Nouvelle étape pour la jeune marque de sneakers françaises Corail, initiée en 2019, et qui propose des modèles réalisés à partir de plastique récupéré sur la côte méditerranéenne. Ses fondateurs, Paul Guedj et Alexis Troccaz, présentent jusqu’au 17 juin leur collection du printemps-été 2023 sur le salon Pitti Uomo de Florence. Une première pour le label qui a décidé de développer son activité sur la vente en gros, alors qu’il avait débuté par la vente directe via son site et des espaces éphémères.
C’est un changement d’échelle dans lequel s’engage la jeune entreprise qui avait pu se déployer en s’appuyant sur une performante campagne Ulule.
Son approche circulaire, via la récupération de bouteilles en plastique sur la côte méditerranéenne, autour de Marseille, lui avait permis d’enregistrer plus de 2 000 précommandes pour ses sneakers blanches affichées au prix de 129 euros.
Depuis, la marque a développé les pieds et les coloris et revendique quelque 13.000 paires produites. Elle s’est donc mêlée à la compétition qui fait rage sur le segment des sneakers responsables.
Et l’équipe de Corail nourrit de belles ambitions. “Le passage en wholesale nous a incités à recomposer l’offre. Nous avons nos basiques à 129 euros, mais proposons aussi des pieds à 135 et 150 euros, selon les niveaux de détails. L’ambition est d’atteindre les 30.000 paires produites en 2023. Nous avons réalisé une levée de fonds de 600.000 euros auprès de business angels le mois dernier pour accompagner le développement de la marque, explique Paul Guedj. Cela doit nous permettre de retravailler notre plateforme de marque avec une agence de branding, nous apporter un besoin en fonds de roulement pour développer sereinement la production mais aussi le prototypage, et enfin agrandir notre Corail lab à Marseille, dans lequel nous travaillons sur les plastiques avec l’envie de pouvoir accueillir des partenaires.”
Le dirigeant, qui ne précise pas son chiffre d’affaires, souligne qu’en 2021, l’entreprise était rentable et appuie sur le fait que le modèle économique est viable.
La marque, qui exploitait la ressource des bouteilles plastiques en tissant des partenariats de récolte avec les pêcheurs et des associations, commence à travailler sur des filets de pêche. Les investissements dans son labo doivent aussi lui permettre d’affirmer sa crédibilité en matière de produits plus respectueux de l’environnement. Elle envisage d’ailleurs de développer de nouvelles catégories de produits, en particulier dans les accessoires. Un propos qui a notamment convaincu Agnès B., avec qui la marque a réalisé une collaboration qui sera commercialisée en septembre.
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