Google Shopping : 3 méthodes pour améliorer la visibilité de ses fiches produits Données structurées, harmonisation des informations fournies… Le shopping graph bien utilisé permet d’augmenter son référencement dans Google Shopping.
Depuis quelque temps, il n'est plus nécessaire de payer pour apparaitre sur Google Shopping. Apparu en octobre 2020 en France, le shopping graph permet d'afficher gratuitement ses produits sur la plateforme d'achat de Google. Cet ensemble de données "améliorées" par l'IA montre des listes de produits et des informations pertinentes en temps réel. Les annonces payantes sont cependant toujours présentes dans Google Shopping et ont une visibilité plus avantageuse, à l'instar du réseau de recherche.
Notons que Google se sert de ces données afin de présenter également un format spécial sur Google Search évidemment, mais pas que, on y viendra. Le but du géant américain est de guider le consommateur tout au long de son parcours en prenant des décisions d'achat éclairées. Shopping graph permet ainsi de connecter les utilisateurs avec des milliards d'annonces à travers des millions de vendeurs, souligne la firme de Mountain View. "Grâce à cette technologie, les utilisateurs peuvent connaître le prix d'un produit, regarder des vidéos promotionnelles, lire des commentaires ou savoir quand le stock est disponible", note Adem Yildiz, SEO Manager chez BoostRoas.  
Voici quelques astuces pour bien positionner ses fiches produits grâce au shopping graph.
Le shopping graph est un modèle hybride, basé sur les informations que Google peut vérifier et les données importées directement sur Google, via Merchant Center et Manufacturer Center. La première méthode pour fournir des informations passe par les données structurées. Avec elles, Google explore votre site. Le balisage a lieu directement sur vos pages produits. D'après les consignes de Google, le balisage du site s'effectue à travers un des trois formats compatibles : JSON-LD (recommandé), les microdonnées ou le RDFa. Pour plus d'informations, vous pouvez suivre les consignes générales relatives aux données structurées.
 "Avec la dernière mise à jour de Google pour le commerce électronique, les données structurées sont devenues un élément essentiel pour fournir à Google les informations nécessaires pour gagner en visibilité dans les listes de marchands", iniste Valentina Izzo, marketing content manager chez WordLift. "Alors qu'auparavant, pour apparaître dans ces nouveaux résultats enrichis, tel que le carrousel des produits populaires, il était nécessaire de transmettre les informations à l'aide d'un fichier XML via le Google Merchant Center, c'est-à-dire de transmettre les données en mode push, il est désormais possible de le faire simplement à l'aide de données structurées, c'est-à-dire en mode pull".
C'est pour cela que Valentina Izzo apprécie particulièrement l'emploi des données structurées pour le shopping graph. "Elles permettent à Google de mieux comprendre le contenu du site web pour un meilleur classement dans les moteurs de recherche. En conséquence, les produits apparaissent dans les fonctionnalités de Google qui leur permettent d'acquérir une plus grande visibilité, comme Google Search, Google Image Search, Google Maps et maintenant Google Lens. En termes de conversions, cela signifie plus de ventes pour le commerce électronique et l'obtention d'un avantage compétitif sur la concurrence, qui est très élevée dans ce domaine."
Avec ce procédé, il est possible d'être particulièrement précis sur les informations envoyées à Google. Outre le fait d'ajouter la marque, le classement, le numéro d'article commercial international, la description et les dimensions physiques, il est possible d'utiliser des attributs, comme Product via schema.org/Product. Celui-ci par exemple permet d'offrir des extraits de produits avec l'une des propriétés suivantes : review, aggregateRating, ou offers. Vous pouvez aussi offrir des avis négatifs ou positifs sur le produit avec ItemList.
"Par ailleurs, avec la propriété SameAs, on peut préciser si le même produit est vendu sur un autre site Web", développe Adem Yildiz. "Il est aussi possible de saisir les prix que le produit a reçus, la catégorie, la couleur, l'endroit où le produit a été assemblé, le pays d'origine, la profondeur de l'article, la hauteur de l'article, s'il est réservé aux adultes, la catégorie d'efficacité énergétique, ou encore la politique de retour du commerçant. En outre, il permet de préciser avec quel produit notre produit peut être utilisé, comme le collier et les vêtements, à quels produits il est similaire et à quels produits il est apparenté." 
Faut-il pour autant délaisser Google Merchant center pour fournir des informations à Google ? Pour Valentina Izzo, "ce qui fait vraiment la différence dans la promotion du trafic sur un site de commerce électronique, ce n'est pas tant de choisir de suivre une stratégie "push" ou "pull", mais d'avoir un contrôle étendu sur les données qui sont transmises à Google et sur ce qui est publié sur la page pour les utilisateurs".
Un même produit peut être présent dans les données structurées ou dans différents flux de Merchant Center. Cela peut créer de la confusion pour Google. Pour pallier cela, il peut être judicieux d'harmoniser les informations des différents canaux. Ceci est surtout valable pour les données nécessitant une mise à jour régulière, comme la valeur "en stock". Dans ce cas, il est préférable de mentionner l'information en question uniquement sur le flux ou sur les données enrichies, afin de ne pas offrir deux informations différentes à Google.
Il est aussi conseillé d'utiliser un seul produit par flux principal. Celui-ci est la source essentielle d'informations que Merchant Center utilise pour accéder à vos données produit et les diffuser. Pour exclure des produits, Google conseille d'utiliser l'attribut destination exclue [excluded_destination].
Certaines informations peuvent être particulièrement mises en avant avec le shopping graph. Lors du récent événement Google Search On, Google Lens était par exemple particulièrement exposé parmi les innovations annoncées par Google. "Par conséquent, du point de vue visuel, les vendeurs devraient apporter des améliorations très importantes", explique Adem Yildiz. Une façon de donner plus de pertinence aux images peut être d'utiliser la propriété Images de Schema.org.
"Si l'on souhaite créer une image professionnelle et rassurante, les photos doivent être prises sur un fond clair, et le produit doit être montré au client en détail sous tous les angles", précise Adem Yildiz. "L'ajout de détails inutiles, comme un logo ou du texte, n'est pas une bonne idée. La qualité de l'image est aussi essentielle pour la présentation que la qualité de la prise de vue. La qualité des images ne doit pas être compromise lorsqu'elles sont compressées. Lorsque tous ces processus sont réalisés de manière professionnelle, nous pouvons offrir au public cible une bonne expérience d'achat et augmenter notre taux de conversion."
Une autre façon de mettre en avant sa fiche produit, comme avec le référencement "classique", est de travailler les mots clés dans les titres et les descriptions, selon Adem Yildiz. Il est également important que les vendeurs s'adaptent autant que possible aux nouvelles propriétés à tout moment. "Par exemple, si une marque de détaillants de produits ajoute la nouvelle fonctionnalité de catégorie d'énergie à ses produits directement après cette mise à jour, elle peut se retrouver au premier plan avec une information supplémentaire dans les résultats de recherche."
Egalement, mieux vaut avoir un identifiant unique par produit, ou UPI (pour Unique Product Identifier). Celui-ci inclut le Global Trade Item Number (GTIN), l'attribut référence fabricant (MPN) et des noms de marque dans le flux de produits soumis à Google Merchant Center. En effet, le 15 septembre 2021, Google a déclaré que "différents produits utilisant le même GTIN avec les mêmes attributs de variantes seront considérés comme ambigus et seront désapprouvés". De plus, le géant américain a indiqué que "si un groupe de produits est identifié comme doublon, un seul restera actif et éligible pour apparaître dans les listes gratuites".

Depuis quelque temps, il n'est plus nécessaire de payer pour apparaitre sur Google Shopping. Apparu en octobre 2020 en France, le shopping graph permet d'afficher gratuitement ses produits sur la plateforme d'achat de Google. Cet ensemble…
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