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Le réseau social a annoncé qu’il allait lever son blocage sur les contenus d’actualité à la suite d’un accord trouvé avec le gouvernement australien.
Facebook a obtenu ce qu’il voulait. Cinq jours après la publication d’un post de blog, dans lequel le groupe annonçait bloquer toute publication et partage des contenus d’information en provenance de la presse et des médias locaux, le gouvernement australien a fini par faire machine arrière face à la pression imposée par le réseau social.
Dans la mise à jour de son post, qui a suscité depuis la semaine dernière un grand nombre de polémiques, Facebook s’est dit satisfait d’avoir trouvé un accord avec le gouvernement australien. Ce dernier a en effet accepté d’amender son projet de loi, qui avait engendré le blocage de Facebook dans son pays.
Nous sommes heureux d’avoir pu conclure un accord avec le gouvernement australien et apprécions les discussions constructives que nous avons eues avec le trésorier Frydenberg et le ministre Fletcher au cours de la semaine dernière. (…) Après de nouvelles discussions, nous sommes convaincus que le gouvernement australien a accepté un certain nombre de changements et de garanties qui répondent à nos principales préoccupations concernant l’autorisation d’accords commerciaux qui reconnaissent la valeur que notre plateforme offre aux éditeurs par rapport à la valeur que nous en retirons, explique William Easton, directeur général, Facebook Australie et Nouvelle-Zélande.
Cette décision ouvre ainsi la voie au rétablissement des contenus d’actualités publiés par les pages des médias australiens sur la plateforme « dans les prochains jours ». La filiale australienne du groupe précise également qu’il va poursuivre ses « investissements dans le journalisme d’intérêt public ». Le projet de lancement de Facebook News, suspendu en raison du bras de fer entre le groupe et le gouvernement australien, pourrait être remis sur les rails.
Facebook avait annoncé, le 17 février dernier, le blocage des contenus d’actualité en Australie en réaction au « code de conduite », un projet de loi lancé par le gouvernement qui devait contraindre les acteurs de la tech, comme Facebook et Google, à négocier une rémunération avec les médias locaux en échange de la reprise de leurs contenus. Les médias australiens se sont alors vu interdire toute publication de contenu d’information sur la plateforme et plusieurs pages de services de secours ont aussi été touchées par la situation.
Facebook bloque la presse australienne : ce qu’il faut savoir
Si aucune information n’a filtré sur les contours de l’accord obtenu par Facebook ni sur la manière dont le projet de loi va être amendé, le gouvernement australien aura eu le mérite d’avoir fait plier deux acteurs des « Big Tech », après avoir subi la pression de Google, lui aussi impacté par ce projet de loi contraignant. Le moteur de recherche a en effet trouvé un accord mi-février avec 7 éditeurs et groupes de presse, dans le cadre du déploiement de Google News Showcase en Australie. Parmi eux, figure le groupe News Corp. détenu par Rupert Murdoch, qui comprend des titres internationaux tels que The Wall Street Journal, The New York Post, The Times mais aussi The Australian. Le moteur de recherche va ainsi rémunérer ces éditeurs sur la base d’un système de licence de contenus « premium » en échange de leur visibilité dans un format native et multimédia au sein de Google News.
Source : Facebook
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