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SOMMAIRE DE L'ARTICLE
De nombreuses personnes me demandent, et ce de manière récurrente, s’il est encore possible de travailler en community management sans budget, quand certain(e)s affirment parfois que c’est impossible.
Si on a tendance à dire que rien n’est impossible, il faut tout de même reconnaitre que même si c’est possible, ce n’est pas simple dans tous les cas. De nombreux critères peuvent interférer et d’autres vous aideront au contraire à aller de l’avant, sans pour autant consacrer des milliers d’euros à ses actions.
Il faut néanmoins, et en bonne intelligence, consacrer un budget minimum à certaines actions pour lesquelles il y aura un résultat positif sur l’image et la visibilité d’une entreprise.
Le community management requiert certaines prédispositions du community manager, mais aussi être capable de contourner les réseaux sociaux pour aller à la rencontre de sa communauté.
 
Les budgets en community management peut servir à de multiples actions, parmi lesquelles on retrouvera très souvent les boosts de publications sur les réseaux sociaux ; principalement sur Facebook, Instagram, LinkedIn et Twitter à de rares exceptions. Il faut cependant savoir que LinkedIn demande un budget assez conséquent pour le boost des articles.

On peut également noter les budgets à allouer aux Google Ads, mais ils ne rentrent pas dans le community management. C’est un travail qui a plutôt trait au marketing digital principalement.
En community management il y a les jeux-concours qui demandent du budget pour leur mise en place, entre la création du jeu et les dotations allouées. Il reste encore la rédaction du règlement et le dépôt chez huissier à considérer selon les lots à gagner, car même si ce n’est plus obligatoire, ça reste plutôt recommandé.
Les budgets peuvent aussi être alloués à la création de contenu, qu’il s’agisse de rédaction d’articles à publier sur ses réseaux sociaux ou encore des vidéos à produire, qui nécessiteront ici des compétences. Les vidéos peuvent être de différentes natures ; review produit ou service, tutoriel, vie interne de l’entreprise, marque employeur etc.
Faire appel à des influenceurs pour promouvoir son offre produits / services peut aussi engager des budgets qui seront importants, car il est rare de pouvoir travailler avec eux gratuitement.
Enfin on peut souligner les budgets spécifiques selon les actions déployées : il peut être question d’outils, de besoin en personnel, d’évènements à monter comme de petits déjeuners professionnels, des rencontres avec sa communautés etc.
Ainsi les budgets peuvent varier sur des amplitudes très larges, de quelques centaines d’euros jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Il n’y a pas de règle ou de budget moyen à consacrer à son community management. Tout est question d’attentes, de besoins et c’est en fonction des marques, entreprises et de leur capacité à allouer ou pas du budget aux actions en community management.
 
Si certaines actions demandent du budget, c’est qu’il y a parfois des freins qui ne permettent pas un retour immédiat sur investissement. Selon les KPI que le community manager choisira, il sera parfois indispensable de consacrer un minimum de budget.

C’est notamment le cas si le community manager utilise Facebook pour promouvoir sa communication ; articles, vidéos etc. car le reach est quasi inexistant à présent.
Pas d’argent, pas de visibilité ! comme beaucoup le disent quand on évoque Facebook et son reach.
On a souvent évoqué les freins en community management sur le JCM, les voici à nouveau pour comprendre à quoi le community manager doit faire face lorsqu’il travaille sur les réseaux sociaux.
L’infobésité : Le surcroit d’information qui est partagé sur Internet, tout canaux confondus. L’infobésité est un réel frein à la visibilité recherchée.
La volatilité des internautes : Les internautes ne sont plus fidèles, ils s’abonnent et se désabonnent très facilement et suivent de plus en plus de comptes. Seul le divertissement tire son épingle du jeu en matière de visibilité et d’engagement, mais tous ne peuvent pas miser dessus.
Les restrictions budgétaires : Le sujet de notre article ! Un vrai frein quand on cherche à se rendre visible, à générer du trafic et à travailler son image et son e-reputation. Il faut donc être capable de contourner ce problème.
Peu liront vos contenus : Seule une personne sur 5 qui partage un article sur les réseaux sociaux, le lira, soit seulement 20% de ceux qui partagent. Le seul avantage à en tirer est la viralité qui permet à d’autres personnes de prendre connaissance de vos posts.
La concurrence qui se durcit : La concurrence s’accroit chaque jour et les canaux saturent, ce qui provoque cette infobésité. De plus nos concurrents ont parfois du budget, quand nous, nous n’en avons pas. Il y aussi certaines thématiques qui sont ultra-concurrentielles, ce qui n’arrange en rien les choses.
Ce sont ici les freins majeurs mais on pourrait en trouver d’autres qui sont très spécifiques à certaines activités, où la modération est forte par exemple, ou encore sur des domaines précis où le community management est réglementé. On peut ainsi voir que sans budget il apparait difficile de gagner en visibilité notamment.
Comment peut-on faire dés lors quand le community manager n’a pas de budget alloué par son entreprise ?
 
Faire du community management sans argent n’est pas forcément simple, même si on peut toujours débloquer un peu de budget quand ça porte du fruit. Voyons 2 axes majeurs pour se démarquer :
L’un des meilleurs moyens pour contourner le manque de budget, c’est de revenir aux fondamentaux de la communication en community management. Créer du lien, de la proximité avec sa communauté, et donc la rencontrer pour travailler conjointement sur des projets.
Il est nécessaire d’impliquer sa communauté et de la rencontrer pour créer ce lien qui renforcera l’engagement d’une part mais également ce qu’on appelle le lien intra-communautaire. Ce dernier permet aux membres de votre communauté de se connaitre et d’échanger, sous couvert d’un évènement organiser par l’entreprise ou la marque, ce qui ramènera directement la rencontre à celle-ci.

Les membres pourront ainsi rencontrer le community manager et mettre un nom sur un visage. Le CM créera des ateliers qui pourront être travaillés ensemble pour s’améliorer sur les actions à mettre en place, le contenu à créer, jusqu’à parfaire l’offre produits/services de l’entreprise. D’autres le feront, et il ne faut pas attendre car les personnes ne peuvent pas se diviser et consacrer du temps à tout le monde. Il faut donc créer une complicité, un rendez-vous récurrent, quelque chose qui créé cet engagement recherché.
Organiser des petits évents qui ne demandent que très peu de budget si vous les organisez en interne, ou rien si vous faites un partenariat avec un ou plusieurs bars. Vous pouvez même négocier des tarifs préférentiels. Pour l’avoir déjà fait, ça fonctionne très bien, notamment les jours où il y a peu de monde. Privilégiez ainsi les mardi et/ou les jeudi en soirée.
A terme si les évènements deviennent récurrents, cherchez des partenaires et négociez de la gratuité en échange de visibilité, ça sera ainsi un deal gagnant/gagnant.
La créativité en community management est bien souvent indispensable, et surtout sollicité par les entreprises qui souhaitent se démarquer. Si elle ne fait pas tout, elle aide néanmoins à émerger parmi les flots de contenus quand il y a de nombreux partages, et que les actions originales sont relayées par des médias.
Il faut donc miser sur elle quand c’est un don qui est avéré chez le community manager, mais aussi la stimuler d’une manière ou d’une autre et faire intervenir des collaborateurs si nécessaire. La créativité c’est une manière de mettre en relief en contenu et le faire émerger au-dessus de ce qui est généraliste.

La créativité à trait à tout, de l’action la plus simple qui soit à la plus élaboré, et bien sur elle demandera du budget si ça engage de la matière à produire au-delà des ressources en interne. On peut juste rédiger un message créatif qui suffirait à créer de la viralité, ce qui ne demande pas de budget mais des idées.
Les infographies sont virales et offrent plusieurs avantages, notamment en SEO, ce qui intéressera les services marketing comme la direction. En partageant les sources de l’infographie, les médias et blogueurs notifient la source via un lien, qui deviendra ainsi un backlink améliorant votre référencement.
Exploiter les infographies permet de gagner en visibilité et par extension en trafic sur son site, si elles sont  partagées au sein des articles. Soyez créatif là aussi pour apporter une touche graphique qui sera la vôtre et faites-en régulièrement en vous appuyant sur des données sourcées auprès de votre communauté.
Cette dernière repartagera plus facilement les infographies quand elles seront diffusées sur les réseaux sociaux notamment. Ca vous demandera un bon outil et de la créativité pour sortir des formats classiques, bien que ça puisse tout de même fonctionner malgré tout.
 
En résumé
Il n’est pas impossible de faire du community management sans budget, mais certains domaines d’activités seront peut-être plus difficile à travailler que d’autres.
Rencontrer sa communauté, mettre à profit sa créativité et créer des visuels attractifs seront des axes à privilégier, même s’il en existe d’autres. Ceux-ci demanderont déjà de s’y investir et donc d’y consacrer du temps.
A vous de jouer !
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