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La recherche menée par le groupe de réflexion de premier plan Policy Exchange avertit que le changement d’attitude chez les jeunes aura des conséquences sur la politique et la culture du pays. Il a constaté que les 18-24 ans pensent – à une majorité de 42 contre 25 – que les écoles devraient «enseigner aux élèves que la Grande-Bretagne a été fondée sur le racisme et reste structurellement raciste aujourd’hui».
Les conclusions ont déclenché des appels au gouvernement pour qu’il fasse respecter «l’impartialité» dans le secteur public, y compris dans la fonction publique, le NHS et les écoles.
L’étude d’Eric Kaufmann, professeur de politique au Birkbeck College, a révélé d’importantes fractures générationnelles.
Près de trois personnes sur 10 (29%) âgées de moins de 25 ans ont déclaré que l’auteur de Harry Potter JK Rowling – qui a suscité la controverse avec ses opinions sur les questions transgenres – devrait être abandonnée par son éditeur, contre seulement 3% des personnes âgées de plus de 50 ans.
Le professeur a également découvert des preuves que les écoles peuvent être des lieux intimidants pour les jeunes ayant des attitudes conservatrices.
Il rapporte que « les partisans du Parti et les conservateurs sont environ deux fois plus susceptibles que les répondants favorables au Reste ou de gauche de dire qu’ils craignent d’être humiliés, punis ou expulsés pour avoir exprimé leurs opinions sur des sujets controversés à l’école ».
La recherche a révélé que « seulement 34% des jeunes qui soutiennent le Rester seraient à l’aise de sortir avec un sortant, tandis que 66% des sortants sortiraient confortablement avec un reste ».
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Il existe également des preuves d’une importante fracture entre les sexes parmi les jeunes Britanniques. Alors que seulement neuf pour cent des femmes âgées de 18 à 20 ans avaient une opinion positive du chef de guerre Winston Churchill, contre un tiers des hommes du même groupe d’âge.
Samir Shah, membre de la Commission gouvernementale sur les disparités raciales et ethniques qui joue un rôle de premier plan dans le projet « History Matters » de Policy Exchange, a déclaré : « Les opinions qui restent marginales dans la société dans son ensemble sont partagées par un nombre important, voire une majorité, par les électeurs de cette tranche d’âge.
Mais ce qui rend l’enquête inquiétante, c’est que ces nouvelles attitudes remettent en cause les fondements mêmes de la pensée libérale : liberté d’expression, tolérance, débat et démocratie.
« Le rapport du professeur Kaufmann révèle qu’il y a des opinions, qui s’imposent actuellement parmi les 18-20 ans, qui vont à l’encontre de nombreuses valeurs des Lumières.
« Un monde dans lequel la nuance et la tolérance sont remplacées par l’intolérance et la peur de dire ce que l’on pense. »
Le professeur Kaufmann prévient que le changement de culture pourrait menacer « des valeurs chères telles que la liberté d’expression, la raison scientifique et le patrimoine national » – et également rendre « considérablement plus difficile pour les partis conservateurs d’accéder au pouvoir ».
Toby Young de la Free Speech Union a commenté : « Cette nouvelle recherche importante révèle à quel point l’endoctrinement politique est répandu dans les écoles.
« Le gouvernement doit s’attaquer de toute urgence à ce problème, sinon nous nous retrouverons avec une autre génération d’écoloons aux cheveux roses qui détestent la Grande-Bretagne et renversent les statues. »
Une porte-parole du ministère de l’Éducation a déclaré: «Les écoles sont tenues de rester politiquement impartiales et doivent être conscientes de la nécessité de ne pas promouvoir des opinions politiques partisanes auprès des élèves.
Les questions politiques liées à la justice raciale et sociale peuvent être enseignées de manière équilibrée et factuelle, tout comme les élèves apprennent souvent une gamme de points de vue différents sur d’autres sujets.
Cet article est apparu en premier en ANGLAIS sur https://www.express.co.uk/news/uk/1698805/young-people-woke-schools-left-ideas-bias
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