.

Polar Flow.

Polar Flow.
La Vantage V2 embarque une flopée de capteurs. En plus des traditionnels cardiofréquencemètre et GPS, nous identifions une boussole, un accéléromètre, un altimètre barométrique, ainsi qu’un oxymètre de pouls. Un attirail dédié au recueil de données, mais celui-ci s’avère malheureusement en demi-teinte.
Le GPS, dans un premier temps, souffre parfois d’errances regrettables. S’il est globalement très précis, il affiche parfois, sur une centaine de mètres, un tracé incohérent et ajoutant quelques mètres à la performance réelle. Pas de quoi rendre irréaliste le calcul des distances, mais suffisamment pour frustrer.
De son côté, le cardiofréquencemètre offre à l’inverse un suivi proche de la perfection. Quel que soit le type d’effort réalisé, la Vantage V2 parvient à restituer fidèlement l’évolution de la fréquence cardiaque. Ainsi, confrontée à une ceinture pectorale Polar H10 qui nous sert de référence, la montre du constructeur propose des résultats très proches, bien qu’un peu moins précis sur les faibles variations, ce qui se traduit par un léger lissage de la courbe. Seul artefact de mesure, une errance lors des cinq premières minutes de la sortie se fait ressentir. Un problème qui sera lissé facilement sur la longueur.

En bleu, la fréquence cardiaque relevée par la Polar Vantage V2. En jaune, celle relevée par la ceinture pectorale Polar H10 qui nous sert de référence.

En bleu, la fréquence cardiaque relevée par la Polar Vantage V2. En jaune, celle relevée par la ceinture pectorale Polar H10 qui nous sert de référence.

En bleu, la fréquence cardiaque relevée par la Polar Vantage V2. En jaune, celle relevée par la ceinture pectorale Polar H10 qui nous sert de référence.
Enfin, le suivi du sommeil se révèle cohérent avec l’expérience utilisateur. Il ne se trompe que rarement et donne des heures de lever et coucher réalistes.
Avec son accumulateur de 346 mAh et son interface très efficace, l’autonomie de la Vantage V2 devrait être très élevée. Dans les faits, la tocante se décharge plutôt rapidement. Une utilisation intense, alliant activité physique quotidienne, suivi de la fréquence cardiaque et du sommeil, de deux jours suffit à lui soutirer un tiers de son autonomie. Comptez donc une petite semaine d’utilisation avec une activité physique régulière. En revanche, une heure suffit à recharger complètement ce wearable.
Robuste et imposante, la Polar Vantage V2 est une montre de sport très convaincante. Malgré quelques ratés çà et là, le suivi cardiaque est de très bonne qualité. À ses côtés, l’expertise Polar étend l’expérience utilisateur afin d’en faire un véritable compagnon pour les coureurs ou même les triathlètes. De quoi en faire une excellente alternative pour les habitués de Garmin. Finalement, ce sont les possesseurs de la Vantage V originale qui pourraient être les plus déçus, les timides nouveautés ne justifiant pas un renouvellement.
Je suis scandalisé, j’utilise cette montre depuis 6 mois, le GPS déconne puisque il fait des écart sans qu’on comprenne pourquoi. Le cardio au poignet est scandaleux en pleine effort il fait des pique vers le bas à 70 pulsations minute. Les analyses de pic de forme ou de sommeil sont completement biaisées puisque le cardio ne fonctionne pas. Et que dire du SAV polar qui n’apporte aucune garanti de reprise ni solution…Bref si vous avez 500 euros à jeter par la fenêtre donnez les à quelqu’un qui en a besoin et n’achetez pas cette montre Lire l'avis complet
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