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Thèmes populairesAvant-propos : cet article a été écrit par Antoine Dupin, conseiller stratégique en médias sociaux à l’agence Chalifour, auteur, conférencier et formateur. Il s’est expatrié au Canada il y a deux ans après plusieurs années passées à travailler en France dans le domaine du web et du community management. Il nous explique dans cet article invité son parcours, ses motivations, les démarches nécessaires à un départ au Canada pour un travailleur du web français et offre des conseils utiles à tout globe-trotter dans l’âme. Merci à lui !
Bonjour à vous lecteurs, je m’appelle Antoine Dupin, j’avais un travail intéressant, j’étais proche de ma famille, et j’avais quelques amis dans ma Bretagne natale. Et puis un jour, moi et ma conjointe, nous avons décidé sur un coup de tête de tout lâcher et de partir à l’aventure. Nous sommes partis au Québec, pays de Céline Dion, de Garou, de la poutine, des orignaux et des castors. Que de stéréotypes, avouez-le ! Je me rends compte au vu des nombreux courriels que je reçois que je ne suis pas le seul à avoir des envies de départs, notamment dans le domaine des médias sociaux. Je vous comprends.
Plutôt que de répondre à tous ces courriels, j’ai décidé de rédiger cet article afin qu’il puisse profiter à toute personne qui s’interrogerait sur les modalités de départ. Je l’ai volontairement orienté « médias sociaux », car c’est mon domaine, je suis donc le plus à même d’en parler. J’ai donc demandé à Flavien de m’offrir une tribune pour en faire profiter tout le monde, les timides comme ceux qui ne connaissent pas le courriel. Ou ceux qui n’ont jamais entendu parler de moi, car vous êtes nombreux.
Mais avant tout, je ne vais pas faire plusieurs détours et essayer de vous présenter les choses selon mon point de vue. Ainsi :
En gros, je vais essayer d’être objectif. Au Québec, comme partout dans le monde, il y a du bon, comme du mauvais. Mais surtout du bon. L’objectif de cet article, c’est avant tout de vous donner les clés, des pistes, pour partir au Québec afin de trouver un emploi dans les médias sociaux. Ceci est ma perception des faits, certains Québécois, ou des Français viendront sans nul doute me contredire… ou pas.
Pour beaucoup, le Québec est une place rêvée pour les médias sociaux, car proche des États-Unis, un pays précurseur dans ce domaine dont on nous vante les mérites. Nombreux sont ceux qui imaginent donc l’influence américaine sur les communications numériques, dans les entreprises comme les institutions : il n’en est rien. Bien au contraire, il y a un retard considérable.
C’est d’ailleurs là la problématique, les internautes eux ont déjà développé des usages : 1 québécois sur 3 va tous les jours sur les médias sociaux, par exemple.
Pour vous rendre compte de l’impact des nouvelles technologies dans la population québécoise, je vous conseille les livres du CEFRIO qui sont très bien faits :
Il y a donc une fracture, entre les habitudes des consommateurs et la position des entreprises. Un excellent exemple me vient de mon expérience personnelle. L’an dernier, quand je cherchais un emploi, j’ai postulé pour une très grosse assurance, l’une des plus importantes du Québec. Je leur ai montré qu’il y avait des pages Facebook montées par des clients mécontents, que Google recensait sur leur nom des traces négatives… La réponse ? « Les médias sociaux, c’est dans quatre ou cinq ans, là on refait les sites… » Au revoir (dédicace à VGE et Vulcania).
Comment expliquer ce retard ? Je ne sais pas, honnêtement. Lorsque j’ai dû renouveler mon visa, nous avions mis une annonce pour montrer que je ne prenais pas l’emploi d’un Québécois. J’avais au final deux catégories de profil qui se distinguaient :
Il manquait donc la catégorie des personnes qui avaient un tant soit peu d’expérience dans ce domaine. Il y a donc une place à prendre pour celui qui a de l’expérience, car nous assistons à un véritable réveil depuis cette année. Enfin, c’est ma vision des choses.
En effet, si l’on compare le marché de l’emploi 2013 à 2012 (je suis bien placé vu que j’étais en recherche à cette période), j’ai l’impression que nous sommes à un tournant où de nombreuses entreprises ou institutions décident enfin de se positionner sur ces canaux et de recruter. De même, je reçois de plus en plus de demandes de soumission ou de formation à l’agence en ce qui concerne le web social.
Il faudra attendre encore un peu pour voir si le retard se comble vis-à-vis de la population, mais il est indéniable que le nombre de postes s’ouvrant dans le secteur des médias sociaux est en hausse.
Enfin de manière générale, contrairement à une idée reçue, le Québec, même s’il a un chiffre très bas au niveau du chômage, n’a pas le plein emploi, et vous pourrez même par moment remettre en question votre choix. Soyons sincères, il y a des postes, mais pas dans tous les domaines. Mais courage ! Tout vient à point à qui sait attendre (et qui a les économies pour tenir, mais ça l’adage ne le dit pas… évidemment).
Pour finir, je dirai qu’il commence à y avoir de l’emploi dans le domaine des médias sociaux et du web-marketing que le réveil est lent, mais nécessaire. C’est une période charnière qui est intéressante à observer.
Généralement, le parcours que l’on pourrait qualifier de simple est : PVT => Jeune Pro => Résidence Permanente. Mais il y a des variantes.
Les visas sont longs à obtenir, et chers, mais pour les moins de trente-cinq ans, il existe des accords avec la France afin d’obtenir des sortes de « programmes » vous permettant de travailler, le programme EIC. Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre directement sur les forums pvtistes.net et immigrer.com.
Les programmes EIC concernent le PVT et le Jeune Pro, qui sont des permis de travail, non des visas :
« Un visa de résident temporaire est une vignette permettant aux citoyens de certains pays de voyager au Canada. Un permis est un document confirmant l’autorisation de travailler ou d’étudier au Canada. L’un et l’autre sont complémentaires et ne se substituent pas. En tant que citoyen français, quand vous faites une demande de participation dans une catégorie de l’initiative EIC, vous faites une demande pour un permis de travail temporaire et non pas d’un visa ou d’un permis d’études. Les citoyens français n’ont pas besoin de visa pour entrer au Canada. »
Le PVT et le Jeune Pro sont faciles à obtenir, les démarches n’étant pas longues, là où les visas sont plus « parcours du combattant ». C’est pourquoi, généralement, les immigrants comblent l’attente d’un visa par ces programmes.
Voici les options selon l’ordre d’arrivée :
PVT : « Cette catégorie est destinée aux jeunes Français souhaitant effectuer un séjour de découverte touristique et culturelle, tout en étant autorisés à travailler pour compléter leurs ressources financières (12 mois). »
Le PVT est un permis de travail temporaire ouvert (vous pourrez travailler pour n’importe quelle entreprise) sur 12 mois, mais qui devrait passer à 24 mois cette année, qui a pour vocation première de vous faire découvrir le Canada. Il n’est pas renouvelable, ce qui est un pont important. Contrairement aux PVT australiens ou néo-zélandais, vous n’êtes pas limité en temps dans une entreprise (vous pouvez travailler toute la durée de votre PVT pour une seule société).
Normalement, le PVT doit vous permettre de voyager dans le pays tout en ayant le droit de travailler pour subvenir à vos besoins. Évidemment, sa simplicité d’obtention fait que de nombreux Français se ruent dessus, car il est une porte d’entrée facile au marché du travail, permettant d’appréhender la vie québécoise, le climat, mais également de patienter dans l’attente d’un vrai visa.
Mais attention, les places sont limitées et vous devrez vous ruer dessus lorsque le programme s’ouvrira. Il y a de plus en plus de Français attirés par le grand froid. Par exemple, lorsque j’ai fait ma demande, toutes les places étaient parties en un peu plus d’un mois. Deux ans plus tard, en moins de… 50 heures. Autant dire que c’est presque le jour même que vous devrez envoyer votre demande.
Le PVT ne vous offre cependant aucun droit, comme la sécurité sociale ou le chômage. Vous devrez donc prendre une assurance internationale. Personnellement, je vous conseille Globe Partener, ils sont vraiment top niveau qualité / prix (message pas publicitaire promis).
Attention : De nombreuses entreprises profitent d’aides auprès d’Emploi Québec lorsqu’elles recrutent. Cependant en tant que PVTiste vous ne pourrez y accéder, ce qui peut être un frein à l’embauche.
Attention : Les entreprises savent qu’un PVT est limité dans le temps et peut donc poser problème. N’hésitez pas à affirmer que vous avez débuté les démarches pour rester plus longtemps et que cela ne devrait pas poser de problème, jouer la carte de la franchise.
Astuce : Lorsque vous remplissez votre PVT, il vous est demandé d’apporter une preuve que vous disposez de fonds, à savoir un formulaire à remplir par votre banque. Faites très attention, certains établissements peuvent vous dire « on a l’habitude » et remplir leur propre formulaire. Surtout refuser, vous devez remplir le formulaire fourni par la trousse. Malgré les mises en garde sur les forums, j’ai fait cette amère expérience.
Le jeune professionnel
« Cette catégorie est destinée aux jeunes professionnels français souhaitant se perfectionner dans leur champ de compétences, sous couvert d’un contrat de travail à durée déterminée (maximum 18 mois). »
Très souvent, après un PVT, de nombreux Français ont une entreprise qui souhaite les garder. Il existe donc le passe Jeune Pro, qui est un permis de travail fermé (si vous démissionnez vous repartez) également limité en terme de place. Cependant, il n’est pas nécessaire d’entrer dans une course effrénée, les places perdurent pendant plusieurs mois après l’ouverture des inscriptions. Il vous faudra huit semaines pour l’obtenir et prouver que vous disposez des compétences ainsi que d’une entreprise.
Important : Contrairement au PVT, les Jeunes Pro ont le droit à l’assurance maladie.
Attention : Cependant, si comme moi vous avez un(e) conjoint(e) qui ne peut accéder à ce programme pour quelque raison que ce soit, alors vous pouvez vous lancer dans des procédures plus complexes, comme la résidence temporaire.
Plus d’infos sur ce lien.
Le visa de résidence temporaire est un visa de travail fermé. Vous ne pourrez donc changer d’entreprise selon votre bon vouloir à moins évidemment de demander un nouveau visa. Il peut être long à obtenir (personnellement presque six mois), difficile, car vous être confronté au provincial (Québec) qui vous remettra un Certificat d’Acceptation du Québec et ensuite au fédéral (Canada). Cela peut être un peu décourageant à remplir, mais gardez espoir. L’avantage c’est que vous avez accès aux différents services comme la sécurité sociale, et que votre conjoint(e) pourra bénéficier d’un visa de travail ouvert.
Astuce : Lisez bien toute la documentation, c’est un visa très compliqué. N’hésitez pas à contacter les différents services pour être aidés.
Important : Ici, il existe un statut de conjoint de fait, vous n’aurez pas à vous marier ou vous pacser pour déclarer un(e) conjoint(e).
Plus d’infos sur ce lien.
La résidence permanente est le Saint-Gral. Vous disposez d’un visa de travail ouvert, et avez accès à presque les mêmes droits que les citoyens, ce qui est surtout avantageux auprès des banques pour emprunter.
Attention, ce visa est très très cher (un peu plus de 1 000 euros par personne) et très décourageant tant il y a de choses à remplir. Il est également très long à obtenir (je l’ai commencé il y a un an et demi par exemple).
En savoir plus : http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/travailleurs-permanents/index.html
Pas de panique, les visas sont longs à obtenir et entre deux visas vous pouvez avoir un vide juridique. Renseignez-vous, mais normalement vous serez en situation implicite : vous n’aurez pas les papiers, mais vous serez autorisé à rester et à travailler pour peu que vous ne sortiez pas du Canada.
Voici une liste des principaux jobboards destinés aux médias sociaux :
Espresso-Jobs : www.espresso-jobs.com
Grenier aux nouvelles : www.grenier.qc.ca
Infopressejobs.com : www.infopressejobs.com
Isarta : www.isarta.com
Vous pouvez également jeter un œil sur ces pages Facebook :
https://www.facebook.com/emploismediassociaux
Vous pourrez également, à votre arrivée, contacter l’OFII qui est l’Office Française de l’Immigration et de l’Intégration. Gratuits, ils vous aideront à refaire votre CV à la québécoise, à savoir de l’organisation à l’équivalence de diplôme. Ils proposent également des séances d’information sur la société Québécoise afin de maximiser ses chances d’intégration. Enfin, ils ont une base de données pour vous mettre en relation avec certains employeurs. Une ressource non négligeable.
Enfin, LinkedIn est fortement utilisé par les recruteurs. N’hésitez pas à entrer directement en contact avec ces derniers pour faire part de votre projet, ou rejoignez certains groupes dédiés aux médias sociaux sur le Québec. Personnellement, j’ai trouvé mon premier emploi ainsi, ce qui m’a permis de passer l’entretien une fois sur place. Mettez votre profil à jour, identifiez les bons contacts et en route !
Vous allez sans nul doute vous poser la question existentielle : « Montréal ou Québec ». Cet article n’a pas pour objectif d’entretenir une guerre séculaire entre les deux villes, chacune ayant ses attraits.
Il est indéniable qu’au niveau de l’emploi, Montréal est la ville qui présente le plus grand intérêt. Elle dispose de nombreux sièges sociaux là où Québec est administrative, avec peu de sociétés importantes. Le vivier de postes se trouve donc à Montréal. Mais…
Le choix est dans votre style de vie : Montréal est une grande ville à la manière de Paris là où Québec est plus petite, conviviale et à dimension humaine. Chacun va de son choix et mon but n’est pas de l’influencer. J’ai choisi Québec, cela a été plus dur pour trouver un emploi, mais au final je ne regrette pas mon choix. J’ai fait un choix de vie. À vous de décider.
Astuce : Si vous décidez de vous établir à Québec, prévoyez une auto. Pour l’heure j’ai résisté, mais la ville étant très étendue, elle dispose du plus mauvais réseau de transport qu’il m’ait été donné de voir, qui plus est très onéreux.
Oui bien évidemment, mais le mieux est évidemment de vous déplacer. Comme je le disais, les entreprises commencent à aller sur le web social, il y a des opportunités, mais elles ne sont pas légion.
Personnellement, j’ai eu quelques pistes quand j’étais en France, grâce à LinkedIn, mais j’ai passé mes entretiens une fois sur Montréal. Pour l’anecdote, et pour éviter que cela vous arrive, il y a des différences de voltage entre les différents pays, et il se pourrait que votre rasoir électrique (si vous êtes un homme) vous lâche au milieu de votre rasage. Pour moi, il était trop tard, j’avais rendez-vous une demi-heure plus tard, j’ai donc passé mon entretien avec un demi-visage rasé, mais j’ai eu le poste: les Québécois sont compréhensifs. Plutôt bon.
À vous de jouer maintenant !
Salut Antoine,
Je valide sur TOUT ! Bien contente que quelqu’un sorte enfin de l’habituel « Le Canada c’est tropppp biennn » et « ohlala mais tu trouves un travail en 2 sec ! »
Je suis aussi dans les médias sociaux mais à Toronto 🙂
Je suis arrivée un peu avant toi en 2010 et à cette époque les médias sociaux faisaient vraiment leur apparition ! Il était donc super difficile de trouver un boulot là-dedans. Tu oublies, par contre, de préciser, qu’en plus d’être très en retard, les Canadiens ne comprennent rien aux médias sociaux (à part peut-être en agence et encore) et font n’importe quoi avec.
Je me souviens encore d’un boulot où le service marketing (fraichement créé !) venait de découvrir qu’on pouvait ajouter le logo Facebook pour une pub à la télé. Problème, ils avaient juste ajouté le logo sans mentionner le nom de la page !! Catastrophe. Surtout qu’ils ne m’avaient même pas consultée avant alors que je manageais la marque sur les médias sociaux ! Et ben figure toi qu’ils m’ont répondu « Oh c’est pas grave, on fera ça pour la prochaine fois ».
Aussi, j’ai remarqué qu’au Canada, les boites sont prêtes à payer un max via des agences peu scrupuleuses qui leur vendent du rêve. Style obtenir 50 000 fans en 3 jours. Du coup j’ai également du bosser avec une agence complètement minable qui avait vendu à ma boite une solution miracle pour un montant astronomique. Evidemment le résultat a été catastrophique. La boite s’en fichait vu que pour eux l’important c’était de « faire quelque chose sur les médias sociaux ». Mes oreilles saignent…
Tu ne précises pas si tu bosses à Montréal et en combien de temps tu as retrouvé du boulot en médias sociaux ?
Si je peux te donner un conseil cependant, c’est de ne pas rester QUE dans les médias sociaux car tu vas enterrer ta carrière ici. Etant donné que les médias sociaux sont tout nouveaux tout beaux, on ne va t’appeler que pour ça et quand ce sera passé de mode ou que le Canada aura rattrapé son retard, tu vas te retrouver sans rien… C’est pour ça que je suis passée au SEO, Web Analytics depuis car les médias sociaux seuls sur un CV au Canada, c’est bien au début, mais tu vas te rendre compte des inconvénients très rapidement…
Bon courage pour le reste 🙂
PS: tu n’as pas précisé qu’on avait des hivers dégueulasses !
PS2: 1000 euros pour une RP c’est vraiment pas cher ! Surtout si tu considères que le Canada est l’un des seuls pays où tu peux immigrer sans avoir un employeur à l’origine. Et puis si tu n’as même pas 1000 euros de côté à mettre, tu es mal barré pour la suite car le Canada est un pays où la vie est très chère !
Hello Lisa,
Surtout ne pas oublier que ce sont les entreprises Canadiennes, et non les canadiens citoyens, qui sont un peu à la ramasse. Mais je trouve que cela commence à changer, du moins elles s’intéressent de plus en plus à ces canaux. Pour ce qui est de mon poste, quand je suis arrivé à Montréal, j’avais des pistes avant de partir, j’ai eu l’entretien dès le lendemain et j’étais pris. Arrivé sur Québec, après mutation à ma demande, j’ai découvert le réseau de transport en commun. J’avais d’autres pistes, j’ai démissionné car deux heures et demie, personnellement, c’était trop. J’ai mis deux mois pour trouver un nouveau poste, Québec étant très administrative. Mais finalement, c’est extra. J’ai en plus rejoins à titre d’expert l’Observatoire des Médias Sociaux de l’Université Laval à Québec, en parallèle à mon poste, et j’interviens dans de nombreux événements locaux comme le WAQ, le Printemps des Réseaux Sociaux et autres conférences. Je ne sais pas si on s’enterre réellement, car quand les entreprises seront sur les médias sociaux, en plus grand nombre, le fait de s’être positionné très tôt peut également être une bonne chose, car tu seras plus visible, après wait and see 🙂 /
Enfin, pour les hiver, dégueulasse je n’irai pas jusque là. Je viens de Bretagne et il pleut pas mal en hiver, là c’est déprimant. A Québec, après je ne sais pas pour Toronto, il fait -40 mais on s’y fait, et surtout, à cette température tu as rarement des nuages donc il fait soleil 🙂
Merci pour cet overview et vos conseils. Très sincèrement j’y pense aussi depuis quelques mois !
Excellent article Antoine 🙂
Alors que tu arrivais Antoine, je partais avec à mon actif quelques années et actions dans les médias sociaux. Nous nous sommes croisés…
En novembre 2011, j’avais publié un billet sur le même thème.
Pour ma part, la taille du marché me paraissait un élément important à citer pour relativiser les choses.
Bon courage pour la suite !
Bien intéressant ce papier, Fabian. Je suis au Québec depuis 19 ans(!) : moi aussi, j’ai aimé ce beau pays! Plein de possibilités pour celui ou celle qui a un projet, c’est vraiment formidable. Et si on n’est pas trop craintif, se mettre à son compte, c’est de la rigolade et ça peut avoir d’énormes avantages.
Mais il faut se faire à la culture, bien différente de celle de l’Hexagone, même si on ne s’en rend pas toujours compte immédiatement. De même, l’étranger, maintenant c’est nous. C’est à nous de nous adapter. Mais les Québécois sont les gens les plus tolérants que je connaisse. Et si gagner leur confiance n’est pas évident, quand on finit par y parvenir, on devient le roi du pétrole.
Pour quelqu’un qui gravite dans les média sociaux, il faut aussi se mettre au français (Ha! Ha!) : gestionnaire de communauté, par exemple, ça marche aussi bien que community manager, voire mieux!
C’est vrai que les entreprises ont du mal à se mettre à Web 2.0, mais c’est peut-être là l’intérêt, une fois cet obstacle franchi, il y a de la job, comme on dit ici!
Oui, le Québec, c’est vraiment chouette!
petite erreur dans le premier paragraphe pour le mot « conseil »
C’est corrigé, merci 😉
merci pour tout ces conseils !
Merci pour toutes ces pistes que je compte bien exploiter! Je ne connaissais pas ce programme EIC donc déjà je vais commencer par là. Aurais-tu de bons plans également pour l’hébergement? Cela pourrait m’aider dans mon choix notamment pour me situer.
Merci Antoine pour cet article.
Je cherche à partir au Canada pour janvier 2014, et cet article m’encourage davantage à préparer ce voyage. Tout est bien expliqué, visa, temporaire permanent, comment trouver du travail, quel confort choisir entre Montréal et Quebec. Et en plus tu expliques l’aspect réseaux sociaux qui est de plus en plus présent. Comme quoi il est possible d’allier l’utile et l’agréable.
Merci.
Merci Antoine pour ce billet que je trouve juste.
En 2010, quand j’étais à Québec, chercher de l’emploi dans les médias sociaux c’était juste illusoire. J’ai rencontré plusieurs prestataires qui ne me parlaient que développement, code etc. et qui continuaient à facturer à leur client des sites « faits à la main » là où une solution CMS était plus appropriée. Quant à parler marketing en ligne… Bref, je n’ai pas émigré alors que je bénéficie du PEQ (Programme Expérience Québec) qui permet d’avoir une RP en 15 jours si on a une promesse d’embauche à condition d’être étudiant en fin de cursus (750$ quand même). Mais je suis tous les ans à Québec à la recherche d’un job, au cas où.
Pour Lisa, j’ajouterais que ce n’est pas qu’au Canada anglo ou francophone qu’il faut ajouter le SEO/SEM et analytics à son CV. Et que les hivers ne sont pas si pourris que ça : faut pas craindre la neige, le froid, le vent, l’humidité et le manque de lumière pendant 9 mois de l’année. Moi, je crains plus les étés : trop chaud, trop moite.
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