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C’est une question que l’on se pose forcément si l’on voyage en Turquie, ou si l’on s’y installe, car on ne souhaite pas commettre d’impair…
La question du pourboire vient se poser dès que l’on arrive dans un pays : faut-il laisser un pourboire ? Si oui, de combien, quel pourcentage ? Quelles sont les mœurs locales ?
Défini par l’Association de la langue turque (TDK) comme “une somme d’argent supplémentaire donnée en dehors des frais payés pour un service rendu, de l’argent pour un café”, le pourboire, bahşiş en turc, est un incontournable de la vie quotidienne turque. En effet, tout service peut faire l’objet de pourboire en Turquie, au restaurant ou au café bien sûr, mais aussi chez le coiffeur, ou pour le valet d’un restaurant. Il serait considéré comme ayıp (honteux/rude) de ne pas laisser de pourboire à un coursier qui vous livre une commande chez vous. Pour le taksici (chauffeur de taxi), il est courant d’arrondir au-dessus du prix de la course (ex : pour une course de 96 TL, on laissera 100 TL).
Si rien ne vous y oblige, il est cependant fortement conseillé de laisser un pourboire dans les cafés et restaurants. La coutume en Turquie veut qu’on laisse 10 %* de l’addition (hesap). Et cette pratique est tellement rentrée dans les mœurs que de nombreux restaurants l’indiquent désormais sur l’addition en tant que servis ou servis bedeli (“coût pour le service”), ou simplement avec une ligne supplémentaire en bas de l’addition “10 %”. À noter aussi que certains restaurants facturent pour le kuver (couvert), une somme qui prend en compte le dressage de la table, le pain etc. Cette somme oscille entre 5 et 30 TL par personne.
 
 
Dans ce cas, il n’est pas nécessaire de laisser de pourboire supplémentaire. Cette pratique, qui tend à se développer ces dernières années, est loin de faire l’unanimité chez le consommateur turc, et peut in fine désavantager le serveur, car certains clients auraient volontiers laissé plus que 10 %. 
Ce qui est sûr, c’est que le pourboire est un complément de revenu non négligeable pour celui qui sert, sachant que les métiers de service sont souvent rémunérés autour du SMIC turc (asgari ücret, de 4 250 TL depuis le 1er janvier 2022 – autour de 270 euros au cours actuel). Alors, si vous êtes satisfaits par le service, n’hésitez pas à laisser un peu plus, surtout qu’il n’est pas rare que l’on vous offre, dans certains restaurants, un thé/café voire un plateau de fruits comme ikram (cadeau).
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(*) Dans certains restaurants de luxe, jusqu’à 15% de pourboire peuvent même être attendus de la part du client.
Lepetitjournal Istanbul
Gaspard mar 31/05/2022 – 21:41

La question du pourboire est délicate. Beaucoup de touristes qui paient avec leur carte de crédit ne laissent rien, ce que je trouve choquant.
Un serveur de la Cezayir sokak m’a dit “les Turcs laissent 10 liras sauf s’ils sont saouls.” Cela me semble assez radin.
Le problème avec le 10% c’est qu’il n’y a pas de rapport entre la valeur de la nourriture et le travail du serveur. Celui qui apporte une pizza ne recevra presque rien, s’il apporte une langouste il recevra beaucoup alors que son travail a été exactement le même. Donc le 10% fixe est absurde.
En général je laisse 10% si la facture est modeste, mais je “plafonne” si elle est très importante.
Le mieux est encore d’observer ce que donnent les clients turcs du restaurant. Je ne pense pas qu’on en trouve beaucoup qui laissent plus de 50 liras.
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Albane Akyuz
Rédactrice en chef de l'édition Istanbul.
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