Pour porter tous ses fruits, l’open data ne doit pas être un simple principe technique, mais devenir un véritable service public de la donnée.
La France porte une tradition de transparence démocratique et de partage des informations détenues par les instances publiques. Si l’open data s’immisce de plus en plus dans la vie des citoyens, peu d’entre eux le savent et il s’agit pour la plupart d’un concept abstrait sur lequel ils n’ont pas de contrôle direct. Néanmoins, le gouvernement a pour objectif d’améliorer la transparence envers les citoyens et faire de tous les utilisateurs de l’open data des data scientists du quotidien.
La pandémie de Covid-19 a d’ailleurs donné à l’open data l’occasion de démontrer toute son utilité. Il est difficile de passer à côté de l’exemple récent de l’application CovidTracker, qui a rapidement été mise à la disposition des citoyens pour leur fournir une information fiable, pratique et digne de confiance. Pour reprendre les propos de Guillaume Rozier, créateur de CovidTracker, "l’open data peut changer nos vies". En effet, l’ouverture des données publiques apparaît désormais comme une opportunité évidente pour créer de nouveaux services en prise directe avec les attentes de la population.
Ces services publics augmentés, comme les appelle le gouvernement, constituent un axe prometteur d’innovation qui vient s’ajouter aux innombrables possibilités offertes par la donnée au secteur public. Cependant, pour que CovidTracker ne soit pas une réussite sans lendemain, les acteurs publics doivent lever les freins qui brident encore l’essor de l’open data.
Les faits sont clairs : l’ouverture des données n’a pas encore atteint un niveau satisfaisant en France. Selon le rapport de la mission Bothorel sur la politique publique de la donnée (Open Data) du 23 décembre 2020, la méthode qui a été utilisée est en cause. Le rapport fait état des freins suivants :
Pour que l’open data porte ses fruits, les acteurs publics ne doivent donc pas se contenter de mettre en place des passerelles techniques. Il est indispensable de créer autour des données tout un environnement qui favorise leur exploitation. Pour porter tous ses fruits, l’open data ne doit pas être un simple principe technique, mais devenir un véritable service public de la donnée.
Les données en open data peuvent provenir de multiples sources et sur des sujets variés : recherche, santé, éducation, géographie, statistiques, économie, etc. Le but étant que ces données soient consultables librement, et réutilisables facilement, y compris à des fins commerciales. Tout cela pour une plus grande transparence des données, une meilleure coopération, une efficacité accrue de l’action publique, et la création de nouvelles opportunités pour le monde privé. Les bénéfices attendus comme les champs d’application sont multiples :
Les données en open data sont avant tout des données et héritent donc des attributs et des besoins de gouvernance de n’importe quelles autres. Pour faire en sorte qu’elles ne soient pas seulement accessibles mais exploitables, il faut avoir à l’esprit ses potentiels utilisateurs externes. Cela nécessite la mise en place de trois ingrédients :
Ces questions et considérations sont autant de défis que le secteur public rencontre lorsqu’il met en œuvre sa politique de partage des données et d’open data. Il y a cependant une bonne nouvelle : la plupart de ces défis sont déjà adressés par de nombreux acteurs privés pour leurs données non-open et les outils ont maintenant une maturité suffisante pour la supporter et en faire un avantage compétitif.

La France porte une tradition de transparence démocratique et de partage des informations détenues par les instances publiques. Si l’open data s’immisce de plus en plus dans la vie des citoyens, peu d’entre eux le savent et il s’agit pour la plupart…
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