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La participation finale est estimée à 47%, selon l’Ifop, lors de cette journée de vote pour le premier tour des élections législatives 2022. Taux de participation et abstention, sondages, déclarations des candidats… Qui parviendra jusqu’au second tour ?
TERMINÉ
Ce live est désormais terminé, merci de l’avoir suivi ! Retrouvez le récit de la soirée électorale du premier tour des législatives, les premiers résultats, ainsi que les réactions et les analyses sur notre nouveau direct,
Les résultats du premier tour des élections législatives seront disponibles dès que possible, commune par commune, circonscription par circonscription.
L’abstention doit atteindre dimanche un nouveau record pour un premier tour d’élections législatives, à 53% selon les estimations d’Ifop-Fiducial, soit près de deux points de plus que le précédent record de 2017 (51,3%).
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La participation au premier tour des élections législatives atteignait 39,42% dimanche à 17h selon le ministère de l’Intérieur, un chiffre en baisse de 1,3 point par rapport à 2017 où elle s’établissait à 40,75%. Elle est aussi largement inférieure, à la même heure, à celle des législatives de 2012 (48,31%), ainsi qu’à celle du premier tour de la présidentielle de 2022 (65%).
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La ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher a voté à la mi-journée. Elle avait hésité à se présenter dans le Pas-de-Calais. C’est finalement son compagnon Nicolas Bays qui porte les couleurs de la macronie dans ce fief du RN.
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Le ministre délégué aux Affaires européennes Clément Beaune a voté vers 14h30, comme il l’a annoncé sur son compte Twitter. Candidat dans la 7e circonscription de Paris, il devra démissionner de son ministère s’il n’est pas élu.
Il vous reste encore quelques heures pour aller voter (18h ou 20h selon votre bureau de vote). À l’aide de notre moteur de recherche, découvrez qui est candidat dans votre circonscription.
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Le président LR de la région Auvergne Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez a voté, comme il l’a annoncé sur son compte Twitter. L’ancien ministre de l’Enseignement supérieur est candidat suppléant, mais pas titulaire, dans la première circonscription de la Haute-Loire, dont il fut le député avant de devenir président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Le parti Les Républicains l’officialisera ce samedi 7 mai.
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À Wallis et Futuna, où sept candidats briguaient le seul siège, Mikaele Seo, candidat de la majorité, au pouvoir dans l’archipel, sera en ballotage favorable face à Etuato Mulikihaamea, soutenu par l’opposition locale.
Président de la commission permanente de l’Assemblée territoriale, Mikale Seo, proche de Renaissance, était jusqu’alors le suppléant du député sortant, Sylvain Brial qui n’a pas pu se représenter après un grave accident vasculaire cérébral en 2019.
Avec seulement 226 voix de retard sur son adversaire, Etuato Mulikihaamea, 55 ans, est un novice en politique, jusqu’alors connu à Wallis et Futuna pour son investissement dans le rugby et le sport en général. Il est président du Comité territorial olympique et sportif.
Dans ce territoire, où l’on a voté à près de 80%, les reports de voix au second tour sont difficiles à anticiper compte tenu de l’importance des liens familiaux et coutumiers, au-delà des étiquettes politiques.
Dans les deux circonscriptions de Nouvelle-Calédonie, les candidats de la majorité présidentielle sont en tête, sur fond d’abstention record. Moins d’un électeur sur trois s’est déplacé.
Dans la première, le sortant Philippe Dunoyer, qui siégeait dans la précédente mandature dans les rangs de l’UDI avant de rallier Ensemble pour ce scrutin, dépasse les 40%, laissant loin derrière sa principale rivale loyaliste, Virginie Ruffenach (LR), qui ne parvient pas à se qualifier pour le second tour. Elle est devancée par la candidate du FLNKS, Wali Wahetra, qui réalise une percée inattendue et se qualifie pour le second tour dans cette circonscription acquise à la droite, où se trouve Nouméa.
Dans la seconde circonscription, où le député sortant Philippe Gomès (UDI) ne se représentait pas, Nicolas Metzdorf (Ensemble) arrive au coude à coude avec l’indépendantiste Gérard Reignier, qui ne pourra compter que sur une plus forte mobilisation de son camp pour l’emporter. Les deux candidats LR battus ont appelé dimanche à voter pour les candidats de la majorité présidentielle.
La Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna, qui avaient largement voté pour Emmanuel Macron lors de l’élection présidentielle, ont confirmé leur soutien au président de la République, à l’occasion du premier tour des législatives.
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La ministre des Outre-mer Yaël Braun-Pivet a voté ce dimanche en début d’après-midi au Vésinet (Yvelines), comme elle l’a annoncé sur son compte Twitter.
Le président de la République Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont voté ce dimanche midi au Touquet, pour ce premier tour des élections législatives.
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Le chef de l’État et son épouse se sont autorisé un petit bain de foule au Touquet en serrant des mains et acceptant quelques selfies et autographes avec des admirateurs, au moment d’arriver au bureau de vote.
La troisième place est en général celle du «mort». Le disqualifié de la présidentielle s’est souvent retrouvé relégué aux législatives qui l’ont suivie. En 2002, personne n’aurait imaginé Lionel Jospin faire crânement campagne pour rester premier ministre. En 2007, après avoir joué au «troisième homme» entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, François Bayrou a vu ses troupes s’éparpiller et son MoDem se contenter de cinq sièges à l’Assemblée. En 2012, Marine Le Pen, plus forte que prévu à la présidentielle, ne fait élire que deux des siens. En 2017, enfin, la troisième place de François Fillon conduit à l’effondrement de la droite, LR perdant la moitié de ses députés.
Cette loi s’apprête à être démentie. Au moins durant la campagne, l’éliminé du premier tour est devenu l’homme central des législatives. (…)
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En un graphique, comparez l’évolution de la participation aux législatives (selon l’heure) depuis 2002.
Ce dimanche à 12h, les départements où les électeurs ont le moins voté sont la Seine-Saint-Denis (9,85%), le Val-de-Marne (12,12%) et Paris (12,26%).
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Ce dimanche à 12h, les départements où les électeurs ont le plus voté pour le premier tour des législatives sont le Lot (27,8%), le Cantal (26,35%) et le Jura (25,69%).
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Le ministre des solidarités, de l’autonomie et des personnes handicapées Damien Abad a voté à Oyonnax dans l’Ain ce dimanche matin. Une circonscription dans laquelle il est candidat et joue sa place au gouvernement, alors qu’il fait l’objet d’accusations d’agressions sexuelles depuis sa nomination au gouvernement.
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Selon un sondage Ifop-Fiducial publié mercredi soir, l’ancien président du groupe LR à l’Assemblée nationale semble toutefois bien parti pour être réélu le 19 juin prochain, au soir du second tour.
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Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, également candidat dans la 10e circonscription du Nord, a voté à Tourcoing ce dimanche matin. Il a avait déjà été député dans cette circonscription sous la bannière UMP, entre 2012 et 2016.
Le président du groupe La République En Marche à l’Assemblée Nationale Christophe Castaner, qui brigue un troisième mandat de député des Alpes-de-Haute-Provence, soutien de la majorité présidentielle Ensemble!, a également voté.
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La participation au premier tour des élections législatives atteignait 18,43% dimanche à 12h selon le ministère de l’Intérieur, un chiffre en baisse de 0,8 point par rapport à 2017 où elle s’établissait à 19,24%.
Elle est aussi en nette baisse par rapport au premier tour de la présidentielle 2022, où elle atteignait 25,48% à midi. La participation est en revanche largement supérieure à celle des élections départementales et régionales de 2021 à midi (12,22%).
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Enfin, la participation est équivalente à la participation à la même heure aux élections municipales de 2020 (18,38%).
Le Lot est le département qui avait le plus voté à midi dimanche (27,8%), devant le Cantal (26,35%), le Jura (25,69%), la Dordogne (25,19%) et le Gers (24,86%).
La participation la plus faible a été enregistrée en Seine-Saint-Denis avec 9,85%
La présidente (LR) de la région Île-de-France et ancienne candidate LR à la présidentielle Valérie Pécresse a également voté ce dimanche matin dans son bureau de vote de Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines. Elle aussi n’a pas résisté à publier la traditionnelle photo la représentant en train de glisser son bulletin dans l’urne, légendée de la formule rituelle «a voté !».
C’est au tour de Marine Le Pen d’avoir voté dans son bureau de vote de Hénin-Beaumont (nord de la France), ce dimanche matin.
C’est au tour de la première ministre Élisabeth Borne d’avoir voté ce dimanche, vers 11h, en ce premier tour des élections législatives, à Vire (Calvados), où elle est candidate sous la coalition de la majorité présidentielle Ensemble!, rapporte notre correspondant sur place.
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Elisabeth Borne devrait ensuite retourner à Paris pour la soirée électorale, avant de revenir vers minuit à Vire.
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Le leader de la coalition de gauches Nupes et de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a voté dimanche matin, à Marseille sous les caméras et appareils photos des journalistes présents sur place, rapporte BFM TV.
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Franck Riester, ministre au Commerce extérieur, s’est mis en scène sur Twitter en indiquant avoir voté pour ce premier tour des élections législatives, photo à l’appui.
Le président du parti de centre-droit Agir et ancien adhérent de LR avait été reconduit dans ses fonctions ministérielles le 20 mai dernier. Celui qui avait rejoint Emmanuel Macron après la présidentielle de 2017 a également été ministre de la Culture de 2018 à 2020.
Plusieurs municipalités se mobilisent sur les réseaux sociaux pour encourager les citoyens à aller voter. Outre le cas de l’ex-premier Édouard Philippe au Havre, dont il est maire, c’est le cas par exemple à Clichy-sous-Bois (93) où le maire Olivier Klein a publié une photo de lui-même en train de glisser un bulletin dans l’urne.
A Nantes également, la mairie incite à aller voter pour «élire les députés qui composeront l’Assemblée nationale». La ville précise que «207 bureaux de vote nantais sont ouverts dans les 11 quartiers» et que les agents et bénévoles accueillent les citoyens jusqu’à 20h.
La commune de Longjumeau (91) indique quant à elle que à 10h, son taux de participation est de 6,22%, et rappelle que ses bureaux de vote sont également ouverts jusqu’à 20h.
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Malgré un taux de participation qui s’annonce en berne, les Français ont commencé à voter aux quatre coins de l’hexagone ce dimanche 12 juin, pour ce premier tour des élections législatives.
Parmi ces quinze figures de la macronie, deux briguent les suffrages des Français pour la première fois. La chef du gouvernement Élisabeth Borne dans la 6e circonscription du Calvados et Clément Beaune, le ministre délégué à l’Europe qui se lance dans la 7e de Paris. Pour ce dernier, la barre sera haute. Un sondage Ifop-Fiducial publié la semaine dernière par le JDD l’a placé derrière sa rivale de la Nupes, Caroline Mécary.
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Le contrat est rédigé, il ne manque plus que la signature. Celle que les Français décideront d’apposer ou pas au soir du second tour des élections législatives. Car, si le président de la République a réalisé une performance inédite en étant réélu pour un second mandat, rien n’est encore vraiment joué pour lui. Sans majorité absolue à l’Assemblée nationale, impossible d’appliquer son programme. Pire, c’est même celui de la Nupes qu’il se verrait imposer en cas de cohabitation avec Jean-Luc Mélenchon. Scénario rêvé d’un côté, scénario cauchemar de l’autre… Et, entre les deux, de multiples alternatives.
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Le député LREM sortant Stéphane Claireaux, ne se représentait pas. Le second tour opposera le candidat du mouvement local Archipel Demain, Stéphane Lenormand à Olivier Gaston proche du parti de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
Là aussi le taux de participation est en recul avec 53,47% d’inscrits à s’être déplacés contre 59,47% en 2017.
La député sortante LR Claire Javois Guion-Firmin est éliminée dès le premier tour. Le deuxième tour opposera le centriste Frantz Gumbs, ancien président de la Collectivité de Saint-Martin de 2009 à 2012 et actuel second vice-président de la majorité territoriale, au Divers droite Daniel Gibbs, ancien député de 2012 à 2017 et président de la Collectivité de Saint-Martin de 2017 à 2022.
Le taux de participation est très faible, il ne s’élève qu’à 21,25% contre 24,02% en 2017.
Le député macroniste sortant, Lénaïck Adam est en ballotage favorable face au syndicaliste Davy Rimane, membre de l’Union des Travailleurs Guyanais.
Dans la première circonscription, dont Gabriel Serville (député GDR 2012-2021) avait démissionné pour prendre la tête de la collectivité de Guyane, Yvane Goua, figure du milieu associatif, et porte-parole du collectif Trop Violans, né des remous des manifestations de 2017, affrontera Jean-Victor Castor membre du Mouvement de décolonisation et d’émancipation sociale.
Le taux de participation est légèrement en hausse.
Lors de ce premier tour marqué par une forte abstention dans les quatre circonscriptions, avec une participation de 21,37%, contre 26% en 2017, le seul député sortant à se représenter, Jean-Philippe Nilor (Gauche démocratique et républicaine), a été mis en ballotage par l’ancien président de la collectivité territoriale, Alfred Marie-Jeanne, 85 ans, son ancien mentor.
Le deuxième tour verra s’affronter dans deux autres circonscriptions un parti d’extrême gauche Peyi-A, et Gran sanble pou matinik, la coalition menée par le Mim, le mouvement indépendant Martiniquais d’Alfred Marie Jeanne, tandis que dans la circonscription de Fort-de-France un candidat soutenu par le Parti progressiste Martiniquais, créé par Aimé Césaire est en ballotage face à un candidat Gran sanble pou matinik.
Sur les 4 circonscriptions de ce département d’outre-mer, deux députés sortants sont en ballotage favorable: Justine Bénin (2è circ.), qui joue son poste de Secrétaire d’État chargée de la Mer au gouvernement, s’opposera au second tour au candidat de la Nupes Christian Baptiste, et Olivier Serva (1è circ.), récemment démissionnaire de la majorité présidentielle.
La 3e circonscription crée la surprise en mettant en tête le leader local du RN, Rody Tolassy, devant le député sortant Max Mathiasin, apparenté Modem. Au second tour de l’élection présidentielle Marine Le Pen avait obtenu presque 70% des suffrages en Guadeloupe.
Dans la 4e circonscription, le candidat soutenu par le PS, Elie Califer, maire de la commune de Saint-Claude devance Marie-Luce Penchard, ministre des Outre-mer de Nicolas Sarkozy, soutenue dans cette élection par Renaissance.
La participation a été faible (25,31%, contre 25,60% au 1er tour en 2017).
La Secrétaire d’État chargée de la mer, Justin Bénin, est en ballotage à l’issue du premier tour des élections législatives, marqué par une abstention record dans les Antilles, comme à Saint-Pierre-et Miquelon.
«Aujourd’hui, on vote !» : l’ancien premier ministre et maire du Havre Édouard Philippe a publié sur son compte Twitter une photo de lui-même en train de voter ce dimanche 12 juin, invitant les citoyens à faire de même. L’ex chef de gouvernement d’Emmanuel Macron a investi 58 candidats de son jeune parti Horizons aux élections législatives.
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Près de 6300 candidats briguent les 577 sièges, soit 20% de moins qu’en 2017, du fait notamment de l’accord à gauche. Ceux qui ne seront pas élus dimanche soir devront, pour accéder au second tour du 19 juin, soit arriver dans les deux premiers de leur circonscription, soit obtenir les voix de 12,5% des électeurs inscrits.
Ces législatives s’annoncent à très haut risque pour la droite traditionnelle des Républicains (LR), pilier pendant des décennies de la vie politique française, mais loin du pouvoir depuis 2012, et dont la candidate Valérie Pécresse a obtenu moins de 5% des voix à la présidentielle.
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Ministres candidats, espoirs de conquête, dissidents… Le Figaro a sélectionné les 100 circonscriptions à suivre dimanche, à l’occasion du premier tour des législatives.
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Le RN, fort en PACA et dans les Hauts-de-France, espère avoir des élus dans de nouvelles régions, comme le Grand Est, l’Occitanie, voire la Nouvelle-Aquitaine.
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Dans ce camp de la droite nationaliste, l’ex-candidat à la présidentielle Éric Zemmour nourrit lui aussi, dans le Var, l’espoir d’être élu député. Il pourrait être le seul de Reconquête!, son parti.
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Mieux vaut tard que jamais. À quatre jours du premier tour des élections législatives, voilà qu’Emmanuel Macron semble vouloir rattraper le temps perdu. Celui qu’il n’avait pas jugé utile de consacrer, depuis sa réélection fin avril, à la campagne pour le scrutin des 12 et 19 juin. Au point d’être aujourd’hui donné au coude-à-coude, dans les sondages, avec la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes), bannière de rassemblement de toutes les gauches, emmenée par Jean-Luc Mélenchon. «J’ai besoin d’une majorité pour agir», a ainsi martelé le président de la République dès qu’un micro se tendait vers lui sous le porche du centre commercial du Chêne Pointu, à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). (…)
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Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche à 8h en France métropolitaine, où 48 millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour le premier tour des élections législatives disputées dans 577 circonscriptions.
Les bureaux de vote restent ouverts jusqu’à 18h, 20h dans les grandes villes. Le ministère de l’Intérieur donnera à midi les premiers chiffres concernant le taux de participation.
La coalition Ensemble, qui soutient le président Emmanuel Macron et qui dominait dans l’Assemblée nationale élue en 2017, est au coude à coude en tête des intentions de vote avec l’alliance électorale de gauche Nupes (LFI, PCF, PS, EELV) réunie autour de Jean-Luc Mélenchon.
Calé sur sa chaise à la veille du premier tour des législatives, face à quelques journalistes, Jean-Luc Mélenchon se considère sur le point d’écrire une nouvelle page d’histoire. L’Insoumis moque volontiers ces temps-ci «la peur des chars russes» qui avait cours à l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir en 1981, mais sa référence à lui, c’est bien 1917. «Au moment de la révolution russe, Lénine avait dit à Trotski: “Ça tourne”», raconte ce féru d’histoire. Au sens où le vent tourne. En réalité, Lénine lui a dit en allemand, selon l’autobiographie de Trotski: «Es schwindelt!» Comprendre: «J’ai le vertige.» Il est possible que ce soit aussi le cas pour Jean-Luc Mélenchon, toutes proportions gardées.
Le chef des Insoumis, à la tête de la Nupes – l’alliance de la gauche et des écologistes – semble captivé par cette séquence électorale inédite. «Vous sentez bien comme moi que ça frémit. Nos milieux vont se mobiliser alors qu’avant ils s’en foutaient des élections législatives. La victoire appartiendra à celui qui mobilisera le plus son camp.»
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Les derniers sondages publiés vendredi placent Ensemble! en tête en nombre de députés, mais pas nécessairement avec la majorité absolue de 289 sièges sur 577. Si Emmanuel Macron n’obtenait qu’une majorité relative, il serait contraint de composer avec les autres groupes parlementaires pour faire approuver ses textes de loi.
La situation s’est déjà produite en 1988, après la réélection de François Mitterrand. Son premier ministre Michel Rocard avait ensuite dû composer, laborieusement, des majorités éphémères pour chaque projet. Il avait aussi recouru souvent à l’article 49-3 de la Constitution, un procédé permettant de faire adopter sans vote un texte de loi, dont l’utilisation a depuis été restreinte.
Si, cas de figure le moins probable, la Nupes de Jean-Luc Mélenchon remportait la majorité absolue, Emmanuel Macron serait privé de pratiquement tous ses pouvoirs.
«Ce n’est plus lui qui déterminera la politique de la nation, mais la majorité à l’Assemblée nationale et le premier ministre qui en sera issu», résume Dominique Rousseau, professeur de droit constitutionnel à l’université Panthéon-Sorbonne.
Si vous vous êtes déplacé pour aller voter à l’élection présidentielle d’avril 2022, votre bureau de vote ne devrait pas avoir changé d’emplacement. Il suffit donc de vous rendre au même endroit que celui des 10 et 24 avril derniers lors de la présidentielle. En cas de doute, sachez que l’adresse est inscrite sur votre carte d’électeur.
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Décalage horaire oblige, certains territoires d’outre-mer ont voté dès samedi 11 juin pour le premier tour des élections législatives de 2022 : la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon. Au total, douze sièges de député sont en jeu : quatre en Guadeloupe, quatre en Martinique, deux en Guyane, une circonscription unique pour Saint-Barthélemy et Saint-Martin, et une seule pour Saint-Pierre-et-Miquelon.
Les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon ont été les premiers, samedi à 8h locales – midi à Paris – à voter au premier tour des élections législatives, où Emmanuel Macron vise une majorité face à une gauche aux ambitions retrouvées.
Le petit archipel de l’Atlantique nord, face au Canada, est proportionnellement le mieux représenté à l’Assemblée nationale, avec un siège de député pour ses quelque 6000 habitants.
L’abstention massive redoutée – plus de 50% sans doute des 48 millions d’électeurs – pourrait arbitrer le match par procuration entre le chef de l’État et le troisième homme de la présidentielle, désormais patron de la gauche. Tandis qu’à l’extrême droite, le RN de Marine Le Pen affiche des ambitions mesurées.
L’alliance de gauche Nupes (LFI, PCF, PS et EELV) se présente au coude à coude dans les intentions de vote avec Ensemble!, coalition macroniste de LREM/Renaissance, du MoDem et d’Horizons. Mais au second tour dimanche 19 juin, les réserves de voix pourraient faire défaut à la Nupes pour aller chercher la victoire, à moins d’une mobilisation forte des abstentionnistes du premier tour.
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Au lendemain de sa victoire, le chef de l’État sait aussi qu’une nouvelle séquence capitale arrive. Celle des législatives qui, pour la première fois, va s’étendre sur une durée exceptionnellement longue, laissant le temps aux électeurs de changer d’avis, et à l’exécutif de commettre des erreurs. Le président veut donc en retarder au maximum le démarrage, et ne prend pas moins de trois semaines pour nommer son nouveau gouvernement. Mais il laisse là un vide, que Jean-Luc Mélenchon va s’empresser de remplir.
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Selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro, la participation pourrait atteindre son plus bas niveau depuis 1958 pour un premier tour d’élections législatives. Seulement 46% des Français pourraient se rendre aux urnes dimanche 12 juin. C’est près de trois points de moins qu’en 2017 (48,70%). La participation ne cesse de baisser depuis 1993. À l’époque, elle s’élevait à 68,93%, ce qui traduit une baisse de participation de 20 points en presque trente ans. En 1978, elle atteignait même 83,25% en 1978, plus haut pic de la Ve République.
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Pour rappel, vous devez justifier votre identité lors de votre passage au bureau de vote. Vous devez donc présenter une pièce d’identité, comme une carte nationale d’identité, un passeport, une carte vitale ou un permis de conduire.
Même si elle est recommandée, la carte électorale n’est pas obligatoire. Le scrutateur (celui qui supervise le déroulement du scrutin) peut vous demander de la présenter, mais cela ne peut vous empêcher de voter.
Concernant le Covid-19, aucun passe sanitaire, vaccinal ou certificat de test ne vous sera demandé dans votre bureau de vote. Le port du masque est facultatif mais recommandé pour les personnes positives au Covid-19, les personnes symptomatiques et les personnes fragiles.
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Ouverture des bureaux de vote ce matin à 8h.
À midi et à 17h, les chiffres de la participation seront publiés.
À 18h, la majorité des communes fermeront leurs bureaux de vote, exceptées les grandes villes comme Paris, Marseille, Bordeaux, Nantes, Toulouse ou Nice, qui clôtureront les leurs à 20h. Une fois les bureaux de vote fermés, le comptage des bulletins et le dépouillement pourront commencer.
Aux alentours de 20h, les médias français sont autorisés à communiquer des résultats. Plusieurs informations seront alors communiquées :
Les grands médias nationaux diffusent d’abord des estimations de pourcentage des voix, fournies par des instituts de sondage, qui permettent d’évaluer le succès, ou l’échec, de chaque groupe politique au niveau national.
Très rapidement sont calculées des fourchettes du nombre de députés auquel chaque groupe politique peut prétendre au second tour, en fonction des premières estimations. Ces fourchettes évoluent au fur et à mesure que tombent les résultats dans la soirée.
Enfin les premiers résultats définitifs des circonscriptions sont communiqués par le ministère de l’Intérieur.
L’ensemble des résultats définitifs est ensuite communiqué au cours de la soirée et de la nuit.
Bienvenue sur notre direct consacré à la journée du premier tour des élections législatives 2022. Emmanuel Macron obtiendra-t-il une majorité absolue à l’Assemblée via la coalition Ensemble! ? La Nupes fera-t-elle une percée à gauche ? Peu favorisée par le mode de scrutin, la candidate RN Marine Le Pen parviendra-t-elle à obtenir a minima 15 députés pour former un groupe, comme elle le souhaite ? La droite, en difficulté, obtiendra-t-elle la cinquantaine de députés visée ? Enfin, l’abstention va-t-elle atteindre des taux records ?
Sondages, déclarations, vote… Suivez minute par minute cette journée d’élection.
Kcendra
le
Comment s’étonner de l’abstention record ? quel parti donne envie de voter ?
Mr Macron un coup à droite un coup à gauche, totalement illisible dans le “en même temps”.
Mr Mélenchon et son idéologie communiste et islamo-gauchiste ?
LR dont on ne sait plus quel est leur programme
Mme Le Pen et son parti fatigué tirant à gauche et son entêtement à snober Zemmour
Reconquête et sa guéguerre contre la droite Bref rien ne tient plus la route, la France est divisée et personne pour essayer de rassembler en donnant un esprit d’ordre et de règles intangibles.
Rouge-Brun du Bois de Waibes
le
Ceux qui se déplacent pour voter sont les boomers à SUV et les bourges bien-pensant, reformatés par 30 ans d’éditocratie.
anonyme
le
En France, sur deux électeurs, un seul vote. Mais les deux râlent….
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Élections législatives 2022 : 39,42% de participation à 17h, en baisse de 1,3 point par rapport à 2017
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