En Guadeloupe, la participation a été faible (25,31 %, contre 25,60 % au 1er tour en 2017). Sur les 4 circonscriptions de ce département, deux députés sortants sont en ballottage favorable parmi lesquels, Justine Benin (deuxième circonscription), qui joue son poste de Secrétaire d’Etat chargée de la Mer. Avec 6 468 voix, soit 31,31 % des suffrages exprimés au premier tour, elle sera opposée au second tour au candidat divers-gauche Christian Baptiste qui totalise 5 532 voix, soit 26,78 %.
Dans la première circonscription de Guadeloupe, Olivier Serva (récemment démissionnaire de la majorité présidentielle) a obtenu 7 766 voix, soit 43,44 % des suffrages exprimés. Il fera face dimanche prochain à un autre candidat étiqueté Divers Gauche, Dominique Biras (2 685 voix, soit 15,02 %).
La troisième circonscription crée la surprise en mettant en tête le leader local du RN, Rody Tolassy (20,09 %), devant le député sortant Max Mathiasin (16,9 %), apparenté Modem.
Pour mémoire, au second tour de l’élection présidentielle Marine Le Pen avait obtenu presque 70 % des suffrages en Guadeloupe.
Enfin, dans la 4e circonscription, le candidat soutenu par le PS, Elie Califer, maire de la commune de Saint-Claude, devance Marie-Luce Penchard, ministre des Outre-mer de Nicolas Sarkozy, soutenue dans cette élection par Renaissance, 38 % contre 19 %.
Lors de ce premier tour marqué par une forte abstention dans les quatre circonscriptions, avec une participation de 21,37 %, contre 26 % en 2017, le seul député sortant à se représenter, Jean-Philippe Nilor (Gauche démocratique et républicaine), a été mis en ballotage par l’ancien président de la collectivité territoriale, Alfred Marie-Jeanne, 85 ans, son ancien mentor : 44,2 % contre 25,8 %.
Le deuxième tour verra s’affronter dans deux autres circonscriptions un parti d’extrême gauche, Peyi-A, et Gran sanble pou matinik, la coalition menée par le mouvement indépendant Martiniquais (MIM), d’Alfred Marie Jeanne. Tandis que dans la circonscription de Fort-de-France, un candidat, Johnny Hajjar, soutenu par le Parti progressiste Martiniquais, créé par Aimé Césaire est en ballotage face à Francis Carole, candidat de Gran sanble pou matinik,.
À 17h00, le taux de participation en Guyane était de 22,84 % , soit deux points de plus qu’en 2017, 20,69 %.
Le député macroniste sortant, Lénaïck Adam est en ballottage favorable face au syndicaliste Davy Rimane, membre de l’Union des Travailleurs Guyanais.
Dans la première circonscription, dont Gabriel Serville (député Gauche démocratique et républicaine 2012-2021) avait démissionné pour prendre la tête de la collectivité de Guyane, Yvane Goua, figure du milieu associatif, et porte-parole du collectif Trop Violans, né des remous des manifestations de 2017, affrontera Jean-Victor Castor membre du Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale.
A Saint-Barthélemy et Saint-Martin, le taux de participation est très faible, il ne s’élève qu’à 21,25 % contre 24,02 % en 2017.
La député sortante LR Claire Javois Guion-Firmin est éliminée dès le premier tour. Le deuxième tour opposera le centriste Frantz Gumbs, ancien président de la Collectivité de Saint-Martin de 2009 à 2012 et actuel second vice-président de la majorité territoriale, au Divers droite Daniel Gibbs, ancien député et président de la Collectivité de Saint-Martin.
Le député LREM sortant, Stéphane Claireaux, ne se représentait pas. Le second tour opposera le candidat du mouvement local Archipel Demain, Stéphane Lenormand à Olivier Gaston proche du parti de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Là aussi le taux de participation est en recul avec 53,47 % d’inscrits à s’être déplacés contre 59,47 % en 2017.
Dans le Pacifique, la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna, qui avaient largement voté pour Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle, ont confirmé leur soutien au président de la République, à l’occasion du premier tour des législatives.
Dans les deux circonscriptions de Nouvelle-Calédonie, les candidats de la majorité présidentielle sont en tête, sur fond d’abstention record. Moins d’un électeur sur trois s’est déplacé.
Dans la première, le sortant Philippe Dunoyer, qui siégeait dans la précédente mandature dans les rangs de l’UDI avant de rallier Ensemble pour ce scrutin, dépasse les 40 %, laissant loin derrière sa principale rivale loyaliste, Virginie Ruffenach (LR), qui ne parvient pas à se qualifier pour le second tour.
Elle est devancée par la candidate du FLNKS, Wali Wahetra, qui réalise une percée inattendue et se qualifie pour le second tour dans cette circonscription acquise à la droite, où se trouve Nouméa.
Dans la seconde circonscription, où le député sortant Philippe Gomès (UDI) ne se représentait pas, Nicolas Metzdorf (Ensemble) arrive au coude à coude avec l’indépendantiste Gérard Reignier, qui ne pourra compter que sur une plus forte mobilisation de son camp pour l’emporter.
Les deux candidats LR battus ont appelé dimanche à voter pour les candidats de la majorité présidentielle.
A Wallis et Futuna, où sept candidats briguaient le seul siège, Mikaele Seo, candidat de la majorité, au pouvoir dans l’archipel, sera en ballotage favorable face à Etuato Mulikihaamea, soutenu par l’opposition locale.
 

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