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Quelles sont les missions des référenceurs ? Comment devient-on un expert en SEO et quelles sont les compétences à maîtriser pour exercer ce métier ? Trois spécialistes du secteur nous livrent leurs conseils.
Les missions du référenceur sont multiples. Si les traditionnels piliers restent les mêmes, le métier de SEO ne s’exerce pas de la même manière si l’on travaille chez l’annonceur, dans une agence ou en tant que freelance. Trois experts en référencement, Daniel Roch, CEO de SeoMix et consultant SEO WordPress, Damien Hernandez, directeur SEO d’Eskimoz, et Olivier Duffez, créateur du site WebRankInfo et consultant en référencement, nous détaillent les missions du SEO et livrent leurs conseils pour se former à ce métier.
Si les trois référenceurs sont unanimes sur le fait que le métier de SEO a peu évolué ces derniers mois, ses missions restent nombreuses avec un éventail large de compétences à maîtriser. Daniel Roch, CEO de SeoMix, nous dresse une liste simplifiée des missions du référenceur en 2020 :
Pour Damien Hernandez, directeur SEO d’Eskimoz, le métier de référenceur s’appuie toujours sur les 3 mêmes piliers SEO : la technique, l’éditorial et le linking. « On retrouve les audits sémantiques, concurrentiels et techniques. Toutefois, avec les évolutions de l’algorithme de Google, notre approche du SEO évolue de plus en plus vers une analyse orientée data-science », précise l’expert SEO.
En fonction de la structure professionnelle pour laquelle il travaille, les missions du référenceur peuvent varier. « Il n’y a pas un seul type de SEO mais plein, selon qu’il soit chez l’annonceur, en agence ou en freelance, explique Olivier Duffez. Il y a de grosses différences entre un SEO qui travaille pour de petits sites en local, celui ou celle qui est dans le secteur du e-commerce ou qui collabore avec de gros sites média ». Une tendance confirmée par Daniel Roch, qui ajoute : « cela va dépendre aussi du budget et de ce que voudront faire les clients ».
En plus de présenter des missions variées, le métier de référenceur demande des compétences techniques indispensables pour l’exercer, au-delà des principaux langages de programmation. « Connaître le HTML, le CSS et le PHP ne suffit plus, il faut également s’intéresser à R, Python pour la data-science, ou encore le fonctionnement des algorithmes », prévient le directeur SEO d’Eskimoz.
Un référenceur doit également avoir une expérience complète de la gestion d’un site, aussi bien au niveau technique qu’éditorial, pour avoir une vision globale de tous les enjeux du secteur. « Je ne pense pas qu’on puisse être expert SEO sans maîtriser très sérieusement tous les aspects techniques, même s’ils sont plus nombreux qu’il y a 10 ans. Il faut aussi être habitué au content marketing et tout ce qui concerne la stratégie et l’optimisation éditoriale. Enfin, il faut comprendre à quel point la notion de marque (branding) est majeure pour le SEO », détaille le créateur et éditeur de WebRankInfo. Selon Daniel Roch, des notions de management, de relation client et de formation sont en effet indispensables dans la boîte à outils du référenceur.
Au-delà de l’évolution permanente du marché à laquelle les experts du SEO doivent s’adapter, ou encore de la stratégie et du plan d’action à mettre en place en vue d’optimiser le site d’un client, le référenceur doit s’assurer que ses recommandations sont bien comprises et appliquées. « Conseiller et expliquer, c’est la clé de voûte d’un bon référenceur », poursuit le CEO de SeoMix. « Prenons l’exemple d’un audit SEO : c’est un point clé pour définir sa stratégie. Mais cet audit ne servira à rien si le référenceur n’arrive pas à l’appliquer. »
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Les trois référenceurs sont unanimes : la pratique est essentielle, que ce soit sur ses propres sites ou dans le cadre de missions professionnelles. « Je pense que pour devenir expert SEO, l’enseignement tel qu’il est pratiqué dans la plupart des écoles aujourd’hui n’est pas suffisant. Il faut pratiquer, se former au quotidien, mettre les mains dedans. C’est en pratiquant qu’on s’améliore », assure Damien Hernandez. Même constat pour Daniel Roch : « on peut lire, apprendre ou écouter, rien ne remplacera jamais l’expérience ».
L’expérience en SEO est en effet fondamentale. « Si on vous dit par exemple que la balise Title a de l’importance, il est difficile de savoir à quel point, ainsi que les éléments à changer ou non. Vous devez donc tester chaque aspect pour vraiment être « expert ». Et cette expertise porte sur tous les aspects SEO. On peut ainsi être très bon en contenus, mais mauvais en ce qui concerne le netlinking. » Pour gagner en expérience, pas de secret selon Olivier Duffez de WebRankInfo : « il faut être très curieux et lire tout ce qui se fait ailleurs. Il faut continuer de se former régulièrement et essayer de nouveaux outils ».
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