Ce guide fournit des règles éditoriales sur le fact-checking à l’AFP. Notre mission est de vérifier les affirmations trompeuses ou mensongères qui circulent de manière virale et qui ont un impact significatif sur la couverture de l’actualité par les médias ainsi que sur le discours public.
Nous vérifions en priorité les affirmations nocives et dangereuses.
Nous devons nous montrer équilibrés, et ne devons pas, par exemple, nous concentrer sur un seul candidat, parti politique, ou site internet, à moins qu’il ne diffuse de manière répétée des contenus nuisibles dans le but de désinformer.
L’exactitude est primordiale, tout comme le fait d’expliquer de manière claire et transparente la façon dont nos investigations ont été menées.
Les erreurs doivent être immédiatement corrigées et de manière transparente.
Il relève de la responsabilité des fact-checkers de se familiariser avec les règles énoncées dans ce guide, dans le code de déontologie de l’AFP et les 20 principes concernant les sources.
Nous sommes tenus de respecter le code de principes de l’IFCN.
 
Cliquez ici pour consulter ou télécharger le manuel du fact-checking de l’AFP en format pdf.
 
ACCUSATIONS
Des publications peuvent utiliser une image trompeuse ou sortie de son contexte pour illustrer un événement passé ou en cours.
Par exemple, une photo qui prétend montrer des dégâts après un bombardement d’un pays A sur un village d’un pays B, alors que la photo a, en réalité, été prise au cours d’une autre guerre. Dans ce cas, on peut dire que la publication est fausse, mais il faut également expliquer qu’il existe bien des images montrant des dégâts après des bombardements du pays A sur des civils du pays B. En vérifiant la publication trompeuse, on ne doit pas donner l’impression que nous nions la réalité d’attaques commises envers des civils.
ex : Le pays A a bombardé des villes et villages du pays B, mais cette image date de la guerre dans le pays C et ne montre pas les conséquences des récents bombardements.
BIAIS
Soyez conscient du danger du biais de confirmation, lorsque vous pensez qu’une publication est fausse et pouvez, en conséquence, laisser de côté des preuves qui démontrent le contraire.
CANULAR / PARODIE / BLAGUE
Généralement, on ne se penche dessus que s’il y a un nombre très important de partages et de réactions. Si l’affirmation est clairement absurde, faites attention à ne pas donner l’impression que l’AFP la prend au premier degré. Lisez les commentaires et les réactions pour voir si la publication est seulement partagée au second degré ou si assez de gens pensent que la publication est vraie pour mériter d’être vérifiée.
Il faut noter que ce qui peut apparaître comme une blague grossière dans certaines cultures peut donner lieu à une toute autre interprétation ailleurs.
Les canulars, les blagues et les memes sont un moyen efficace de diffuser de la désinformation ou une rhétorique raciste, ce qui peut justifier un fact-check.
CAPTURES D’ECRAN
Les captures d’écran doivent inclure la publication entière et ne doivent pas être coupées au risque de masquer des informations importantes comme le nombre de partages ou de commentaires.
CITATIONS / FAUSSES CITATIONS
Nous vérifions deux types de fausses citations : 
A/ Les déclarations factuellement incorrectes tenues par des personnalités publiques.
B/ Les déclarations attribuées à des personnalités publiques qui sont inventées ou déforment des propos réellement tenus. 
Dans les deux cas, la citation que nous vérifions doit avoir beaucoup circulé sur les réseaux sociaux et impliquer une personnalité de premier plan pour mériter un article.
–    Dans le cas A, nous devons :
S’assurer que la personne a bien tenu les propos qui lui sont attribués, dans le bon contexte, et si c’est le cas, vérifier sa déclaration.
Ne vérifiez les citations que lorsque vous pouvez accéder aux propos d’origine, par exemple, par le biais d’un enregistrement ou d’une transcription officielle. Ne fondez pas votre fact-check sur des propos rapportés dans un reportage par d’autres médias ou sur les réseaux sociaux.
–    Dans le cas B :
Ces citations inventées ou déformées doivent être suffisamment différentes des prises de position publiques de la personnalité et suffisamment détaillées pour mériter d’être vérifiées.
Si la déclaration a été déformée, nous devons trouver la citation d’origine et montrer comment ces propos ont été modifiés ou présentés de manière trompeuse.
Si la citation est inventée, nous devons essayer d’obtenir un démenti de la part de la personne mise en cause ou de son porte-parole, et mener notre propre enquête : que faisait la personne au moment et à l’endroit où elle est censée s’être exprimée ? existe-t-il une trace de cette déclaration dans les médias ou sur des sites officiels ? …
Il faut éviter les phrases trop affirmatives, telles que “Il/Elle n’a jamais dit cela” et dire à la place : “Il n’existe aucune trace d’une telle déclaration sur les sites officiels, ni dans les médias, et son porte-parole a fermement démenti”.
CONTEXTE
Le contexte est primordial dans un fact-check et doit apparaître au début de notre article. Il doit également être précis et exact, ce qui peut nécessiter d’inclure un lien vers une dépêche AFP ou une autre source fiable.
Une affirmation vérifiée de manière isolée peut induire les lecteurs en erreur sur la réalité d’un événement. Le contexte est donc essentiel.
(voir Accusations)
CORRECTIONS
Si nous faisons une erreur dans la description des faits, il faut la corriger et mentionner la correction dans l’article d’origine. Cela doit apparaître clairement sous la mention “correction” à la fin de l’article, avec la date de modification et ce qui a été modifié. Il faut également que cela apparaisse dans la page “Corrections”. Si l’erreur est grave, le fact-check pourra être dépublié avec une explication. Pour les mises à jour, nous utilisons la mention “mise à jour”.
DEMENTI
Il ne faut pas utiliser uniquement le démenti de la personne, l’organisation ou d’autres parties prenantes incriminées dans la publication à vérifier pour prouver qu’une information est fausse. Nous devons fournir d’autres éléments de preuve indépendants pour appuyer notre démonstration.
DESINFORMATION / MESINFORMATION / FAKE NEWS
Ce sont les termes fréquemment utilisés par les médias, en voici quelques définitions : 
DEVOIR DE PROTEGER / MINIMISER LES RISQUES
En tant qu’agence de presse, nous avons le devoir de protéger les personnes mentionnées dans nos fact-checks, et de minimiser les risques qu’elles encourent, ou leur famille par extension. Dans certaines circonstances, on peut choisir de flouter leurs visages, ou de masquer l’identité de personnes mentionnées dans une publication mensongère s’ils sont faussement accusés ou tournés en ridicule. Il en est de même pour les noms qui apparaissent dans la section des commentaires. Nous devons être particulièrement vigilants lorsque le fact-check mentionne des mineurs.
ECRITURE
Notre écriture doit être directe et factuelle et n’a pas besoin d’être enrichie d’effets de style. Évitez les jeux de mots et l’ironie, qui n’est pas comprise de la même façon à travers le monde.
On ne doit pas se contenter d’énoncer que quelque chose est vrai ou faux, mais expliquer pourquoi. Pour cela, vous devez détailler la méthode avec laquelle vous avez conduit vos investigations de manière transparente en :
EVENEMENTS FUTURS
Nous ne vérifions pas des prédictions ou des affirmations au sujet d’événements qui n’ont pas encore eu lieu. Par exemple, si un homme ou une femme politique, une organisation ou un gouvernement, affirme que quelque chose va se produire, nous pouvons enquêter et chercher une confirmation ou des points de vue contradictoires, mais cela ne constituera pas un fact-check. Avant le début de la guerre en Ukraine par exemple, nous n’aurions pas vérifié des affirmations des Etats-Unis assurant que la Russie allait envahir l’Ukraine. Dans ce cas, nous n’aurions eu qu’un démenti russe, ce qui ne constitue pas un fact-check. Nous pouvons néanmoins faire des exceptions pour les scénarios basés sur la science, comme les publications alarmistes assurant qu’un astéroïde va heurter la Terre.
HARCELEMENT
Les fact-checkers peuvent être la cible de harcèlement en ligne et de doxxing (diffusion d’informations personnelles), il est donc essentiel de prendre les précautions nécessaires et de faire remonter aux responsables hiérarchiques tout incident de ce type.
Le Rory Peck Trust a publié un guide contre le harcèlement en ligne disponible ici.
Vous pouvez également suivre le cours en ligne de l’AFP sur ce sujet.
ILLUSTRATION D’EN-TETE
Il faut utiliser autant que possible en en-tête une capture d’écran de la publication fausse ou trompeuse qui a été vérifiée.
N’utilisez une photo AFP que si le contenu de la publication est trop violent pour l’utiliser en en-tête. Si vous devez utiliser une photo AFP, assurez-vous qu’elle soit pertinente avec le sujet traité. Attention à ne pas créer de confusion en utilisant une photo prise par l’AFP d’un événement en en-tête d’un fact-check qui se penche sur une image fausse ou détournée.
IMAGES
Si vous vérifiez une image et vous découvrez que c’est un photomontage, publiez : 
A/ le photomontage ainsi que la photo d’origine à partir de laquelle il a été créé ;
B/ si besoin, l’autre image depuis laquelle des éléments visuels ont pu être extraits pour être superposés à la photo d’origine.
IMPACT ET PORTEE
Expliquez la portée de la fausse information. Cela peut se traduire en donnant des détails sur le nombre de partages ou de vues sur les différents réseaux sociaux ou encore en indiquant le nombre d’abonnés d’un compte.
Nous ne devons pas utiliser les termes “très partagé” ou “viral” sans chiffres pour appuyer ces expressions, ni estimer la viralité autrement que par le nombre de partages ou de vues. Nous pouvons choisir les publications à vérifier pour pouvoir les évaluer sur Facebook, mais il ne faut pas pour autant se concentrer uniquement sur Facebook ou Twitter. Nos fact-checks doivent expliquer de manière aussi complète que possible comment la fausse information se répand sur les réseaux sociaux, en incluant les applications de messagerie privées quand c’est nécessaire.
Nos fact-checks doivent expliquer de quelle manière la fausse information se répand sur les réseaux sociaux, en incluant les applications de messagerie privées.
Il n’existe pas un nombre minimum de partages pour décider de lancer ou non un fact-check.
Une publication à 100 partages peut paraître très peu virale dans de nombreux pays, mais être importante dans d’autres qui contrôlent strictement les réseaux sociaux, ou bien où le fonctionnement de certaines plateformes est différent. Cela dépend aussi des langues : une publication en anglais aura forcément un nombre de partages plus élevé qu’un contenu en slovaque ou en catalan. Si un contenu est partagé à l’identique un très grand nombre de fois avec peu de partages, il est aussi possible d’estimer que l’accumulation de ces partages rend la publication assez virale pour la vérifier.
IMAGES VIOLENTES
Les consignes pour intégrer des images violentes sont données dans le Manuel de l’Agencier et la Charte AFP des Bonnes Pratiques Editoriales et Déontologiques.
Il inclut cette liste de points à vérifier avant de publier :
Nos critères pour utiliser du contenu violent dans un fact-check sont différents de ceux du service photo, qui a la responsabilité de montrer la réalité visuelle d’une scène, même dérangeante. Notre rôle est de vérifier de fausses informations qui circulent, et nous devons être d’autant plus vigilants que nos fact-checks sont directement publiés en ligne.
INVESTIGATIONS
Soyez clair sur la façon dont l’origine d’une image a été trouvée et le fact-check écrit. Les lecteurs doivent être capables de comprendre comment les recherches ont été menées et de pouvoir suivre les étapes de l’enquête pas à pas afin de la refaire eux-mêmes. C’est aussi important pour les autres fact-checkers de notre réseau, qui auront besoin de bien comprendre la démonstration pour traduire l’article.
LONGUEUR
Nous devons écrire précisément et de manière concise, mais nos fact-checks doivent aussi être exhaustifs, donc ne laissez aucun élément important de côté pour économiser deux ou trois paragraphes. Le contexte doit être clairement expliqué. Les lecteurs qui ne voudraient pas aller au bout du fact-check vont généralement regarder le titre et la photo d’en-tête (d’où l’importance d’avoir une image d’en-tête qui, autant que possible, donne la conclusion du fact-check et n’est pas juste une image générique).
MEDIAS
Il faut renvoyer autant que possible vers des dépêches AFP. Si l’AFP n’a pas couvert l’événement relatif au fact-check, on peut néanmoins citer des médias locaux, s’il s’agit de sources fiables. Il faut éviter autant que possible de renvoyer vers des contenus payants, qui sont une source de frustration pour les lecteurs qui n’y sont pas abonnés et ne peuvent pas y accéder.
ORGANISATIONS DE FACT-CHECKING
Nous n’utilisons pas la production d’autres organisations de fact-checking comme source primaire. Cependant, si le fact-check d’un autre média nous a servi lors de nos investigations, nous devons le mentionner. Si vous trouvez un élément de réponse grâce à un autre fact-check, vous devez refaire la vérification vous-même et le signaler clairement dans votre article. Vous pouvez aussi citer le fact-check d’un autre média, par exemple si vous arrivez à la même conclusion mais par une méthode de vérification différente.
OPINIONS
Nous ne vérifions pas les opinions.
PARTAGES
Donnez un nombre de partages arrondis, pas le chiffre exact (par exemple dites plus de 500 fois, pas 546 fois). Il faut aussi spécifier depuis quand le contenu circule sur les réseaux sociaux : il peut parfois être vieux de plusieurs années, mais refaire surface à la lumière d’événements récents. Faites attention en utilisant des indicateurs de mesures d’audience, comme le nombre de vues sur une vidéo ou le nombre de commentaires ou de réactions pour illustrer la viralité d’une publication. Des utilisateurs peuvent ne pas avoir regardé une vidéo en entier ou bien avoir alerté en commentaire qu’il s’agit d’une fausse information.
PROPAGANDE
La propagande est un terme souvent utilisé dans un contexte de désinformation.
Par définition, c’est une tentative délibérée par un acteur, politique ou d’un autre domaine, d’influencer la manière dont les gens pensent et se comportent en utilisant plusieurs méthodes comme une couverture médiatique biaisée dans la presse, à la radio ou à la télévision, par des contenus postés sur les réseaux sociaux, des films, des affiches, de la musique, des memes, de la publicité et toute autre forme de communication. La propagande peut se fonder sur des exagérations ou des mensonges, être biaisée et trompeuse, et joue souvent sur les peurs des gens et ses conséquences, mais n’est pas nécessairement fausse.
SANTE
Évitez les formulations, même dans les titres, les en-têtes ou légendes qui pourraient laisser entendre que l’AFP se prononce sur l’efficacité ou la sécurité d’un médicament ou d’un vaccin.
Nous devons citer des études et sources médicales respectées pour prouver que la publication est fausse.
N’écrivez pas : “les vaccins ont été testés correctement” ou “il est faux de dire que les vaccins n’ont pas été testés correctement”.
Utilisez plutôt des formulations comme : “l’OMS, la FDA et plusieurs autres organisations de santé ont conclu que les essais démontraient l’efficacité des vaccins et estiment qu’ils sont assez sûrs pour autoriser leur mise sur le marché”
De la même manière, nous devons éviter les formulations comme “les vaccins ne causent pas XXX”. Il peut y avoir de rares cas d’effets indésirables donc nous devons attribuer ces citations à des sources reconnues.
Donnez à chaque fois la date à laquelle vous avez recueilli la citation ou le fait qui nourrit votre démonstration.
Vous pouvez suivre la formation en ligne de l’AFP consacrée à ce sujet.
SOURCES
Les sources doivent être clairement identifiées par nom, âge si c’est pertinent, titre, métier, affiliation, et tout autre élément qui pourrait renforcer la crédibilité de la démonstration.
Si nous citons des experts, nous devons être précis quant à leurs qualifications et renvoyer vers des sites pertinents qui les présentent. Nous devons avoir au moins deux sources indépendantes dans chaque article, en plus des démentis éventuels des parties incriminées. 
Nous devons faire particulièrement attention au fait que contacter des désinformateurs ou ceux qui diffusent des théories conspirationnistes peut mener à du harcèlement et du doxxing. La décision de les contacter ou non doit être pesée. Sur ce sujet, vous pouvez consulter les 20 principes concernant les sources.
Tous les faits et chiffres cités dans un article doivent avoir une source claire et identifiée.
SOURCES ANONYMES
Une source anonyme ne peut pas être citée dans un fact-check. Si une personne veut être citée uniquement par sa fonction, comme un porte-parole de la police par exemple, la décision de le ou la citer comme tel doit être prise avec les responsables hiérarchiques.
SUJETS LEGERS / HORS-ACTUALITE
Même si notre priorité est de fact-checker des sujets qui ont une importance majeure dans le paysage médiatique et peuvent avoir des conséquences néfastes, nous devons aussi couvrir des histoires plus légères ou détachées de l’actualité. En plus d’être populaires, ces histoires ont une valeur pédagogique en permettant de montrer aux lecteurs à quel point il est simple de manipuler des images et la façon dont nous procédons pour faire de l’investigation en ligne. Ces fact-checks peuvent les encourager à se poser des questions avant de partager des publications trop belles pour être vraies à l’avenir.
TERMS
Nous devons utiliser les termes suivants pour les fact-checks :
TITRES
Les titres doivent être courts et expliquer clairement l’affirmation vérifiée, même si celle-ci apparaît aussi dans la photo d’en-tête. Dit autrement, le titre doit pouvoir être lu seul.
Par exemple, il faut écrire : Cette photo a été prise à Londres en 2014 et ne montre pas une manifestation contre l’inaction climatique à Paris.
N’écrivez pas : Ce n’est pas une image d’une manifestation contre l’inaction climatique à Paris.
Pensez à inclure des mots-clés et des noms propres pour optimiser le référencement des fact-checks.
TRADUCTIONS
Chaque traduction doit être adaptée au contexte local, et enrichie, si nécessaire par d’autres sources, contexte, ou tout autre élément qui renforce la vérification.
VIDEOS LONGUES / DOCUMENTAIRES
Si une vidéo longue ou un “documentaire” véhicule de fausses informations, nous pouvons en vérifier des éléments clé. Souvent, les fausses informations sont noyées dans une série de faits factuellement vrais. Dans ce cas, il est alors essentiel de montrer qu’il existe suffisamment de faux éléments pour discréditer le film en entier. 
VISIBILITE DONNEE AUX INFOX
Notre rôle est de vérifier de fausses affirmations, pas de les rendre encore plus virales, nous devons donc faire très attention à la façon dont nos fact-checks sont présentés. Nous devons être attentifs à commencer la vérification par une vraie information puis l’affirmation erronée que nous vérifions. Quand c’est possible, la façon la plus efficace de faire ça est le “sandwich de la vérité” (truth sandwich) – c’est-à-dire la vérité, suivie par la fausse information, puis la vérité. 
Ecrivez : les pédiatres ont averti les parents de ne pas essayer de faire soi-même son lait maternisé, contredisant des publications qui incitent les parents confrontés à des pénuries à en produire eux-mêmes. Les pédiatres affirment que le lait maternisé fait maison pourrait manquer de vitamines et de nutriments essentiels et être dangereux pour les bébés.
Plutôt que : Des publications partagées sur les réseaux sociaux affirment que les parents qui font face à des pénuries de lait maternisé devraient essayer de le faire eux-mêmes. Mais des pédiatres ont assuré qu’ils ne recommandent pas à leurs patients d’utiliser du lait maternisé fait maison, avertissant que celui-ci peut provoquer un manque de vitamines et de nutriments clé pour aider les enfants à bien grandir.
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