l’essentiel Malgré cette déconvenue commerciale, les deux magasins de la route de Tarbes et de Brauhauban, connaissent une hausse de fréquentation, et des travaux de "restructuration" sont en cours, à l'approche des fêtes de fin d'année. 
En ce jeudi matin, le magasin Biocoop de la route de Pau à Tarbes ressemble à une véritable ruche. En plus de la clientèle qui s'y presse, des travaux d'ampleur sont en cours de réalisation pour agrandir le laboratoire boucherie et répondre à la demande croissante de la clientèle de consommer une viande locale et de qualité, dont l'enseigne maîtrise toutes les étapes de la transformation, comme un boucher artisanal. Tout laisse à croire que la société Le Grand Pic qui gère les deux magasins de la route de Pau et de Brauhauban, est en plein développement. Pourtant, elle a été obligée à contrecœur, de fermer son troisième magasin de Juillan le 22 octobre dernier.
En cause ? Tout d'abord la crise du Covid qui a porté un coup fatal à la restauration, privée d'aides de l'Etat, à la flambée des prix qui pousse les consommateurs à faire des choix en termes de budget alimentaire au détriment du bio, "ce qui est d'autant plus injuste que nos prix ont proportionnellement moins augmenté qu'en conventionnel parce que nous sommes sur des produits français, contractualisés et sans effet de spéculation" explique Dorian Julien, directeur de la société Le Grand Pic. Sans oublier la crise conjoncturelle du bio "qui, après des années de croissance, a besoin de se régénérer, de se transformer et d'être mieux compris". Mais Dorian Julien, tout comme le gérant Stéphane Cutulic, assument leur part de responsabilité : "nous avons fait le choix d'un investissement trop lourd, au mauvais moment". Si elle n'est jamais facile à digérer, cette déconvenue commerciale est l'occasion pour les deux dirigeants de "rebondir" et de se repositionner sur les deux magasins de Tarbes : "Après la fermeture de Juillan, une partie des clients s'est reportée sur les deux sites, d'où une hausse sensible du chiffre d'affaires.
Notre clientèle est très attachée au réseau Biocoop, aux valeurs qu'il porte. Nous sommes la seule entreprise de l'univers de la bio à garder le cap d'une bio militante et exigeante. Pour respecter notre strict cahier des charges, qui, par exemple, interdit le transport par avion et l'eau en bouteille, nous n'hésitons pas à déréférencer des fournisseurs qui ne respectent pas les normes sociales et environnementales, même s'ils ont le label bio. 25 % de notre "référencement" est en commerce équitable dont nous sommes le premier vendeur en France, tout comme les produits en vrac. Nous sommes la seule coopérative en Europe où les producteurs sociétaires et les salariés siègent au conseil d'administration". Même s'il n'est pas le seul magasin (ou réseau) à le faire, Biocoop s'engage en faveur du "locavore", avec un panel de "plus de 100 producteurs locaux, à moins de 150 km de route, et pas un de plus".
"Vous pouvez composer votre repas de fêtes de l'entrée au dessert, avec un maximum de produits locaux, comme les volailles de notre éleveur du Gers, le saumon fumé dans les Landes, les maraîchers locaux, le marron des Pyrénées, le plateau de fromages locaux ou encore les bûches de Saligos et de Lourdes" détaille Jean-Baptiste Dauban, responsable de la communication. La Biocoop participe aussi au financement de projets locaux comme les Pâtes de l'Odyssée d'engrain à Lannemezan, ou sociaux comme le programme "La bio pour tous" en partenariat avec le GAB (groupement des agriculteurs biologiques) 65, le Secours Populaire, le Département et la communauté d'agglomération. "Notre volonté n'est pas de gagner des parts de marché à tout prix, mais de servir le projet de développement de l'agriculture biologique militante". 
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on vivrait dans un monde nettement plus vertueux, dans le cadre de l'économie sociale et solidaire.""""

il s'avère et de plus en plus que ce genre de social et solidaire est quand même réservé (d'une façon générale et sans critiquer la niche que représente le bio ) a une clientèle dont les ressources financières sont conséquentes….
inutile de faire l'autruche , et c,est même contre productif concernant cette agriculture et tout ce qui en découle ……..
Au lieu d'aller chercher leur spiruline en Mongolie que Biocoop s'intéresse aux producteurs locaux et soutienne leur démarche vers le bien….du coup pour répondre aux exigences du bio à tout prix les producteurs cultivent avec du soja importé d'Amérique l'étiquette avant l'éthique c'est ce qui va achever le réseau…
Autre sujet chez Biocoop le social…. l'éthique fait aussi défaut
Afin de rétablir la justesse.
Biocoop sont les pionniers du local depuis 40 ans.
Pour le soja vous dites n'importe quoi, le soja est 100% bio et local et bien entendu non ogm.
Biocoop pour votre info est monté en coop est un réseau de magasins sociétaires, une coopérative de producteurs sociétaires, des salariés sociétaires et des consommateurs militants sociétaires.
Je tiens aussi à dire , Biocoop n'étant pas parfaite elle a cependant un cahier des charges et une charte vielle de 40 ans qui si elle est appliquée a l'ensemble des distributeurs, on vivrait dans un monde nettement plus vertueux, dans le cadre de l'économie sociale et solidaire.

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