Bing a décidé d’ajouter une troisième méthode de validation de propriété dans les Bing Webmaster Tools à l’aide de Domain Connect, un standard de vérification des DNS qui va permettre de vérifier l’authentification et l’appartenance d’un domaine à un webmaster. Ainsi, il ne sera plus nécessairement utile d’aller dans le code source pour modifier un bout de code pour les Bing Webmaster Tools, comme l’obligeaient les deux autres techniques.
Récapitulons les méthodes de validation possibles du côté des Bing Webmaster Tools :
La capture suivante montre la troisième méthode en bas de page. Pour vous aider à configurer des enregistrements DNS personnalisés, Bing propose une liste d’hébergeurs reconnus dans une liste déroulante. En France, on peut retrouver notamment les classiques OVH, 1and1 (Ionos), Gandi mais aussi Amen. Si comme moi vous utilisez un autre hébergeur comme O2switch, PlanetHoster, LWS (…), vous devrez sûrement vous référer à la documentation de votre service. Rassurez-vous, la liste déroulante ne sert qu’à faire un lien vers une recherche Bing à propos de la configuration des DNS d’un hébergeur choisi, donc vous ne perdez pas grand chose… 😉
Bing annonce tout de même que tous les hébergeurs ne sont pas encore compatibles avec la reconnaissance des DNS. En effet, Bing Webmaster Tools passe par Domain Connect, un service externe standard qui fonctionne bien avec certains hébergeurs, donc pour l’heure, difficile d’assurer un bon fonctionnement avec l’ensemble des hébergeurs. J’avoue être un peu surpris car il ne s’agit que d’une vérification de DNS, ça ne semble pas insurmontable au premier abord (c’est peut-être le communiqué qui manque de clarté sur ce point). En France, 1and1 Ionos est d’ores-et-déjà compatible, et à l’international les mondialement connus GoDaddy ou Plesk.
Bing indique que la vérification des DNS peut prendre seulement quelques secondes mais que dans certains cas, le signal de propagation des DNS peut prendre un peu plus de temps pour la validation finale. Pour ma part, j’admets préférer très largement la première méthode, celle du fichier à transmettre par FTP, car elle est simple et instantanée. Modifier les DNS reste plus technique pour les profanes que d’envoyer un fichier à la racine d’un serveur FTP, que ce soit via un logiciel comme Filezilla, Cyberduck ou WinSCP, ou directement par les services FTP en mode SaaS des hébergeurs. Mais retenons que Bing fait l’effort d’améliorer les services des Bing Webmaster Tools, et c’est bien là l’essentiel !
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