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Après le format mini, puis carré, Fujifilm décline enfin son imprimante nomade en Wide. De quoi profiter des films instantanés en grand format en imprimant des photos en provenance de votre smartphone.
Fujifilm dévoile une nouvelle imprimante portable, l’Instax Link Wide. En anglais, le mot wide se traduit par “large” et désigne ainsi parfaitement le plus grand des films de la gamme Instax du constructeur. Avec un ratio 3:2, le papier Instax Wide se place au côté des Instax Mini et Instax Square.
Reprenant un design aux formes arrondies, l’Instax Link Wide souhaite séduire le grand public avec une imprimante “fun” et facile à utiliser, mais également les entreprises évoluant notamment dans les domaines de la communication ou de l’événementiel. Pour y arriver, plusieurs fonctions créatives et de personnalisation sont proposées.

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Rappelons que Fujifilm dispose d’une large gamme d’appareils photo et d’imprimantes instantanées au format Mini, à l’image de l’Instax Mini 11 ou de l’Instax Mini Link, mais également au format carré — qui n’est pas sans rappeler avec nostalgie le Polaroid — avec l’Instax Share SP-3 et le boîtier Instax Square SQ20.
L’Instax Link wide a été présentée par Fujifilm en octobre 2021 en deux couleurs (blanc cendré et gris moka). Le prix public conseillé pour le lancement a été fixé à 149,99 €.

L'Instax Link Wide est livrée avec un socle et une dragonne.

L’Instax Link Wide est livrée avec un socle et une dragonne.

L’Instax Link Wide est livrée avec un socle et une dragonne.
Si nous parlons ici d’imprimante portable, difficile pour autant de transporter l’Instax Link Wide dans une poche. Avec ses 139 mm de large, elle reste toutefois facilement transportable dans un sac. Petit plus, Fujifilm inclut dans la boîte une petite dragonne qui pourra se montrer utile.
La construction de l’Instax Link Wide est de bon aloi et aucun défaut majeur n’est à relever. Complètement arrondie, l’imprimante présente un “effet vaguelettes” réussi et plutôt élégant sur l’ensemble de sa surface, bien que l’objet soit tout en plastique. On notera des petites finitions imitation chrome du plus bel effet.

Les petites finitions chromées sont plutôt jolies.

Les petites finitions chromées sont plutôt jolies.

Les petites finitions chromées sont plutôt jolies.
L’utilisation reste simple. Un un bouton sérigraphié “Instax” permet d’éteindre et d’allumer l’appareil avec une petite animation lumineuse. À l’arrière, un interrupteur permet d’ouvrir la trappe pour charger la cartouche de 10 films instantanés.
Sur le dessous de l’Instax Link Wide, une prise au format micro-USB — rappelons au passage à Fujifilm que c’est plutôt le format USB-C qui est devenu incontournable en 2021 — permet de recharger la batterie. Fujifilm a le bon goût de livrer l’Instax Mini Link avec un support assez pratique pour la ranger verticalement. Il aurait toutefois fallu positionner le connecteur sur le côté pour pouvoir recharger l’imprimante une fois placée sur le dock. L’autonomie annoncée par Fujifilm (100 impressions) devrait se montrer confortable.

La prise au format micro-USB aurait pu être mieux positionnée.

La prise au format micro-USB aurait pu être mieux positionnée.

La prise au format micro-USB aurait pu être mieux positionnée.
Pour utiliser l’imprimante, il faut la relier à un smartphone à l’aide d’une connexion Bluetooth. Très facile à utiliser, l’application Link Wide prend l’utilisateur par la main dès le premier démarrage. Ensuite, il est possible de demander une impression directe ou de réaliser ses propres créations. Dupliquer le tirage jusqu’à un nombre maximal de 10 tirages est aussi un jeu d’enfant.

À l'arrière, la trappe pour insérer la cartouche contenant 10 films.

À l’arrière, la trappe pour insérer la cartouche contenant 10 films.

À l’arrière, la trappe pour insérer la cartouche contenant 10 films.
Nous retrouvons plusieurs options créatives pour agencer, recadrer ou modifier le rendu des images. Des filtres sont aussi présents, dont un nouveau qui doit raviver les couleurs d’une photo plus naturelle. Il est possible de personnaliser ses clichés grâce à des emojis ou des cadres décoratifs. Attention, les différents choix peuvent parfois se montrer un peu kitch. Il faudra y penser à deux fois avant de lancer un tirage.
Il est aussi possible d’ajouter un logo ou un QR code. De cette façon, des coordonnées GPS, un site internet, un message texte ou audio — 15 secondes au maximum sauvegardées pendant 2 ans — peuvent être associés à l’image que l’on pourra partager, par exemple en tant que carte de visite élaborée.

L'application propose beaucoup d'options créatives.

L’application propose beaucoup d’options créatives.

L’application propose beaucoup d’options créatives.
L’Instax Link Wide se montre très rapide. Nous avons mesuré un transfert et une sortie du papier en moins de 15 secondes dans les deux cas. C’est surtout le développement de l’image qui est un peu plus long et qui procure aussi un certain charme à la photo instantanée Instax, contrairement à la sublimation thermique ou à la technologie Zink. Pour voir apparaître l’image finale, il faudra compter entre 4 et 5 minutes, à tout casser.

C'est le temps de développement qui est le plus long.

C’est le temps de développement qui est le plus long.

C’est le temps de développement qui est le plus long.

Avant son insertion, il faut retirer l'emballage de la cartouche.

Avant son insertion, il faut retirer l’emballage de la cartouche.

Avant son insertion, il faut retirer l’emballage de la cartouche.

Deux marques jaunes permettent de repérer facilement le sens d'insertion de la cartouche.

Deux marques jaunes permettent de repérer facilement le sens d’insertion de la cartouche.

Deux marques jaunes permettent de repérer facilement le sens d’insertion de la cartouche.
La mesure du delta E des tirages de l’Instax Link Wide met en valeur la progression du rendu des couleurs par rapport à l’Instax Mini Link. Alors que cette dernière souffrait de dérives importantes dans les tons verts (delta E à 15,8), ce n’est plus le cas de l’Instax Link Wide qui voit ainsi son delta E descendre à un 8,3 bien plus convenable — bon nombre d’imprimantes portables tournent autour de 10 ; plus de delta E est faible, moins les dérives colorimétriques sont visibles.

Le delta E moyen de 8,3 est plutôt bon pour une imprimante portable.

Le delta E moyen de 8,3 est plutôt bon pour une imprimante portable.

Le delta E moyen de 8,3 est plutôt bon pour une imprimante portable.
C’est sur le jaune que la dérive est cette fois la plus perceptible, sans toutefois reproduire la mauvaise performance de la Mini.
L’application permet d’utiliser un filtre sépia, noir et blanc ou auto, pour un rendu plus saturé et moins naturel. Nous avons plutôt apprécié cette option, à condition de ne l’appliquer qu’à certaines photos. Pour un aspect un peu plus vintage, il faudra laisser le paramètre par défaut (“aucun”).
Nous apprécions particulièrement le papier Instax qui se montre toujours aussi charmant. Il ne manque pas de faire son petit effet auprès des plus petits comme des plus grands. Avec le format Wide, Fujifilm apporte une nouvelle dimension à sa gamme d’imprimantes instantanées et la rend encore plus attractive.

Les films Instax Wide se présentent sous forme de cartouche de 10 tirages. Elles sont généralement vendues seules ou par deux pour 20 tirages au total. Selon les boutiques, le lot de 10 films est commercialisé entre 9,9 € et 12 €, soit un coût à la photo compris entre 0,99 €et 1,20 €.
Fujifilm propose une imprimante photo argentique au format Wide réussie. Si le coût par photo est assez élevé, difficile de lui trouver un autre défaut. Très facile à utiliser grâce à une application efficace et dotée de nombreuses options créatives, l’Instax Link Wide produit des images avec un rendu assez fidèle. Elle saura se montrer convaincante pour un très large public amateur de souvenirs “argentiques” ou de professionnels qui souhaitent apporter un brin d’originalité à leur communication.
Adepte zététicien et naturellement curieux, il apprécie cultiver son scepticisme ainsi que son esprit critique. Il aime d'ailleurs croire ce dernier affuté. On lui pose souvent trois questions, en voici les réponses : oui, 2013, non.
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