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Découvrez les usages du numérique dans le monde et à l’échelle nationale, l’importance du e-commerce, les principaux acteurs de l’écosystème du digital, ainsi que les perspectives d’emploi dans ce secteur.
Le numérique offre de belles opportunités si vous souhaitez faire carrière ou vous reconvertir dans ce secteur. Il est actuellement en pleine expansion, boosté par la digitalisation des entreprises qui s’est renforcée en raison de la crise sanitaire. Les TPE et les PME figurent parmi celles qui ont été le plus touchées et qui ont dû développer leur présence en ligne. De leurs côtés, les organisations de toute envergure ont également été contraintes de lancer voire d’accélérer leur transformation digitale, afin de répondre aux nouveaux enjeux post-pandémie et faire face à un monde davantage connecté, dont les usages numériques se sont démocratisés, et où de nouveaux modes de travail hybrides sont apparus.
Pour mieux se rendre compte du poids que représente actuellement le numérique à l’échelle mondiale et nationale, le Digital Report, qui est publié chaque année et mis à jour chaque trimestre par Hootsuite et We Are Social, nous apporte une série de données significatives sur son usage à l’échelle de la planète. Dans la dernière version du rapport, le digital représente :
Alors que le Web3, la 3e génération du web, est en train de bouleverser notre usage d’Internet, il est à noter que ce cap des 5 milliards d’utilisateurs dans le monde, atteint en avril 2022, constitue un tournant majeur. Cela signifie en effet qu’aujourd’hui plus de 6 personnes sur 10 surfent sur le web aux quatre coins du globe.
Selon l’étude, les 6h53 de temps passé en moyenne chaque jour sur Internet représentent au total plus de 48 heures à être connecté chaque semaine sur ses différents appareils (ordinateur, laptop, mobile, tablette, etc.).
Des milliards de personnes passent désormais plus de temps à utiliser des appareils connectés qu’à travailler, analysent Hootsuite et We Are Social dans le Digital Report d’avril 2022.
Si des inégalités persistent quant à l’usage d’Internet à l’échelle mondiale, il est nécessaire de garder en tête que 2,9 milliards de personnes ne sont toujours pas en mesure d’accéder au web (37 % de la population mondiale), avec plus d’un tiers de ces « non-connectés » résidant en Asie du Sud et plus d’un quart en Inde.
Du côté de l’Hexagone, sur les 65,51 millions d’habitants recensés en France, on comptabilise 60,92 millions d’internautes, soit 93 % de la population (+2,4 % sur un an, soit 1,5 million de nouveaux utilisateurs), selon les données du Digital Report pour la France publiées en février dernier. Ils passent en moyenne 5h34 par jour sur le web, dont 2h19 à partir de leur mobile. 52,6 millions de Français se rendent sur les réseaux sociaux (80,3 % de la population nationale), sur une durée quotidienne estimée en moyenne à 1h46 (+5 minutes en un an).
Ils sont également 95,1 % à posséder un smartphone, 79,5 % un ordinateur de bureau ou un laptop, 46,1 % une tablette, 41,3 % une console de jeux et 20,3 % une montre connectée. Les casques de réalité virtuelle ne représentent que 4,4 % du marché des appareils connectés en France en 2022.
Voici les principaux chiffres-clés et enseignements à retenir sur le marché du mobile en France en 2022 :
Après une année noire pour l’e-commerce en France en raison des confinements successifs imposés par la crise sanitaire, les entreprises françaises ont réussi à reprendre des couleurs et l’année 2021 a ouvert de belles perspectives dans ce secteur. Ainsi, 53 % des entreprises interrogées considèrent désormais le digital comme un levier pour développer le commerce local, selon la 5e édition du Baromètre Croissance & Digital de l’ACSEL réalisée auprès de plus de 700 entreprises du commerce et des services. 52 % d’entre elles utilisent un ou plusieurs canaux digitaux pour commercialiser leurs produits ou services, comme un site marchand, les réseaux sociaux ou en passant par une maketplace (70 % en incluant les ETI).
Il s’agit maintenant pour les TPE, les PME ou encore les ETI de pérenniser le recours au numérique pour transformer leur actions business en croissance. Elles sont d’ailleurs 41 % à confirmer que le digital contribue à leur chiffre d’affaires, 60 % en incluant les ETI.
Autre indicateur intéressant du baromètre à relever : 1 organisation sur 2 estime avoir besoin d’un accompagnement pour assurer sa transformation digitale. Plusieurs freins à la digitalisation ont ainsi été pointés du doigt, comme par exemple :
Avec le changement de nom du groupe créé et dirigé par Mark Zuckerberg en Meta, pour accompagner le développement de ses activités autour du metaverse, les acteurs majeurs du digital dans le monde occidental ne se désignent plus par le nom de GAFA ou GAFAM, mais par l’appellation de Big Tech, voire de Big Four ou Big Five. Ils se composent des sociétés suivantes : Alphabet (maison mère de Google), Amazon, Apple, Meta (ex-groupe Facebook) et Microsoft.
À noter qu’un autre groupement d’entreprises tend à s’imposer aux côtés de ces Big Tech, les NATU. Cet acronyme désigne 4 entreprises lancées plus récemment et visant à disrupter le marché, à savoir Netflix (streaming), Airbnb (location de logements), Tesla (voiture électrique) et Uber (transport).
Et du côté du continent asiatique, l’équivalent des Big Tech se nomme BATX, comprenez : Baidu (moteur de recherche), Alibaba (e-commerce), Tencent (services Internet et mobile, connu pour son application mobile WeChat), et Xiaomi (constructeur de smartphones). Leur capitalisation boursière avoisinerait au total les 950 milliards de dollars.
Ces différents géants de la tech dominent actuellement l’industrie du digital, et en particulier les domaines suivants : la publicité en ligne et l’e-commerce, les systèmes d’exploitation, les services bancaires, l’hébergement en ligne, et d’autres services tels que les réseaux sociaux, le streaming ou encore les appareils connectés.
Mais cette prédominance pourrait prochainement être revue à la baisse, en Europe notamment où les institutions sont en train d’adopter et de mettre en place deux nouvelles directives, qui devraient recomposer le paysage technologique :
L’année 2021 a été historique pour les startups françaises avec 11,57 milliards d’euros levés, un chiffre record et une hausse enregistrée de 115 % par rapport à 2020 ! Au total, ce sont 12 nouvelles licornes, à savoir une startup valorisée à plus d’un milliard de dollars, qui rejoignent le panthéon de l’industrie de la tech tricolore.
Fin 2021, on dénombrait 26 licornes françaises, parmi lesquelles figurent de grands noms tels que Back Market (marketplace), BlaBlaCar (transport), Deezer (musique), Doctolib (santé), Ledger (cryptomonnaie), Lydia (fintech), OVHcloud (data), Swile (expérience collaborateur) ou encore Veepee (marketplace). Avec un objectif fixé initialement à 25 d’ici 2025, la France a ainsi dépassé son objectif avec 3 ans d’avance. À noter que 3 Français sur 5 utilisent les innovations créées par les entreprises de la French Tech Next 40/120 au moins une fois par mois.
Sur le plan européen, la France se place en 3e position dans un classement dominé de loin par le Royaume-Uni (32,36 milliards de levées de fonds, +155 % vs 2020) et l’Allemagne (16,21 milliards, +209 %).
D’après le rapport Les Métiers en 2030 publié par France Stratégie et la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques), 1 million de nouveaux postes devraient être créés dans le numérique d’ici la fin de la décennie. De belles perspectives d’emploi sont à venir, en particulier pour les activités liées à l’ingénierie, qui figurent au 2e rang du top 10 des secteurs en forte croissance à l’horizon 2030, pour notamment répondre aux besoins des entreprises qui opèrent ou envisagent de lancer leur transformation digitale. Les jeunes diplômés ne sont pas en reste, puisque 143 000 d’entre eux devraient être embauchés rien que dans l’ingénierie informatique, avec 120 000 nouvelles créations de poste.
Si les entreprises du secteur recrutent des talents, des tensions persistent pour parvenir à trouver les candidats qui correspondent aux profils recherchés. Le poste d’ingénieur en informatique fait partie des 4 métiers pour lesquels les tensions sont les plus fortes, en raison du déséquilibre entre le niveau de l’offre et de la demande sur le marché de l’emploi, mais aussi au regard des compétences spécifiques requises pour exercer ces professions.
Concernant les rémunérations des professionnels du digital, voici un florilège des salaires proposés dans les métiers de la tech, du marketing et de la création digitale en 2022 :
*selon le niveau d’expérience (d’un salaire junior à un niveau senior)
Sources : Hays, PageGroup et Walters People.
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