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Et l’an prochain, ce sera le 29 juillet, d’après les nouveaux calculs de la Fondation Civismo, en tenant compte du Budget General de l’État (PGE) pour 2023.
Dans une récente étude réalisée par le think tank Real Elcano, on y apprenait que l’une des principales inquiétudes des Espagnols, par rapport aux Français, était la montée constante de la pression fiscale en Espagne. Et les faits leur donnent malheureusement raison. En 2023, Espagnols et résidents en Espagne travailleront jusqu’au 29 juillet pour payer leurs impôts, selon les derniers calculs de la Fondation Civismo. C’est 16 jours de plus que cette année, si toutes les taxes et impôts annoncés dans le Budget de l’État 2023 entrent en vigueur.
L’une des principales inquiétudes des Espagnols, par rapport aux Français, est la montée constante de la pression fiscale en Espagne
La Fondation Civismo présente chaque année un indicateur annuel qui montre la proportion des impôts payés par rapport aux revenus. Le calcul se fait en comptant le nombre de jours qu’il faut travailler par an pour payer tous les impôts, TVA, taxes et cotisations de la sécurité sociale.
Ainsi, en 2022, la charge fiscale pesant sur les ménages qui paient leurs impôts en Espagne (en termes d’impôt sur le revenu des personnes physiques, de TVA et de taxes diverses) a augmenté de 12%, alors que les revenus des ménages ont augmenté de 4% au niveau national.
Bien que la tendance à la hausse de la charge fiscale se soit accentuée au cours des deux dernières années, il ne s’agit pas d’un phénomène exclusivement actuel. Au cours des deux dernières décennies (à partir du quatrième trimestre de 1999), les impôts payés par les ménages ont augmenté de 3,79% en moyenne par an, alors que, dans la même période, la somme des revenus du travail et des revenus du capital a augmenté annuellement de 2,84% en moyenne.
En d’autres termes, les impôts ont augmenté au cours des 22 dernières années plus que les revenus. Ainsi, la famille espagnole moyenne paie 10 points d’impôts de plus aujourd’hui qu’en 1999. Concrètement, depuis le milieu des années 2000, la tendance est à l’augmentation de l’imposition des familles, mesurée en pourcentage du revenu familial total. Depuis le creux atteint en 2009 à la suite de la crise, la charge fiscale réelle sur le revenu des ménages a augmenté en trois ans de 6 points de pourcentage, puis a diminué grâce à la reprise économique et à la réforme fiscale de 2015 qui a réduit la fiscalité directe sur le travail et le capital.
Depuis 2018, et l’arrivée de Pedro Sanchez, la fiscalité des ménages n’a cessé de croître. Plus précisément, il faut en moyenne 210 jours de travail pour faire face aux obligations fiscales, contre 177 jours nécessaires à cette fin en 2018, lorsque la motion de censure a permis à Pedro Sánchez de former son premier gouvernement. Cela représente 33 jours de plus pour payer l’impôt sur le revenu des personnes physiques, la TVA, les taxes et les cotisations de sécurité sociale.
Les différents gouvernements espagnols ont mené des politiques fiscales différentes, montrant selon la fondation Civismo, une incohérence évidente à long terme. Même des gouvernements de la même couleur politique ont appliqué des mesures fiscales diamétralement opposées (c’est le cas du gouvernement de Mariano Rajoy), générant une méfiance et une incertitude à long terme chez les contribuables quant au montant des impôts qu’ils devront payer dans les 5 à 10 prochaines années.
Par ailleurs, la date du 13 juillet est une moyenne nationale et cette libération fiscale diffère pour chaque territoire. Dans les communautés autonomes telles que la Catalogne, la Cantabrie, Castille-La-Manche, Valence et les Asturies, elle arrive plus tard que la moyenne espagnole. En revanche, à Madrid, Murcie, l’Andalousie, ou les îles Canaries, ce jour arrive un peu plus tôt.
En ce qui concerne la France, cette journée était cette année le 27 juillet, selon les calculs réalisés chaque année par l’Institut économique Molinari qui a publié sa nouvelle étude sur la pression fiscale et sociale du salarié moyen dans tous les pays membres. L’institut fait en revanche une distinction entre les salaires et a calculé que le jour de la libération fiscale est le 13 avril (pour ceux qui touchent le smic), le 19 juillet (pour un salaire moyen) ou le 3 août (deux fois le salaire moyen).
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