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SOMMAIRE DE L'ARTICLE
Vous voulez devenir community manager mais vous n’avez pas tous les tenants et aboutissants du métier. En premier lieu il vous faudra suivre une formation community manager et peut-être passer par la case stage si vous avez opté pour un cursus long qui l’intègre.
Mais ce qui vous intéresse c’est peut-être les missions qui vous attendent et le salaire à la clé pour un rôle qui demande chaque année de plus en plus de compétences. Les compétences du community manager sont par ailleurs un sujet sensible qui alimente de nombreux débats ; faut-il systématiquement savoir tout faire jusqu’à parler anglais comme c’est souvent souligné au sein des annonces ?
Nous verrons tout ça dans les lignes qui suivent et ce qu’il faut vraiment intégrer pour exercer au mieux le community management et ses principales missions.
 
Etre community manager n’est pas un métier si facile que ça comme certains aimeraient le croire ! Plus les années passent, plus la concurrence est rude pour gagner en visibilité et en engagement. Face à l’infobésité qui est sans cesse grandissante sur le web, les algorithmes des réseaux sociaux se durcissent aussi et ne peuvent privilégier toutes les publications.

Si être créatif est certes une qualité à avoir en community management, elle est loin d’être suffisante pour faire la différence. Pour gagner en visibilité il faudra voir beaucoup plus large et aller au-delà des réseaux sociaux.
L’une des actions à mettre en place sera sans aucun doute de partir à la rencontre de sa communauté ; c’est un levier indispensable à toute entreprise qui cherche à engager et fidéliser sa clientèle et les internautes.
Devenir community manager en 2022 / 2023 vous demandera sans doute plus qu’aux premières générations de CM où les réseaux sociaux étaient encore un terrain fertile.
Aujourd’hui les entreprises recherchent souvent des nouvelles compétences, des profils capables de travailler sur des solutions de montage vidéo et photo, des applications émergeantes pour se différencier etc. Le « simple » community manager ne suffit plus, il faut être des supers CM.
De plus il ne sera pas rare de voir certaines entreprises qui vous demanderont de travailler comme commercial et en vous rattachant ainsi à la performance. Faites attention ! Le community manager à la performance, ce n’est pas le même rôle, car la pression du chiffre deviendrait votre pire ennemi et vous seriez commercial et non CM !
Toutes ces compétences à acquérir et ce travail à délivrer, engendreront sans doute du stress, ce que l’on ne voyait pas chez les community managers il y a encore quelques années.
De plus en plus de structures demandent d’être en capacité de parler anglais couramment ; ce qui peut être néanmoins compréhensible pour les agences qui ont des clients à l’international. Si vous ne parlez pas anglais, vous amoindrirez vos chances de trouver un job !

Bien sûr il n’est pas indispensable de parler anglais, et quant aux multiples compétences demandées, c’est souvent un manque de connaissance réelle du métier de la part de certaines entreprises. Vous aurez sans doute à rechercher une ou des spécialisations, mais plutôt en matière de montage vidéo, photo ou de création de visuels, comme par exemple les infographies, car ce sont des contenus qui fonctionnent.
Restez également en veille sur l’avenir du community management et notamment au sein des Métavers, car il est probable que beaucoup de choses vont changer d’ici là. Les écoles vont devoir dés lors suivre les tendances et la demande du marché.
Ne vous arrêtez pas aux programmes des formations pour devenir community manager. Elles ne peuvent pas dépasser un nombre d’heures, et même si les programmes abordent de nouveaux points, ces derniers finissent par être beaucoup trop légers.
N’oubliez pas que vous devez devenir opérationnel rapidement ! C’est d’ailleurs là où les stages devraient vous aider pour les cursus de formation le proposant.
Il vous faudra irrémédiablement poursuivre votre apprentissage à domicile et pratiquer des logiciels de montage vidéo, des applications Instagram de retouche photo, mais aussi des applications pour créer des Stories et j’en passe, car TikTok s’est invité dans la sphère des réseaux sociaux majeurs sur lesquels il faudra compter pour communiquer.

Continuer d’apprendre sera donc à intégrer et au milieu de tout ça, une bonne de dose de motivation et de passion sera nécessaire pour poursuivre dans cette voie. Oui ! il y aura des exceptions où tout sera à faire et où l’entreprise n’aura pas toujours une présence web au moment de votre embauche. Sauf qu’au fil des années ça se durcira forcément.
Soyez prévenu !
 
Inutile de se fier aux études concernant les salaires car elles sont toujours biaisées du fait d’un échantillon bien trop restrictif. Pourquoi ? parce que le métier peut être pratiqué dans toutes les thématiques et domaines et il est donc impossible d’avoir des retours de tous les community managers œuvrant au sein de tout type d’entreprise.
Demandez plutôt à des confrères et interrogez aussi, si possible, des community managers qui ont déjà quelques années de pratique, ça vous permettra de voir les évolutions salariales en community management. Certaines structures paient très bien, mais les compétences demandées vont avec, d’autres vous proposeront le minimum syndical, et il faudra voir du côté de la fiche de poste en matière de missions demandées etc.

Les salaires des community managers étaient intéressants au sein des ONG, est-ce toujours actuel ? à vous de le vérifier. Les agences de community management ou digitales peuvent proposer des salaires attractifs mais attention au nombre d’heures et à la pression, car vous ne serez jamais gagnant.
Le salaire de base reste pour le community manager autour de 24/26K € brut annuel, mais ça fluctue parfois vers le bas ou vers le haut (plus rare). Pensez alors à votre background qui peut devenir un point fort pour négocier selon le secteur.
 
En conclusion
Devenir community manager n’est plus un métier cool où tout fonctionne par la force des réseaux sociaux et des communautés. Aujourd’hui nous sommes tous connectés à des dizaines de comptes d’entreprises, de marques et ce sur toutes les plateformes. Vous n’aurez donc pas à recruter de nouveaux utilisateurs, mais ce sont ces mêmes personnes qui sont déjà en ligne et connectés à de multiples comptes.
Enfin ne restez pas community manager, évoluez vers le poste de social media manager (avec le salaire) si vous souhaitez travailler davantage sur l’aspect stratégique. Vous aurez des responsabilités, un rôle plus riche et un salaire qui sera normalement plus intéressant, si les entreprises ne profitent pas (volontairement) de confondre community manager et social media manager.
Continuez d’apprendre pour finir et soyez en veille sur cet univers qui est sans cesse en mutation. Les Métavers arrivent et avec eux le community management au sein des Métavers – pensez-y !
Moi, qui suis un vieux webmaster, je n’ai jamais vraiment considéré le « community manager » comme un véritable métier, mais plutôt comme une corde à posséder à son arc lorsqu’on veut faire dans le markéting numérique.
La concurrence des jeunes qui se disent CM, souvent avec un cursus plus que discutable, est tellement violente que la baisse des salaires est complètement logique.
Donc, je ne suis absolument pas étonné par votre article.
Je conseillerai juste une chose aux CM qui lisent cet article : augmenter votre surface de compétences dans tous les domaines du marketing numérique ! Apprenez à générer du chiffre d’affaires pour vos employeurs, et là, vos salaires exploseront. 😉
Bonjour Patrick, Je peux vous assurer que le community manager est un vrai rôle et non un levier qui est à considérer comme une simple corde à ajouter à son arc. Quant au marketing numérique c’est encore autre chose et d’autres compétences. Le CM anime et gère des communautés en produisant du contenu, en le partageant, en engageant la conversation. Il rencontre sa communauté, développe des actions ; jeux-concours, évents, montage de vidéo, création de Stories etc. Il n’a pas pour vocation de générer du chiffre d’affaires – absolument pas ! sinon ce serait un commercial dans mon jargon – point barre ! A l’inverse il serait sous la pression du chiffre et n’aurait plus aucune aptitude à être créatif et créer de l’engagement. Toutes ses actions comprenant la veille, la création de contenu, l’engagement à générer, la modération, les partenariats à gérer, les actions à déployer, les réflexions stratégiques etc. ne se font pas en quelques heures à la sauvette mais bien souvent en plus de 35h quand le CM n’est pas à modérer en sus au-delà des heures et pendant les week-end. En B2B il peut néanmoins être à la performance et davantage travailler le marketing numérique (cf mon dernier post : https://www.journalducm.com/comment-introduire-community-management-en-b2b/), et du coup les profils sont plus matures et ont une réelle expérience et connaissance du milieu où ils exercent.
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