Le quiet firing, un phénomène qui surprend par son ampleur et pousse les employeurs à réagir.
Vous avez probablement déjà entendu parler de ce phénomène appelé quiet quitting dans lequel les travailleurs refusent de faire beaucoup plus que de répondre aux attentes énoncées dans leurs descriptions de poste. Les chefs d’entreprise répliquent à leur manière, un phénomène qui surprend par son ampleur. 
Les gérants d’entreprise sont angoissés quant à la productivité de leurs employés en entreprise. Selon un récent sondage mené par le recruteur Robert Walters Canada, quatre chefs d’entreprise sur dix disent consacrer du temps et des efforts supplémentaires parce que le personnel de moins de 30 ans fait moins.
En réponse à cela, les jeunes actifs s’exclament qu’ils ne sont pas assez payés. A l’heure où l’inflation ne cesse de croître, la hausse du coût de la vie est un véritable coup dur pour ces jeunes qui goûtent à peine à l'indépendance. De nombreux employés affirment que leurs employeurs peuvent et doivent compenser la hausse des prix par une augmentation conséquente. Sans doute s’agit-il d’une illusion, la plupart des entreprises expliquent qu’il serait impossible de survivre si les salaires devaient évoluer en fonction du taux d’inflation du pays. En France, le taux d’inflation est de 5,6% en septembre 2022. 
Nous assistons alors à une bataille silencieuse qui se joue entre les employés et leurs patrons : le quiet quitting. Cette tendance qui consiste à ne produire que le strict nécessaire, uniquement ce qui est décrit sur la fiche de poste. De la même manière, les employeurs contre-attaquent avec le quiet firing. Cela se traduit par l’évincement subtil d’un employé en évitant les conversations individuelles par exemple. Aussi, en refusant de fournir des commentaires mais encore, en négligeant de partager les informations critiques nécessaires pour faire un travail. 
Au premier coup d'œil, cette guéguerre peut sembler assez extrême, mais il s’agit bel et bien d’une pratique courante. Plus de la moitié des travailleurs raconte l’avoir vécue ou en avoir été témoin sur leur lieu de travail selon un récent sondage administré par LinkedIn News. Isolement, négligence ou bien sentiment d’incompétence, ces pratiques peuvent être foncièrement démoralisantes pour un employé, et d’ailleurs, c’est le but.
Plus de 70% des patrons de société interrogés par resumethebuiler.com pensent qu’il est acceptable de licencier du personnel si ce dernier ne se donne pas à 100% sur son lieu de travail. D’après ces derniers, les salariés qui s’investissent à hauteur du strict minimum devraient pouvoir se voir projeter vers la sortie. 
La situation économique pousse les chefs d’entreprise à regarder attentivement la qualité du travail fourni par leurs effectifs. Le journal économique avance l’idée qu’avec la pandémie et la démocratisation du télétravail, les entreprises seraient devenues “paranoïaques” et certaines que les employés seraient moins productifs chez eux. On pourrait se demander si cette nouvelle pratique qui consiste à faire pression sur les salariés jugés non productifs, le quiet firing n’est pas simplement le nouveau nom du harcèlement moral. 

Vous avez probablement déjà entendu parler de ce phénomène appelé quiet quitting dans lequel les travailleurs refusent de faire beaucoup plus que de répondre aux attentes énoncées dans leurs descriptions de poste. Les chefs d’entreprise répliquent à…
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