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SEOUL, 11 juin (Yonhap) — La Corée du Sud, le pays hôte des Championnats du monde de natation 2019, sera représentée par la plus grande délégation de son histoire dans ce sport.
Le compte à rebours des 30 jours débutera demain pour ces Mondiaux. Sous le thème «Dive into Peace», la compétition se déroulera du 12 au 28 juillet à Gwangju, à 330 km au sud de Séoul, et à Yeosu, dans la province du Jeolla du Sud, qui accueillera les épreuves de nage en eau libre.
Le Centre aquatique municipal de l'université Nambu où auront lieu des épreuves des Championnats du monde de natation à Gwangju. (Photo d'archives Yonhap)

Il s’agira de la 18e édition de la compétition biennale et ce sera la première fois qu’elle aura lieu en Corée du Sud. Gwangju est la troisième ville asiatique à accueillir l’événement après Fukuoka au Japon en 2001 et Shanghai en Chine en 2011.
Les nageurs concourront pour 76 médailles d’or dans six disciplines, à savoir la natation, le plongeon, le water-polo, la natation synchronisée, la nage en eau libre et le plongeon de haut vol.
Selon les organisateurs de Gwangju, pas moins de 5.600 athlètes et officiels de 196 pays se sont inscrits à l’événement jusqu’à mercredi dernier. La date limite des inscriptions est demain. Comme il est estimé que plus de pays prendront part à la compétition, celle-ci devra être la plus importante du genre. La précédente édition à Budapest, en Hongrie, a accueilli 177 pays et celle de 2015 à Kazan, en Russie, a reçu des nageurs de 184 pays, ont précisé les organisateurs.
La Corée du Sud aura sa plus grande délégation pour ces championnats avec 82 athlètes : 29 pour la natation, 8 pour le plongeon, 26 pour le water-polo, 11 pour la natation synchronisée et 8 pour la nage en eau libre.
Park Tae-hwan, le seul nageur sud-coréen à avoir gagné des titres de champion du monde et champion olympique, a annoncé le mois dernier qu’il ne participerait pas à la compétition en raison d’un manque de préparation.
La nageuse sud-coréenne Kim Seo-yeong. (Photo d'archives Yonhap)

Sans Park, Kim Seo-yeong constitue le meilleur espoir de médaille pour la Corée du Sud. Elle a connu une année exceptionnelle en 2018, en remportant la médaille d’or au 200m quatre nages individuel et celle en argent au 400m quatre nages individuel aux Jeux asiatiques. Au 200m quatre nages, elle a battu le record sud-coréen et celui des Jeux asiatiques avec un temps de 2″8’34.
Agée de 25 ans, Kim affirme que son but à Gwangju est de battre son propre record national. Pour le moment, Katinka Hosszu de la Hongrie possède le record du 200m quatre nages individuel chez les femmes (2″8’50).
Hosszu est une championne mondiale qui a remporté trois médailles d’or au 200m quatre nages et sera l’une des stars internationales du prochain rendez-vous à Gwangju.
La nageuse américaine Katie Ledecky cherchera à continuer à établir de nouveaux records. Entre 2013 et 2017, Ledecky a gagné trois médailles d’or aux 400m, 800m et 1.500m nage libre à trois championnats mondiaux. Elle a établi des records mondiaux à ces trois compétitions et cherchera à dominer une fois de plus les trois épreuves.
Ledecky possède déjà 14 titres mondiaux, le plus grand nombre pour une nageuse.
Le nageur américain Caeleb Dressel. (Photo d'archives Yonhap)

Caeleb Dressel, un autre athlète américain, a collecté sept médailles d’or lors des précédents championnats en 2017, le même nombre de médailles que Michael Phelps qui a obtenu le plus grand nombre total de titres aux épreuves individuelles.
Dressel a été le meilleur nageur chez les hommes en 2017. Chez les femmes, Sarah Sjostrom de la Suède a eu l’honneur d’avoir le même titre après avoir gagné trois médailles d’or et une de bronze.
Le Chinois Sun Yang cherchera à obtenir son quatrième titre consécutif au 400m nage libre masculin. Le deuxième titre mondial de Park Tae-hwan a été gagné au 400m nage libre en 2011. Depuis, Sun domine cette épreuve pour devenir le deuxième nageur, après Ian Thrope, à avoir remporté trois titres mondiaux d’affilée au 400m nage libre.
Dirigée par Kim Seo-yeong, la Corée du Sud s’efforcera d’éviter de devenir le quatrième pays hôte sans médaille. Auparavant, la Colombie en 1975, l’Equateur en 1982 et l’Espagne en 1986 ont tous échoué à mettre un de leurs athlètes sur le podium.
mjp@yna.co.kr
(FIN)
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