Vous faites du SEO. Vous n’avez aucun résultat? C’est normal. C’est si vous avez des résultats que vous n’êtes pas dans la norme. Ce n’est pas moi qui le dis mais une étude américaine publiée en mai 2018.
On en tire 2 enseignements :
Donc si vous publiez des pages avec du contenu, que ces pages sont référencées par Google et qu’elles vous apportent du trafic, vous êtes en quelque sorte un extra-terrestre (ou vous faites appel à un extra-terrestre).
Aujourd’hui, le SEO est devenu (comme de nombreuses autres approches digitales) extrêmement complexe. Il est question de technique, de code, de contenu, de liens entrants et d’UX. Il n’y a, à mon avis, que très peu de gens qui maîtrisent ces 4 leviers. Certains maîtrisent peut-être totalement 1 ou 2 leviers, mais les 4, cela me parait peu probable. Je n’ai pas rencontré quelqu’un à la fois très bon en code et très bon en rédaction de contenu SEO.
Le référencement est selon moi, aujourd’hui, un travail d’équipe. Comme je l’ai expliqué dans un article précédent, le mode de fonctionnement idéal est d’avoir en entreprise une personne qui a une vision et une compréhension globale du référencement naturel et qui pourra s’appuyer sur une équipe technique externe pour la mise en œuvre technique. Seuls quelques grands comptes avec des budgets digitaux conséquents peuvent internaliser efficacement leur SEO.
Il est aussi important de comprendre qu’entre dire qu’on fait du SEO et faire du SEO qui donne des résultats, il y a un écart assez conséquent. J’ai parlé (exemple à l’appui) dans plusieurs prétendus experts SEO qui n’avaient aucun résultat. J’ai été contacté par des sous-traitants qui m’ont envoyé, en guise de référence, des liens vers des pages qui ne sont pas référencés.
Il y a aussi une confusion dans le métier, qui ne simplifie pas la vie des décideurs en entreprise. Il y a des agences dont le métier est de faire des sites (mais pas du SEO, même si elles le proposent), des agences dont le métier est de faire du référencement (mais pas des sites, même si elles le proposent) et des agences (plus rares) qui font les 2.
Certes, le trafic issu de Google n’est pas tout : le trafic peut être direct, il peut venir des réseaux sociaux, de sites tiers, de publicités, de newsletters… Néanmoins on sait que plus de 90% des internautes commencent par Google, donc ne pas en tirer de trafic est probablement très dommageable pour de nombreux sites. Les meilleurs spécialistes du SEO recommandent d’ailleurs de diversifier ses sources de trafic et de ne pas devenir Google dépendant.
C’est un point qui a l’air basique pour beaucoup, mais pour des clients dont ce n’est pas le métier, les liens entrants, ce n’est pas clair du tout. C’est l’un des 3 facteurs clés de référencement pour Google, même si de nombreuses pages arrivent encore à être référencées sans lien entrant.
Cette page est par exemple référencée sur SCPI avis, en première page (1 200 demandes par mois),
et sans aucun lien entrant.
Néanmoins, ce n’est pas fréquent et ce n’est pas à la portée de tout le monde (de référencer un contenu en page 1 sans lien entrant). En général, il y a un lien entre le nombre de backlinks et le trafic qui vient de Google.
C’est sur sujet que je vois le plus d’erreurs. Les plus fréquentes :
Le mauvais choix de mot clé est une erreur fatale. Vous devez avoir une idée de ces mots clés, mais c’est à votre partenaire SEO de faire le job et de vous proposer des requêtes pertinentes sur lesquelles vous positionner. Si votre prestataire en référencement vous demande une liste de mots clés sur lesquels vous voulez vous positionner et ne cherche pas à la compléter, fuyez, c’est plutôt mauvais signe. Interrogez-le sur les outils qu’il utilise. S’il n’utilise que les outils gratuits de Google (trends, Keyword Planner…), fuyez également. Ces outils sont bien quand on n’a pas les moyens de s’offrir les services d’un prestataire mais ils sont insuffisants. Il faut souvent les utiliser, mais on ne peut se limiter à ces outils.
C’est assez simple : si personne ne cherche ce que vous ciblez, nous n’aurez aucune visite. L’erreur (cf ci-dessus) est souvent de communiquer sur la solution qu’on apporte (et que souvent personne ne connait) au lieu de communiquer sur le problème auquel on répond (et qui touche beaucoup de monde). Comme cette PME d’infrathérapie qui communique sur cette solution (200 recherches par mois) au lieu de communiquer sur les problèmes auxquels elle peut répondre (mal de dos, surpoids…). C’est plus facile d’aller parler du mal de dos et d’attirer du trafic que de chercher à générer du trafic sur une technique que personne ne connait.
Sur ce sujet, je suis juge et partie puisque c’est la spécialité de mon associé. Cela fait des années qu’il travaille sur le sujet, avec une méthodologie qui donne d’excellents résultats et en général assez rapidement.
Il utilise des outils Big Data pour avoir une approche très marketing du SEO, basée sur la data, sur la compréhension réelle des besoins des clients de nos clients.
Par rapport, à ce que j’ai écrit précédemment, il est assez fréquent que j’apporte à mes clients des informations sur leur marché. L’approche data permet de comprendre les attentes, les besoins, les problèmes, les avis sur la concurrence. Donc la data est utilisée au début des projets qui nous sont confiés. Ensuite, la data est aussi utilisée pour rédiger nos contenus. Nous ciblons clairement un contenu pour les moteurs de recherche : pour qu’un internaute puisse lire ce que vous avez à lui dire, il faut d’abord que Google comprenne ce que vous voulez dire.
Astuces SEO | Booster son Site et le faire Décoller dans GoogleAprès 15 de Direction Commerciale et Marketing en BtoB, Cyril Bladier a créé Business-on-Line; agence digitale en réseau. Il est spécialisé dans les stratégies digitales et expert de LinkedIn. Professeur à HEC / Google@HEC / ESCP / Neoma BS, il anime des conférences et accompagne entrepreneurs, dirigeants et entreprises dans leurs stratégies digitales (BtoB, BtoC, RH). Il anime le blog B2B. Il a co-écrit «Réussir avec les Réseaux Sociaux» (L’Express Réussir) et «Le Marketing de Soi» (Eyrolles, 01/2014). Il a écrit «La Boîte à Outils des Réseaux Sociaux» (Dunod, 02/2012), nominé pour le prix «Livre influent de l’année 2012 dans le digital» du HubForum; et La Boîte à Outils des Réseaux Sociaux_ Edition 2014 (Dunod, 01/2014). Il est membre fondateur et membre du bureau de l’Association Française des Décideurs du Digital. @businesson_line . Pour le contacter : cyril.bladier@business-on-line.fr
Chouette article, merci Cyril.
Les éditeurs ne mesurent pas toujours l’importance du SEO. Ils investissent des sommes, parfois trop importantes, dans leur site et n’ont plus de budget pour le SEO.
Les textes sont trop maigres voire inexistants, pas de netlinking, cela ne peut débouche que sur une chose : des pages zombies.
Cet article me rassure un peu devant la difficulté à obtenir des résultats en SEO. Je ne connais pas le fonctionnement des algorithmes de Google, mais j’en déduis quand même qu’il parait techniquement impossible d’indexer avec la même efficacité un billion de pages, compte tenu de la charge sur les serveurs et des délais de réponse. Donc la plupart du temps Google, et les autres moteurs de recherche alternatifs qui l’imitent, ne font des requêtes, pour certains mots clés, que sur une partie du Web, dont il est très difficile de faire partie.
A noter que si la page en question sur « scpi avis » n’a pas de lien externe direct vers elle, l’ensemble du site concerné dispose lui d’un bon score en général (pas exceptionnel non plus). Recevoir des liens est une bonne chose mais tous les liens ne sont pas égaux, il y en a certains qu’il vaut mieux « disavowé » car pénalisant 😉
Merci pour cet article.
Bonjour, article intéressant. Vous parlez d’une étude américaine publiée en mai 2018, pouvez-vous nous communiquer les sources ? Merci
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