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RIYAD : La deuxième édition du Festival saoudien du Design s’est ouverte à Riyad mettant en valeur le travail avant-gardiste du secteur dans tout le Royaume.
L’événement, qui se tiendra au City Hub jusqu’au 23 janvier, proposera des débats, des ateliers, des expositions et des séances de formation en collaboration avec la Commission saoudienne d’architecture et de design.
Le festival investira trente-cinq lieux de la ville, dont Oud Square, The Boulevard Riyadh, des galeries et trois destinations de design.
Basma Bouzo, directrice du festival et cofondatrice et directrice générale du cabinet de conseil &bouqu, a déclaré : « Nous célébrons les découvertes et les voyages collectifs en matière de design des visionnaires locaux et régionaux, des leaders de l’industrie, des pionniers, du brut et de l’inconnu. »
« Riyad est notre base pour le festival, mais nous rendrons hommage aux treize régions du Royaume. »
Un Forum sur le design, qui se tiendra les 13 et 14 janvier, permettra à des experts locaux et internationaux de débattre d’une série de questions relatives à l’industrie du design, telles que les effets des paysages urbains sur la vie quotidienne, l’exportation de la culture par le biais du design et la construction pour l’avenir.
L’atelier sera l’occasion pour les membres de la communauté d’explorer le design durable, l’entrepreneuriat créatif et le pouvoir de la typographie dans la conception graphique et la communication.
Le City Hub, qui a accueilli d’autres événements majeurs tels que le rassemblement annuel Fashion Futures de la Commission de la mode et la journée de l’entrepreneuriat de Misk, est lui-même un exemple de la fluidité du design.
Mme Bouzo a fait remarquer que la pandémie de coronavirus avait remodelé l’approche mondiale de l’organisation de festivals et d’événements en termes d’impact sur les villes et les communautés où ils ont lieu.
« Nous devons vraiment commencer à mettre en exergue les communautés là où elles existent, et où les designers peuvent réellement commencer à les voir au lieu de les rassembler en un seul endroit ».
« Nous voulons que le grand public, qui ne se sent pas concerné par le design, comprenne réellement ce qu’est le design », a ajouté Mme Bouzo.
Des sessions virtuelles seront également organisées, tout comme l’activation de vingt-deux initiatives de la Commission d’architecture et de design, dont la Charte du roi Salmane pour l’architecture et l’urbanisme.
Le programme Designathon de la commission, qui se déroulera du 2 au 4 février, réunira cinq cents designers et spécialistes pour résoudre les principaux problèmes auxquels est confronté le secteur du design, notamment l’impact social, la santé, le luxe et la durabilité.
Un concours de conception de sièges, visant à mettre en avant le design industriel et sa fonction a été lancé pendant le festival.
« Notre secteur continuera à redéfinir le design aujourd’hui et à l’avenir », a déclaré Mme Bouzo.
Précédemment connu sous le nom de Saudi Design Week, le festival s’est étendu et adapté à l’intégration du design innovant dans la vie quotidienne, à l’exploration de nouvelles options de style de vie dans le Royaume et à la croissance du secteur dans le monde entier.
« Nous avons dit à l’équipe d’arrêter de chercher à faire du référencement entre les pays. Nous allons créer nos propres règles, notre propre structure. Ce qui fonctionne pour l’Arabie saoudite ne fonctionnera pas pour Londres, ni pour Paris. Nous sommes notre propre entité et nous allons briser le moule et faire des vagues », a ajouté Bouzo.
Les organisateurs prévoient que le festival de l’année prochaine s’étende à soixante-dix lieux autour de Riyad.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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RIYAD : Le Centre Roi Salmane pour l’aide humanitaire et les secours, ou KSrelief, continue de fournir une aide humanitaire à des populations à travers le monde. Les dernières initiatives ont eu lieu en Éthiopie, en Somalie, au Yémen et au Liban.
KSrelief a signé un accord jeudi avec le corps médical international (IMC). Le pacte a été cosigné par le superviseur général adjoint des opérations et des programmes de KSrelief, Ahmed Ben Ali Al-Baiz et par le représentant de l’IMC dans le Royaume, Haneen Sawalha.
L’accord engendra le don de 915 000 dollars pour soutenir les efforts d’aide en Ethiopie, en Somalie et au Yémen. La somme a été récoltée grâce aux dons faits par les gagnants du concours Gamers sans frontières, organisé par la Fédération saoudienne des sports électroniques et intellectuels.
Au Yémen, KSrelief a lancé un projet de distribution de 16 000 paniers alimentaires à 16 000 familles déplacées dans le gouvernorat de Marib.
Au total, 31 camions de secours KS ont traversé le point de passage d’Al-Wadiah entre le 5 et le 19 janvier, transportant, selon SPA, 959 paniers alimentaires, 209 kilogrammes d’aide médicale, 1260 sacs de couchage et 410 tentes.
Mercredi, KSrelief a inauguré le projet Kanaf à Beyrouth, en présence de l’ambassadeur saoudien au Liban Walid Bukhari. Le projet vise à acheter et distribuer des vêtements d’hiver à environ 18 000 réfugiés syriens et palestiniens ainsi qu’à des familles dans le besoin en diverses régions du Liban.
Un autre projet KSrelief a été lancé mercredi en Éthiopie afin de distribuer 3 600 paniers alimentaires en faveur de 21 600 personnes.
L’inauguration s’est déroulée en présence du représentant de l’ambassadeur d’Arabie Saoudite en Éthiopie, Mohannad Al-Nofal, du représentant de KSrelief Fayçal Ben Saad Al-Zamil et de plusieurs hauts fonctionnaires éthiopiens.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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RIYAD : Le Saudi Design Festival est « sur mesure», visant à promouvoir une croissance durable dans l’industrie, a déclaré à Arab News le directeur et co-fondateur de l’évènement et PDG de la société de conseil &bouqu.
Basma Bouzo a déclaré : « Nous avons commencé la Saudi Design Week avec l’idée de développer de manière organique, voire étendre et adapter différentes versions pour lesquelles nous estimons que la communauté est prête. Cela a été encore poussé avec la pandémie ; les festivals du monde entier se sont adaptés aux nouveaux formats ».
Le festival met en valeur les jeunes talents et favorise la croissance des communautés de design locales à travers le Royaume.
« Qu’ils soient jeunes ou établis, tous les designers jouent un rôle important dans la construction de ces communautés de design » a déclaré Bouzo.
Cette communauté – notre communauté de design – continuera à redéfinir le design actuel et futur : Basma Bouzo, directrice du Festival.
Basé au City Hub jusqu’au 23 janvier, l’évènement comprendra des tables rondes, des ateliers, des expositions et des séances de mentorat en collaboration avec la Commission saoudienne d’architecture et de design.
Les tables rondes du festival ont créé un forum qui « permet aux personnalités célèbres dans le domaine de partager leurs idées et leur savoir » a déclaré Bouzo.
« Cela aide également à relier les gens qui partagent les mêmes idées et à cultiver davantage la scène du design. Il s’agit d’ailleurs d’un excellent moyen pour vraiment discuter d’idées, de projets et d’initiatives » a-t-elle ajouté.
Cette communauté – notre communauté de design – continuera à redéfinir le design actuel et futur. Basma Bouzo, directrice du Festival.
Le festival accueillera des évènements dans plus de 35 lieux de la ville, dont la place Oud, le boulevard Riyad, des galeries et trois destinations de design.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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BEYROUTH : Le Liban a perdu son droit de vote à l’Assemblée générale de l’ONU suite au retard dans le paiement de ses cotisations annuelles.
Le secrétaire général de l’Organisation des nations unies Antonio Guterres a déclaré que le gouvernement libanais doit payer des arriérés d’environ 1,8 million de dollars pour recouvrer son statut. D’autres pays qui ont également perdu le droit de vote comme la Dominique, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Soudan du Sud et le Venezuela.
Le règlement de l’ONU stipule qu’un pays risque de perdre son droit de vote suite à un retard de deux ans au moins dans le paiement de ses contributions, à moins qu’il ne prouve qu’il n’a pas les moyens financiers pour des raisons qui échappent à son contrôle.
Le ministère des Affaires étrangères libanais a réagi à cette annonce en déclarant vendredi que la dette sera payée « immédiatement, de manière à préserver les droits du Liban à l’ONU ».
Le Liban est plongé dans le chaos économique depuis 2019, l’année qui a vu l’effondrement de son système financier après des décennies de dépenses démesurées, de mauvaise gestion et de corruption.
Sit-in des députés
Sur un autre plan, les deux députés libanais indépendants Melhem Khalaf et Najat Saliba qui ont passé la nuit de jeudi au parlement, ont déclaré vendredi qu’ils refusent de se déplacer avant l’élection par l’Assemblée d’un nouveau président.
Khalaf et Saliba ont été élus l’année dernière suite à la grande mobilisation populaire de 2019 contre l’élite dirigeante corrompue du Liban.
Alors que les querelles actuelles au sujet de la présidence se déroulent principalement entre blocs parlementaires partisans et opposants au Hezbollah pro-iranien, le Liban reste sans chef d’État depuis plus de deux mois et est dirigé par un gouvernement qui expédie les affaires courantes depuis mai 2022.
Dans une déclaration à Arab News, Khalaf a affirmé que «la démocratie au Liban semble défaillante alors que les députés doivent absolument la respecter. Sans président, le travail des institutions de l’État restera suspendu. Les députés sont obligés d’aller au parlement et d’élire un président ».
De con côté, Saliba a déclaré que «rester dans l’enceinte du parlement jusqu’à l’élection d’un président est un droit constitutionnel», en affirmant que son action émane « du droit de rester au parlement sans défier ou forcer quiconque » à adopter ce même comportement.
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