Le travail a pris un nouveau visage avec la percée du télétravail. Il s’agit de s’interroger sur les conditions des nouveaux modes de collaboration et la possibilité d’un équilibre.
Parer au plus pressé. Aux premiers jours de la pandémie, les organisations ont parfois brutalement renvoyé tous les employés chez eux… et forcé le département IT à se démener pour garantir le travail à distance et la productivité. Ceci s’est souvent fait dans l'urgence, parfois de façon brouillonne (voire chaotique).
Le plus dur est derrière nous s’accordent à dire certains… Aujourd’hui, nous pouvons affirmer, pour certains secteurs d’activité, que nous sommes à l’ère de l’everywhere workplace. Comprenez la capacité à pouvoir travailler depuis n’importe quel endroit de la planète, à la condition de disposer d’un accès Internet. La structure traditionnelle de travail au bureau, qui a dominé pendant des générations, ne reviendra peut-être jamais. Ceci, pour dire que, désormais les organisations doivent permettre aux télétravailleurs ayant opté pour un mode de collaboration hybride, de rester impliqués, satisfaits, productifs et à l’abri des attaques informatiques (ransomware, malware, phishing, etc). Mais qui pour mener ce vaste projet ? Une fois de plus la tâche revient au département IT.
Ajoutons à cela qu’alors même que le département IT voit ses prérogatives s’étendre : il doit surmonter une pénurie de main-d’œuvre informatique sans précédent. Une récente étude de l'Enterprise Strategy Group et l'Information Systems Security Association, reprise par le Sénat estime que « 70 % des entreprises dans le monde manquent de spécialistes en sécurité informatique et il faudrait en former 4 millions pour répondre aux besoins du marché ». Parallèlement à cette pénurie nous observons une augmentation des CVE (Common Vulnerabilities and Exposures) associés aux ransomware. Enfin, dernier phénomène observé, celui de la Grande démission (Big Quit), venue des États-Unis, est aussi en train de frapper le secteur de l’IT en France.
Il va sans dire que les conditions pour parvenir à l’équilibre entre vie personnelle et travail semble difficilement atteignable. Seul point positif à ce tableau, les organisations se rendent compte que pour attirer et conserver un personnel compétent, il ne s’agit pas seulement de technologie. Ils doivent parvenir à obtenir l’adhésion. Comment y parvenir quand il y a déjà trop à faire ? Voici trois stratégies que les responsables peuvent mettre en place dès aujourd'hui :
Nous sommes passés à une connectivité en 24×7. Les employés quittent physiquement le bureau à la fin de la journée, mais emportent leur travail chez eux. Le télétravail et le fonctionnement hybride ont fait basculer dans une nouvelle ère, où les limites séparant le travail du reste de la vie sont encore plus floues. Quand vous vivez et travaillez au même endroit, quand commence le travail ? Quand s'arrête-t-il ?
Les managers sont chargés de définir une norme de connectivité. C'est une obligation pour l'entreprise. Les performances ne se mesurent plus en nombre d'heures passées au bureau. Il s’agit toujours d’évaluer les résultats ; mais cela implique que les managers insistent sur les limites à ne pas franchir. A titre d’exemple, on peut instaurer la règle du « vendredi sans réunion » ou du « weekend sans e-mail ». Quel que soit votre choix, il doit être clair et être guidé par le bon sens.
Les nouvelles catégories d’employés ou les générations post-Covid veulent travailler pour des entreprises ayant un impact social mais, aussi, sentir qu'eux-mêmes, en tant que personnes, font la différence. De plus en plus d’employés quittent leur poste s'ils ne croient pas en la vision et en la mission de l'entreprise. Les managers doivent être capables de montrer que l'entreprise se concentre sur la création d'une valeur globale, et pas seulement sur le chiffre d'affaires. Il faut aussi aider chaque collaborateur à comprendre en quoi sa contribution est importante.
Le moyen le plus efficace pour alléger le fardeau de tous les employés (et en particulier, du département IT), serait à trouver dans l'automatisation. En automatisant les tâches répétitives, vous permettez au département IT de : simplifier les opérations, anticiper les menaces de sécurité, réduire les coupures non planifiées et résoudre les problèmes de poste client avant même que les utilisateurs ne les signalent. Cela améliore le coût, la vitesse et la précision des services fournis par le département IT.
Si le travail hybride est bel et bien réel, le chemin à parcourir pour atteindre un équilibre entre vie privée et professionnelle promet d’être long si les organisations restent sourdes aux appels des employés. La grande démission est en marche partout et pourrait se renforcer si nous ne déployons pas les bonnes approches managériales et technologiques.
Le difficile équilibre du travail hybride Parer au plus pressé. Aux premiers jours de la pandémie, les organisations ont parfois brutalement renvoyé tous les employés chez eux… et forcé le département IT à se démener pour garantir le travail à…
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